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Négociations avec Peugeot : L’exportation du tiers de la production exigée

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  • Négociations avec Peugeot : L’exportation du tiers de la production exigée

    Négociations avec Peugeot : L’exportation du tiers de la production exigée

    El Watan - le 14.09.15 | 10h00 Réagissez


    Les négociations avec le groupe PSA Peugeot-Citroën, en vue de l’implantation en Algérie d’une usine de fabrication de véhicules, semblent avancer à grands pas.


    Une réunion à huis clos se tiendra aujourd’hui à Alger entre le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et le représentant spécial pour les relations franco-algériennes, Jean-Louis Bianco. Si la réunion a pour objectif de préparer, principalement, la tenue des travaux du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) prévus le mois prochain, il s’agit surtout de faire le point sur la future usine algérienne de Peugeot, croit-on savoir de source proche du dossier.

    Le ministre en charge du secteur avait annoncé, dès le début des négociations, «suivies de près par le Premier ministre», que le gouvernement veut lancer ce projet sur le principe de le faire intégrer dans le pôle automobile en construction à Oran, où Renault bouclera, dans quelques semaines, une année d’activité.

    Il n’en demeure pas moins qu’il compte, cette fois-ci, aller vers un «vrai projet industriel» et éviter les erreurs commises dans les négociations avec la marque au losange. Il s’agira ainsi d’exiger de Peugeot de porter sa capacité de production annuelle de 75 000 véhicules, comme proposé, à 90 000, voire 100 000 véhicules/an, avec comme objectif à moyen terme d’atteindre une capacité de 200 000 véhicules/an.

    Plus exigeant encore, le gouvernement compte rejeter la clause imposant l’écoulement du produit exclusivement sur le marché local et devrait demander au constructeur français de consacrer le tiers de la production à l’export. Afin de renforcer l’activité du tissu de PME sous-traitantes déjà implantées dans la région et encourager d’autres opérateurs nationaux et étrangers à s’y installer, le taux d’intégration exigé ne devrait pas se situer en dessous de 40%.

    Les négociations, qui portent aussi sur la fabrication de trois modèles du groupe PSA Peugeot Citroën, à savoir «la Citroën C-Elysée, la Peugeot 301 et la Peugeot 208 devraient également concerner un quatrième modèle, en l’occurrence la Peugeot 308», nous dit-on encore. En juin dernier, la marque au lion avait annoncé le lancement d’un projet de construction d’une usine au Maroc (Kenitra), sur la côte ouest du pays. Cette dernière entrera en production en 2019, avec une capacité de production initiale de 90 000 moteurs et véhicules par an. A terme, la production devrait atteindre 200 000 unités par an.

    L’Algérie voudrait en faire autant avec son partenaire français et entend, pour cela, comme dans toute négociation, placer la barre plus haut.

    Mechti Lyès
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Et s'il y a pas suffisamment d'exportation, ils vont fermer l'usine, où ils vont interdire le rapatriement des dividendes!!! Nos négociateurs ou nos journaliste sont parfois d'un ridicule!!!
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Je confirme....les négociateurs algériens vivent vraiment dans un autre monde...complètement déconnecté de la réalité....

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      • #4
        Si le tiers de la production est retenu , la sécurité des Algériens y gagnera.

        Les airs bag seront en quantité suffisante et grâce à l'ESP les conducteurs ne feront plus d'embardées mortelles pour eux et souvent pour d"autres innocents.

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        • #5
          Vouloir exporter c'est bien sur légitime...mais cela ne se décrète pas..s'il y a sur place un écosystème de sous traitants et si le taux d’intégration augmente, l'usine deviendra compétitive et la chose se fera naturellement...
          commencer à poser ce genre de conditions alors que le terrain est presque vierge ne me semble pas être la meilleure façon de négocier.
          Dernière modification par rodmaroc, 14 septembre 2015, 16h44.

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          • #6
            Ouvrir la frontière ouest et vendre au Maroc !

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            • #7
              il ne devrait y'avoir même pas une obligation d'écouler sur le marché national la camelotte française frabriquée sur place , auquel cas , cette usine n'a plus aucune utilité d'autant plus qu'en face,elle carbure à plein régime pour l'exportation.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                s'il y a sur place un écosystème de sous traitants et si le taux d’intégration augmente, l'usine deviendra compétitive et la chose se fera naturellement...
                Rod ,il n'ya pas au maroc d'écosystéme local de sous traitants et pourtant l'usine est bien là et elle travaille avec ses partenaires européens , donc le problème ne se situe pas à ce niveau.
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  je les imagine bien en 2022 nous annoncé dernahaaaa et nous sortir une 206 "fabriqué" avec une cadence de deux voitures et demi par jour !

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                  • #10
                    Rod ,il n'ya pas au maroc d'écosystéme local de sous traitants et pourtant l'usine est bien là et elle travaille avec ses partenaires européens , donc le problème ne se situe pas à ce niveau.
                    Ah non Xenon, il y avait déjà un petit quelque chose...avant l'installation de l'usine Renault de Tanger, la Somaca exportait déjà des voitures vers l’Europe avec un taux d’intégration de 45% je crois,. donc il y avait des sous traitants sur place...c'est un élément important dans le choix du constructeur..aujourd'hui, le nombre de sous traitant a logiquement augmenté avec l'installation de l'usine Renault et il continuera d'augmenter avec l'installation de Peugeot...c'est un processus qui prend du temps.
                    En fait, l'idée que je voulais développer est la suivante: le tissu des sous traitants et l'écosystème industriel se construit au fur et à mesure..c'est forcement étalé dans le temps...ça ne se décrète pas.

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                    • #11
                      Ah non Xenon, il y avait déjà un petit quelque chose...avant l'installation de l'usine Renault de Tanger, la Somaca
                      en algérie aussi il y'a ce petit quelque chose qui s'appelle Sonacome.
                      exportait déjà des voitures vers l’Europe avec un taux d’intégration de 45% je crois,.
                      Oui j'veux bien te croire (bien que je n'ai jamais vu de voiture Somaca) ,il en reste que sur les quelques dizaines de sous traitants travaillant pour Renault Tanger,il n'y ne a que deux qui soient marocains, tout le reste sont des partenaires Européens traditionels qui ont ouvert des filiales au Maroc. (lu dans un journal marocain).

                      En fait, l'idée que je voulais développer est la suivante: le tissu des sous traitants et l'écosystème industriel se construit au fur et à mesure..c'est forcement étalé dans le temps...ça ne se décrète pas.
                      Oui sur ce point je suis tout à fait d'accord avec toi.
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                      • #12
                        Oui j'veux bien te croire (bien que je n'ai jamais vu de voiture Somaca) ,il en reste que sur les quelques dizaines de sous traitants travaillant pour Renault Tanger,il n'y ne a que deux qui soient marocains, tout le reste sont des partenaires Européens traditionnels qui ont ouvert des filiales au Maroc. (lu dans un journal marocain).
                        Ah je comprend ce que tu veux dire...en fait, lorsque j'affirme qu'il y a des sous traitants locaux, je ne veux pas dire par là que le capital de ces entreprises appartient à des marocains..le standard c'est: l'usine du sous traitant se trouve à coté de l'usine du constructeur (pour réduire les couts logistiques).
                        le taux d’intégration dans les standards internationaux n'a rien à voir la nationalité des entreprises..il suffit qu'elles soient installées dans le pays.

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                        • #13
                          ça rappelle la fameuse "industrie industrialisante chère à De Bernis ........
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                          • #14
                            Ah je comprend ce que tu veux dire...en fait, lorsque j'affirme qu'il y a des sous traitants locaux, je ne veux pas dire par là que le capital de ces entreprises appartient à des marocains..le standard c'est: l'usine du sous traitant se trouve à coté de l'usine du constructeur (pour réduire les couts logistiques).
                            le taux d’intégration dans les standards internationaux n'a rien à voir la nationalité des entreprises..il suffit qu'elles soient installées dans le pays.
                            sahaa..
                            désolé,j'avais compris que tu laissais entendre qu'il y'avait déjà des sous traitant sur place (ou une partie) avant l'installation de Renault à Tanger et que cette dernière a travaillé avec eux et continue de le faire..
                            si Peugeot s'installe,ses partenaires suivront naturellement.
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15

                              Rod ,il n'ya pas au maroc d'écosystéme local de sous traitants et pourtant l'usine est bien là et elle travaille avec ses partenaires européens , donc le problème ne se situe pas à ce niveau.
                              Mon pauvre Xenon où voit tu un écosystème dans un tissu industriel ?

                              Un pneu peut il interférer sur la vie d'une pédale de frein pour rendre un joint homocinétique plus efficace.

                              Vaut mieux vous en tenir - les divers pseudo - à votre peu de vocabulaire médical.
                              Dernière modification par KHORE, 14 septembre 2015, 19h56.

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