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La gendarmerie analyse le suicide en Algérie

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  • La gendarmerie analyse le suicide en Algérie

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    Les chiffres de la gendarmerie sur le suicide en Algérie indiquent qu’il y a eu pas moins de 203 tentatives de suicide pendant les 11 premiers mois de l’année.
    samedi 16 décembre 2006.
    Afin de faire parler les chiffres, la population concernée par le phénomène du suicide en Algérie a été répartie selon différents critères. À savoir le sexe, les villes, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et, enfin, les causes du suicide lorsqu’elles sont connues. La lecture des tableaux permet de tirer certaines conclusions. En premier lieu, la répartition par sexe révèle que les hommes “réussissent” trois fois plus leur suicide que les femmes.

    Sur les 120 hommes à avoir tenté de se suicider en Algérie, ils sont 83 à avoir réussi alors que sur les 86 femmes a avoir essayé, elles ne sont que 29 à avoir atteint l’objectif recherché. Ceci s’explique par le choix des moyens utilisés pour mettre fin à leurs jours. Selon les psychologues, les hommes ont un rapport violent avec la mort, ce qui implique des choix radicaux tels que la pendaison, sauter d’une certaine hauteur, une balle dans la tête... tandis que les femmes ont plus souvent recours à la médication ou à s’ouvrir les veines par exemple.

    En second lieu, la répartition par villes montre que le suicide ne touche plus les zones rurales d’Algérie, mais les petites et moyennes agglomérations. Les plus grands nombres de suicide ont été enregistrés à Bouira, Tizi Ouzou, AÏn Defla, Batna, Skikda, Mostaganem, Tlemcen et Mila. En troisième lieu, on remarque que la tranche d’âge la plus touchée par le phénomène est celle s’étendant entre 18 et 45 ans. Les adolescents ne sont plus la proie favorite. Le suicide n’est plus à considérer comme étant un acte inconscient, mais plutôt comme un acte motivé.

    En quatrième lieu, la répartition selon la catégorie socioprofessionnelle révèle très nettement que 90% des suicides et tentatives de suicide concernent les chômeurs. Il est donc clair que ce phénomène est étroitement lié à des raisons économiques. D’ailleurs, au vu de la répartition selon la cause de suicide, on remarque que les problèmes familiaux, mentaux et de dépressions nerveuses sont placés au bas de la liste. Dans près de 60% des cas de suicide, les raisons ne sont pas connues, probablement étouffées par les familles qui craignent des répercussions sociales.

    Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
    D’après Liberté
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