Le président Bouteflika vient de clôturer l’année politique avec force, en prenant des décisions en rafales, qui doivent, raisonnablement conduire à réviser leur jugement à ceux qui, à tout bout de champ, déclinent l’alibi de la « vacance du pouvoir ».
Mercredi un conseil des ministres, a été qualifié d’ « historique », car il a été l’occasion de cristalliser la nouvelle doctrine économique pour permettre aux instituons du pays de répondre aux effets induits de la crise des hydrocarbures. Une nouvelle doctrine qui ne sacrifie pas la dimension sociale à la froide rigueur économique même si le concept de « citoyenneté économique » est mis en avant pour en terminer avec le gaspillage et l’incurie.
Ce conseil des ministres est suivi juste après par l’annonce d’un profond mouvement dans le corps des walis, marqué par des promotions, des permutations et des « remerciements » pour ceux qui n’auront pas été à la hauteur de leurs missions.
Suivra le lendemain jeudi un remaniement ministériel partiel , notamment marqué par le limogeage surprenant du ministre du commerce Amara Benyounés, qui passait pourtant pour être un intouchable, vue sa supposée proximité notoire avec Said Bouteflika et surtout son soutien au président Bouteflika.
Que s’est-il passé pour que celui qui a dit un jour à la salle Atlas « Inal Bou li mayhebnach » soit débarqué de façon aussi cavalière ? A-t-il été victime du lobby islamiste qui ne lui a pas pardonné sa loi sur la commercialisation des alcools ? A t-il fais les frais de son rififi avec Sellal ? En tous cas dans les rédactions, c’est la foire aux conjectures.
Toujours au lendemain du conseil des ministres, deux ex walis et ex ministres, Yamina Nouria Zerhouni et Abdelakder Kadi, sont de nouveau nommés walis de Boumerdes et Tipasa, des wilayas qui ont connu ces dernières années un pillage systématique des terres, des carrières, et autres biens de l’Etat…bradés au dinar symbolique. Le président a tenu à nommer deux ex ministres pour diriger ces deux wilayas avec de larges prérogatives
Mais la mise au placard de quelques walis et le passage à la trappe de Benyounès, Kadi et Khomri, ne sont rien sur l’échelle de la secousse provoquée par les changements opérés vendredi par le président Bouteflika à la tête de la garde républicaine et de la sécurité présidentielle, désormais rattachée à l’Etat-Major, alors que samedi, c’est le général Abdelhamid Bendaoud alias Ali de la DSI qui est limogé. Une autre prérogative de perdue pour le général Toufik.
Ces limogeages, qui n’ont pas fait l’objet d’une communication officielle, ont alimenté copieusement toute sorte de spéculations. Mais tout le monde converge à expliquer que ces décisions sont liés aux incidents intervenus la veille de l’Aid à proximité de la Résidence présidentielle de Zeralda où des détonations ont été entendues.
Indépendamment des motivations qui sont à l’origine des ces décisions, force est de convenir qu’elles marquent une reprise en main autoritaire des choses par le président Bouteflika. Ceux qui sont dans la confidence soutiennent mordicus que ces mesures, qui ont provoqué un séisme au niveau des institutions, ne sont qu’une sorte d’avant goût des mesures que le président Bouteflika va prendre à la rentrée politique de septembre.
« Il va y avoir du sport », ironise une source qui s’est confiée à Algérie1, ajoutant que « le président Bouteflika, même diminué physiquement à son retour d’hospitalisation, a toujours été le seul à décider, conformément à ses prérogatives constitutionnelles. Tout le monde a pu le constater sur les images du dernier conseil des ministres, le président Bouteflika se porte mieux physiquement, sa rééducation a donné des résultats. »
Notre source ajoute que le président est entrain de retrouver graduellement la plénitude de ses capacités, à part la voix qui reste encore légèrement « cassée ». Optimistes, nos interlocuteurs affirment que « d’ici quelques temps vous verrez le président renouer avec le plein exercice de sa fonction ».
Algérie 1
Mercredi un conseil des ministres, a été qualifié d’ « historique », car il a été l’occasion de cristalliser la nouvelle doctrine économique pour permettre aux instituons du pays de répondre aux effets induits de la crise des hydrocarbures. Une nouvelle doctrine qui ne sacrifie pas la dimension sociale à la froide rigueur économique même si le concept de « citoyenneté économique » est mis en avant pour en terminer avec le gaspillage et l’incurie.
Ce conseil des ministres est suivi juste après par l’annonce d’un profond mouvement dans le corps des walis, marqué par des promotions, des permutations et des « remerciements » pour ceux qui n’auront pas été à la hauteur de leurs missions.
Suivra le lendemain jeudi un remaniement ministériel partiel , notamment marqué par le limogeage surprenant du ministre du commerce Amara Benyounés, qui passait pourtant pour être un intouchable, vue sa supposée proximité notoire avec Said Bouteflika et surtout son soutien au président Bouteflika.
Que s’est-il passé pour que celui qui a dit un jour à la salle Atlas « Inal Bou li mayhebnach » soit débarqué de façon aussi cavalière ? A-t-il été victime du lobby islamiste qui ne lui a pas pardonné sa loi sur la commercialisation des alcools ? A t-il fais les frais de son rififi avec Sellal ? En tous cas dans les rédactions, c’est la foire aux conjectures.
Toujours au lendemain du conseil des ministres, deux ex walis et ex ministres, Yamina Nouria Zerhouni et Abdelakder Kadi, sont de nouveau nommés walis de Boumerdes et Tipasa, des wilayas qui ont connu ces dernières années un pillage systématique des terres, des carrières, et autres biens de l’Etat…bradés au dinar symbolique. Le président a tenu à nommer deux ex ministres pour diriger ces deux wilayas avec de larges prérogatives
Mais la mise au placard de quelques walis et le passage à la trappe de Benyounès, Kadi et Khomri, ne sont rien sur l’échelle de la secousse provoquée par les changements opérés vendredi par le président Bouteflika à la tête de la garde républicaine et de la sécurité présidentielle, désormais rattachée à l’Etat-Major, alors que samedi, c’est le général Abdelhamid Bendaoud alias Ali de la DSI qui est limogé. Une autre prérogative de perdue pour le général Toufik.
Ces limogeages, qui n’ont pas fait l’objet d’une communication officielle, ont alimenté copieusement toute sorte de spéculations. Mais tout le monde converge à expliquer que ces décisions sont liés aux incidents intervenus la veille de l’Aid à proximité de la Résidence présidentielle de Zeralda où des détonations ont été entendues.
Indépendamment des motivations qui sont à l’origine des ces décisions, force est de convenir qu’elles marquent une reprise en main autoritaire des choses par le président Bouteflika. Ceux qui sont dans la confidence soutiennent mordicus que ces mesures, qui ont provoqué un séisme au niveau des institutions, ne sont qu’une sorte d’avant goût des mesures que le président Bouteflika va prendre à la rentrée politique de septembre.
« Il va y avoir du sport », ironise une source qui s’est confiée à Algérie1, ajoutant que « le président Bouteflika, même diminué physiquement à son retour d’hospitalisation, a toujours été le seul à décider, conformément à ses prérogatives constitutionnelles. Tout le monde a pu le constater sur les images du dernier conseil des ministres, le président Bouteflika se porte mieux physiquement, sa rééducation a donné des résultats. »
Notre source ajoute que le président est entrain de retrouver graduellement la plénitude de ses capacités, à part la voix qui reste encore légèrement « cassée ». Optimistes, nos interlocuteurs affirment que « d’ici quelques temps vous verrez le président renouer avec le plein exercice de sa fonction ».
Algérie 1
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