Depuis le mois de mai, Mohamed Laoufi ne peut pas quitter le Koweït. Il se dit victime d’un « chantage ». Koweït Airways pour laquelle travaillait ce pilote algérien refuse de lui délivrer l’autorisation de quitter le territoire koweïtien, suite à sa démission.
Selon M. Laoufi, la compagnie l’a de fait assigné à résidence par la confiscation de ses documents administratifs. Le ressortissant algérien demande « à être rétabli dans ses droits pour un retour définitif en Algérie».
La mésaventure de Mohamed Laoufi a commencé dès sa démission, motivée par des raisons purement socioprofessionnelles. Joint au téléphone, il raconte : « Je devais bénéficier d’une augmentation de salaire en 2008 à la faveur d’une directive du gouvernement koweïtien. Tous les employés de ma catégorie avaient été augmentés sauf moi. Pendant sept ans, j’ai épuisé toutes les procédures administratives pour réclamer mes augmentations, en vain. Me sentant ainsi lésé, j’ai décidé le 2 mai 2015 de démissionner et de rentrer au pays ».
Selon M. Laoufi, le fait d’avoir invoqué, pour sa démission, «le motif de la « non-application de la loi permettant l’augmentation de son salaire », n’a pas été « toléré » par ses responsables hiérarchiques. « Mes responsables ont voulu m’obliger à renoncer à mes droits – solde de tout compte et autorisation de sortie notamment – pour pouvoir quitter le territoire koweïtien. J’ai refusé d’abdiquer », a-t-il détaillé.
Depuis, Mohamed Louafi, se retrouve « bloqué » au Koweït où réside également sa famille. « L’ambassade d’Algérie au Koweït a saisi par la voie officielle les instances locales concernées pour faire valoir mes droits, mais aucune suite n’a été donnée à ce jour », déplore le pilote.
TSA
Selon M. Laoufi, la compagnie l’a de fait assigné à résidence par la confiscation de ses documents administratifs. Le ressortissant algérien demande « à être rétabli dans ses droits pour un retour définitif en Algérie».
La mésaventure de Mohamed Laoufi a commencé dès sa démission, motivée par des raisons purement socioprofessionnelles. Joint au téléphone, il raconte : « Je devais bénéficier d’une augmentation de salaire en 2008 à la faveur d’une directive du gouvernement koweïtien. Tous les employés de ma catégorie avaient été augmentés sauf moi. Pendant sept ans, j’ai épuisé toutes les procédures administratives pour réclamer mes augmentations, en vain. Me sentant ainsi lésé, j’ai décidé le 2 mai 2015 de démissionner et de rentrer au pays ».
Selon M. Laoufi, le fait d’avoir invoqué, pour sa démission, «le motif de la « non-application de la loi permettant l’augmentation de son salaire », n’a pas été « toléré » par ses responsables hiérarchiques. « Mes responsables ont voulu m’obliger à renoncer à mes droits – solde de tout compte et autorisation de sortie notamment – pour pouvoir quitter le territoire koweïtien. J’ai refusé d’abdiquer », a-t-il détaillé.
Depuis, Mohamed Louafi, se retrouve « bloqué » au Koweït où réside également sa famille. « L’ambassade d’Algérie au Koweït a saisi par la voie officielle les instances locales concernées pour faire valoir mes droits, mais aucune suite n’a été donnée à ce jour », déplore le pilote.
TSA
Commentaire