C'est sur le site électronique appartenant à son fils Algérie Patriotique que le général en retraite, ex-ministre de la défense publie une lettre ouverte comme réponse à Khaled Ziari qui l'a accusé de massacrer les manifestants en octobre 88 lui et l'ex-patron du DRS «Pour les tueries d'octobre 88, s’il y a bien quelqu'un qui devrait être jugé par un tribunal populaire, c'est bel et bien l'ex-soldat de l'armée française, le sinistre général Nezzar».
Pour Khaled Nezzar, Ziari n'est qu'un « Un poltron, un couard, un pleutre, un péteux, une poule mouillée, et j’en passe… Ah ! J’en oublie un ; celui-là vous va très bien : vous êtes un Lâche avec un grand «L» » pour ces propos contre le général mis en retraite par Bouteflika : «S’il y a bien quelqu'un qui a une très grande responsabilité dans la destruction du pays et les atteintes aux droits de l'Homme, c'est bel et bien, l'ex-patron du DRS, le fameux Mediene qui devrait être jugé par un tribunal populaire».
L’ex-ministre de la Défense de 1990 à 1993 poursuit en faisant une révélation sur les événements d’octobre
1988 : « Sachez qu’un grand nom que vous chérissez et que chérissent beaucoup de vos pairs – c’était mon responsable direct – s’est fait éjecter manu militari par moi-même parce qu’il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants », écrit Khaled Nezzar dans sa lettre, évoquant certainement le général Abdallah Belhouchet, chef d’état-major de l’ANP destitué à la même période. « Cet incident s’est déroulé dans la salle des opérations en présence de l’ensemble des officiers et des personnels qui en étaient témoins », précise-t-il.
« M’accuser d’avoir ‘’massacré les manifestants’’ en octobre 1988, c’est insulter ces jeunes conscrits que vous prenez, sans le dire, pour des machines à tuer pour peu qu’ils en eussent reçu l’ordre », poursuit Nezzar dans sa lettre. « Et alors même que je multipliais les consignes verbales et écrites pour éviter tout débordement, il s’en trouva qui, habitués à la manigance et la conspiration au sein de la hiérarchie militaire, allèrent jusqu’à fantasmer sur une présumée tentative de putsch, bien que l’action fût clairement ordonnée par le Président lui-même », ajoute le général Nezzar, qui fut par la suite le principal artisan du coup d’état de janvier 1992 interrompant le processus électoral.
Par ailleurs dans sa lettre, le général Nezzar prend la défense de l’ex-patron du DRS, le général Toufik, lui aussi cible d’une attaque de la part de Ziari. « Le général Toufik n’est pas une ‘’ambulance’’, il est d’une autre trempe ; celle que vous ne pouvez jamais espérer atteindre quoi que vous en pensiez ou écriviez », affirme Nezza
algerie patriotique
Pour Khaled Nezzar, Ziari n'est qu'un « Un poltron, un couard, un pleutre, un péteux, une poule mouillée, et j’en passe… Ah ! J’en oublie un ; celui-là vous va très bien : vous êtes un Lâche avec un grand «L» » pour ces propos contre le général mis en retraite par Bouteflika : «S’il y a bien quelqu'un qui a une très grande responsabilité dans la destruction du pays et les atteintes aux droits de l'Homme, c'est bel et bien, l'ex-patron du DRS, le fameux Mediene qui devrait être jugé par un tribunal populaire».
L’ex-ministre de la Défense de 1990 à 1993 poursuit en faisant une révélation sur les événements d’octobre
1988 : « Sachez qu’un grand nom que vous chérissez et que chérissent beaucoup de vos pairs – c’était mon responsable direct – s’est fait éjecter manu militari par moi-même parce qu’il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants », écrit Khaled Nezzar dans sa lettre, évoquant certainement le général Abdallah Belhouchet, chef d’état-major de l’ANP destitué à la même période. « Cet incident s’est déroulé dans la salle des opérations en présence de l’ensemble des officiers et des personnels qui en étaient témoins », précise-t-il.
« M’accuser d’avoir ‘’massacré les manifestants’’ en octobre 1988, c’est insulter ces jeunes conscrits que vous prenez, sans le dire, pour des machines à tuer pour peu qu’ils en eussent reçu l’ordre », poursuit Nezzar dans sa lettre. « Et alors même que je multipliais les consignes verbales et écrites pour éviter tout débordement, il s’en trouva qui, habitués à la manigance et la conspiration au sein de la hiérarchie militaire, allèrent jusqu’à fantasmer sur une présumée tentative de putsch, bien que l’action fût clairement ordonnée par le Président lui-même », ajoute le général Nezzar, qui fut par la suite le principal artisan du coup d’état de janvier 1992 interrompant le processus électoral.
Par ailleurs dans sa lettre, le général Nezzar prend la défense de l’ex-patron du DRS, le général Toufik, lui aussi cible d’une attaque de la part de Ziari. « Le général Toufik n’est pas une ‘’ambulance’’, il est d’une autre trempe ; celle que vous ne pouvez jamais espérer atteindre quoi que vous en pensiez ou écriviez », affirme Nezza
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