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Les inquiétudes d'un algérien

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  • #16
    Je veux être rassuré que le navire Algérie est bien dirigé, qu'il ne vogue pas au gré des courants et qu'il ne risque pas d'échouer sur des récifs périlleux.
    C'est pour cela que je m'inquiète ...
    y a pas de quoi vraiment s'inquiété ....ça a toujours marché avec "qoudret rabi" ...y a pas de raison que ça s’arrête..." qoudrette rabi " est infinie
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #17
      Salam tous le monde
      Je comprends tout à fait ton ressenti Gétule, hélas la question n’est pas aussi simple à résoudre il manque une donnée fondamentale à ton équation la maturité du Peuple !!!
      Car vois tu l’homme pense mais ne pense pas a vide, il n’est pas né pur esprit, et il ne le sera jamais, il sait penser juste ce qu’il ressent, entend, désir, mais l’homme devient ce que la société fait de lui comme disait Rousseau, il ne comprend les choses que selon l’enseignement dont on lui a dispensé

      Tu appel de tes vœux l’application de l’article 88 par le conseil constitutionnel , est-ce que ce conseil a une force autre que des hommes qui appartiennent a ce système mafieux pour leur faire fonctionner, hélas non , Montesquieu disait « ce sont les chefs des Républiques qui font les institutions , et c’est ensuite l’institution qui forme les chefs des républiques », je crains qu’il ai tout résumé dans sa citation de notre état des choses aujourd’hui

      Il faut savoir que pour qu’un Peuple naissant pût gouter les saines maximes de la politique et suivre les règles fondamentales de la raison d’Etat , il faudrait que l’effet pût devenir la cause que l’esprit social qui doit être l’ouvrage de l’institution présidât à l’institution même et les hommes fussent avant les lois ce qu’ils doivent devenir par elle, ainsi donc le législateur ne pouvant employer ni la force , ni le raisonnement , c’est une nécessité qu’il recoure à une autorité d’un autre ordre qui puisse entrainer sans violence , et persuader sans convaincre
      Nos souverains d’hier et d’aujourd’hui croient qu’avec la force ils peuvent contenir le peuple , ceci n’est qu’illusion , car le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoirs, la force est une puissance physique , aucune moralité ne peut en résulter de ses effets, céder à la force est un acte de nécessité non de volonté, c’est uniquement un acte de prudence ou de survie mais en aucun cas un devoir

      Maintenant comme croient certaines personnes qui accourent au pouvoir, si le plus fort a toujours raison, beaucoup de nos compatriotes accourent pour se courber devant le pouvoir et les généraux afin de faire en sorte d’être parmi les forts, or qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force casse ? S’il faut obéir par force, on n’a pas besoin d’obéir par devoir, et c’est cette clairvoyance qui manque à notre Peuple tout échelon social confondue

      La souveraineté est inaliénable si c’est l’exercice d’une volonté générale soit le peuple, mais si la souveraineté n’appartient qu’a un souverain représenté par lui-même, alors le pouvoir peut bien se transmettre mais non la volonté du peuple, car la volonté particulière d’un souverain tend par nature aux préférences personnel, mais la volonté générale soit du peuple tend à l’égalité
      La notion d’égalité de droit et la justice qu’elle produit dérivent de la préférence que chacun se donne et par conséquent de la nature de l’homme que la volonté générale pour être vraiment, doit partir de tous pour s’appliquer à tous et qu’elle perd sa rectitude lorsqu’elle tend à quelque objet individuel et déterminé, parce qu’alors jugeant de ce qui nous est étranger nous n’avons aucun vrai principe d’équité qui nous guide

      Il s’agit de rechercher ce que le droit permet avec ce que l’intérêt prescrit afin que la justice et l’utilité ne se trouve point divisé, Il est pour les nations comme pour les hommes un temps de maturité qu’il faut attendre avant de les soumettre à des lois, mais la maturité d’un peuple n’est pas toujours facile à connaitre et si on le préviens , l’ouvrage est manqué

      la question n'est pas si simple a traiter Getule

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