La révision de la constitution se fera « logiquement et probablement avant la fin de l’année », a déclaré ce samedi 12 septembre, le secrétaire général du RND Ahmed Ouyahia. « Logiquement et probablement, la révision de la constitution se fera avant la fin de l’année », a affirmé M. Ouyahia au cours d’une conférence de presse à Alger, en précisant que le projet était « en phase de finalisation ». M. Ouyahia a dit ignorer le mode d’adoption de la nouvelle constitution, par référendum populaire ou par voie parlementaire. « Le projet appartient au Président », a-t-il dit.
Mezrag et le DRS
Le chef de cabinet du président Bouteflika a estimé que la crise économique « n’était pas le résultat des erreurs du système ». Il a assuré que Madani Mezrag n’a pas l’intention de créer un parti politique. « L’État ne le laissera pas faire », a-t-il lancé, en qualifiant de « normal » les changements opérés au sein du DRS. « Le Groupe d’intervention spéciale (GIS) a été dissout en 2015. Il a été créé en 1989 dans une conjoncture sécuritaire particulière. En 2015, l’Algérie a retrouvé la paix et la sécurité ».
« La sécurité du pays n’est pas menacée »
Ouyahia affirme que la dissolution du GIS (Groupe d’intervention spéciale du DRS) n’aura pas d’impact sur la sécurité du pays. « La sécurité du pays n’est pas menacée par la dissolution de ce corps. Il y a des milliers et des milliers de régiments capables d’intervenir pour la sécurité du pays. Il y a des groupes spéciaux à la police et à la gendarmerie qui sont capables d’intervenir ».
Arrestation du général Hassan
Le patron du RND a toutefois refusé de commenter l’affaire de l’arrestation du général Hassan, ancien chef des troupes antiterroristes du DRS. « Je ne peux pas faire un commentaire sur l’arrestation du général Hassan à qui je souhaite le bien. L’affaire est entre les mains de la justice », a-t-il dit.
« Ce n’est pas une guerre menée par Bouteflika »
Ouyahia a assuré que Bouteflika n’était pas en guerre contre le DRS. « Beaucoup de rumeurs et d’analyses se font autour des changements dans le corps du DRS. Des services sont placés sous l’égide du frère Gaid Salah que je respecte et qui est très actif sur le terrain. Il n’y a pas de lecture à faire. Ce n’est pas une guerre menée par Bouteflika ».
« Je n’ai pas commis un crime »
Sur son initiative de constituer un front avec le FLN, TAJ et le MPA, le chef du RND a estimé qu’ « il n’avait pas commis un crime en l’annonçant ». Cette initiative n’a pas été acceptée par le secrétaire général du FLN Amar Saâdani. « Saâdani a émis des réserves il est libre. Mais il est important de savoir que nous menons le même combat avec le FLN ». « On n’a pas reculé sur cette initiative », a-t-il assuré, en se montrant ouvert au dialogue : « Le FLN veut procéder autrement. Au RND on reste ouvert. On n’accorde pas beaucoup d’importance au détails ».
« On ira droit au mur si… »
Le patron du RND a abordé la crise économique qui frappe le pays, conséquence de la chute des prix du pétrole, en se prononçant contre le recours à l’endettement extérieur. « Au RND, on aura mal au cœur au cas où cette décision est prise », a-t-il avoué, en estimant qu’ «aucun pays n’a donné autant de facilitations aux investisseurs. Mais en Algérie, il y a la corruption et la bureaucratie ». Pour Ouyahia, les Algériens ne « travaillent pas assez ».
Ouyahia plaide aussi contre le retour du crédit à la consommation qu’il a interdit en 2009 et que le gouvernement Sellal veut réintroduire. « On aura un pincement au cœur. C’est une solution facile ».
Le patron du RND met en garde contre l’inaction du gouvernement. « On ira droit au mur si on ne revoit pas certains aspects et si on ne diminue pas les importations », prévient-il, en précisant qu’il n’était pas contre Sellal.
« Je ne suis pas contre Sellal »
« Je ne suis pas contre Sellal. Au delà de la relation personnelle que j’ai avec Sellal. Je suis le chef de cabinet du président comment pourrais-je contredire son premier ministre ? »
Ouyahia a jugé vitale une réduction des importations pour faire face à la crise. « Si on ne réduit pas les importations nous irons à la mort », a-t-il insisté, en annonçant que son parti « votera » la loi de finances pour 2016.
« Un seul président qui dirige »
Il a assuré qu’il « n’y a aucun conflit au sommet de l’État. Il y a un seul président qui dirige et qui dispose de tous ses pouvoirs ».
Ouyahia a déclaré que la réconciliation nationale « ne sera ni élargie, ni revue ». « Ce qui se dit sur ce dossier relève de la spéculation ».
TSA
Mezrag et le DRS
Le chef de cabinet du président Bouteflika a estimé que la crise économique « n’était pas le résultat des erreurs du système ». Il a assuré que Madani Mezrag n’a pas l’intention de créer un parti politique. « L’État ne le laissera pas faire », a-t-il lancé, en qualifiant de « normal » les changements opérés au sein du DRS. « Le Groupe d’intervention spéciale (GIS) a été dissout en 2015. Il a été créé en 1989 dans une conjoncture sécuritaire particulière. En 2015, l’Algérie a retrouvé la paix et la sécurité ».
« La sécurité du pays n’est pas menacée »
Ouyahia affirme que la dissolution du GIS (Groupe d’intervention spéciale du DRS) n’aura pas d’impact sur la sécurité du pays. « La sécurité du pays n’est pas menacée par la dissolution de ce corps. Il y a des milliers et des milliers de régiments capables d’intervenir pour la sécurité du pays. Il y a des groupes spéciaux à la police et à la gendarmerie qui sont capables d’intervenir ».
Arrestation du général Hassan
Le patron du RND a toutefois refusé de commenter l’affaire de l’arrestation du général Hassan, ancien chef des troupes antiterroristes du DRS. « Je ne peux pas faire un commentaire sur l’arrestation du général Hassan à qui je souhaite le bien. L’affaire est entre les mains de la justice », a-t-il dit.
« Ce n’est pas une guerre menée par Bouteflika »
Ouyahia a assuré que Bouteflika n’était pas en guerre contre le DRS. « Beaucoup de rumeurs et d’analyses se font autour des changements dans le corps du DRS. Des services sont placés sous l’égide du frère Gaid Salah que je respecte et qui est très actif sur le terrain. Il n’y a pas de lecture à faire. Ce n’est pas une guerre menée par Bouteflika ».
« Je n’ai pas commis un crime »
Sur son initiative de constituer un front avec le FLN, TAJ et le MPA, le chef du RND a estimé qu’ « il n’avait pas commis un crime en l’annonçant ». Cette initiative n’a pas été acceptée par le secrétaire général du FLN Amar Saâdani. « Saâdani a émis des réserves il est libre. Mais il est important de savoir que nous menons le même combat avec le FLN ». « On n’a pas reculé sur cette initiative », a-t-il assuré, en se montrant ouvert au dialogue : « Le FLN veut procéder autrement. Au RND on reste ouvert. On n’accorde pas beaucoup d’importance au détails ».
« On ira droit au mur si… »
Le patron du RND a abordé la crise économique qui frappe le pays, conséquence de la chute des prix du pétrole, en se prononçant contre le recours à l’endettement extérieur. « Au RND, on aura mal au cœur au cas où cette décision est prise », a-t-il avoué, en estimant qu’ «aucun pays n’a donné autant de facilitations aux investisseurs. Mais en Algérie, il y a la corruption et la bureaucratie ». Pour Ouyahia, les Algériens ne « travaillent pas assez ».
Ouyahia plaide aussi contre le retour du crédit à la consommation qu’il a interdit en 2009 et que le gouvernement Sellal veut réintroduire. « On aura un pincement au cœur. C’est une solution facile ».
Le patron du RND met en garde contre l’inaction du gouvernement. « On ira droit au mur si on ne revoit pas certains aspects et si on ne diminue pas les importations », prévient-il, en précisant qu’il n’était pas contre Sellal.
« Je ne suis pas contre Sellal »
« Je ne suis pas contre Sellal. Au delà de la relation personnelle que j’ai avec Sellal. Je suis le chef de cabinet du président comment pourrais-je contredire son premier ministre ? »
Ouyahia a jugé vitale une réduction des importations pour faire face à la crise. « Si on ne réduit pas les importations nous irons à la mort », a-t-il insisté, en annonçant que son parti « votera » la loi de finances pour 2016.
« Un seul président qui dirige »
Il a assuré qu’il « n’y a aucun conflit au sommet de l’État. Il y a un seul président qui dirige et qui dispose de tous ses pouvoirs ».
Ouyahia a déclaré que la réconciliation nationale « ne sera ni élargie, ni revue ». « Ce qui se dit sur ce dossier relève de la spéculation ».
TSA
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