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Confessions d'un assassin économique

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    Confessions d'un assassin économique

    Le contrôle des pays par la dette. Voici un témoignage étonnant concernant les Révélations sur la manipulation des économies du monde par les Etats-Unis. Ces révélations sont faites par John Perkins (né en 1945 à Hanover dans le New Hampshire aux États Unis). John Perkins est un économiste, un écrivain et un activiste social et écologique. Il est surtout connu pour son récent ouvrage Confessions of an Economic Hitman, traduit en français par Les Confessions d’un assassin économique. John Perkins est un de ces tueurs de l'ombre "repenti".



    Retranscription de la bande-son de la vidéo indiquée ci-dessus :

    "La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés, et les intérêts sont ses munitions principales. Et comme la majorité vit ignorante de cette réalité, les banques, en association (collusion) avec les gouvernements et les corporations, continuent à perfectionner et à étendre leur tactique de guerre économique générant de nouvelles bases, telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire international (FMI), tout en inventant un nouveau type de soldat : la naissance de l'assassin économique. « Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L'une par l'épée. L'autre par la dette. » John Adams 1735-1826. Nous, assassins économiques, sommes les réels responsables dans la création du premier véritable empire global. Et nous travaillons de nombreuses façons différentes. Mais, peut-être que la plus commune est que nous identifions un pays détenant des ressources, comme le pétrole ; alors nous arrangeons un énorme prêt pour ce pays auprès de la Banque Mondiale ou l'une de ses organisations-soeurs. Mais l'argent ne va jamais réellement au pays. A la place, il est utilisé par nos grosses corporations pour construire des projets d'infrastructures dans ce pays : centrales énergétiques, parcs industriels, ports... Des choses qui profitent à quelques personnes riches dans ce pays, en plus de nos propres corporations. Mais certes pas à la majorité des gens. Dans tous les cas, les gens, l'ensemble du pays conserve une dette énorme. C'est tellement une grosse dette qu'ils ne peuvent payer, et ça fait partie du plan... Ils ne peuvent pas la rembourser ! Et donc, à un moment, nous, assassins économiques, revenons auprès d'eux et disons : " Ecoutez, vous nous devez énormément d'argent. Vous ne pouvez pas payer votre dette. Alors, vendez votre pétrole très bon marché pour nos compagnies pétrolières." "Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays " ou " envoyez des troupes pour supporter les nôtres ", à un endroit du monde comme l'Irak ou " votez avec nous dans le prochain vote aux Nations Unies ". Pour que leurs compagnies d'électricité deviennent privatisées et leur eau et système de canalisation soient privatisés et vendus aux sociétés étasuniennes ou autres sociétés multinationales. Donc, il y a une multitude de choses, et c'est si typique, la manière dont le FMI et la Banque Mondiale travaillent ; ils mettent un pays en dette, et c'est une dette si grosse qu'elle ne peut être remboursée ! Après quoi, elles offrent de financer à nouveau cette dette et se faire payer plus d'intérêts. Et vous demandez... Ce quiproquo que vous appelez "conditionnalité" (ndt: terme du FMI désignant « certaines exigences ») ou de " bonne administration " ( ndt: "good governance", aussi du FMI ) , ce qui signifie qu'ils doivent vendre leurs ressources, incluant plusieurs de leurs services sociaux, leurs sociétés de maintenance, leurs systèmes scolaires parfois leurs systèmes pénaux, leurs systèmes d'assurance... à des sociétés étrangères . Donc, c'est un double, triple, quadruple revers dévastateur.
    [Exemples] IRAN - 1953 Le besoin d'un tueur à gage économique est né au début des années 1950 alors que Mossadegh [Dr. Mohammad Mossadegh, Premier Ministre d'Iran de 1951 à 1953] venait d'être démocratiquement élu en Iran... Il était considéré comme "l'espoir pour la Démocratie" dans le Moyen-Orient comme dans le monde entier. Il était l'homme de l'année selon le Time Magazine. Mais, une chose qu'il a apportée et fini par appliquer était l'idée que les compagnies pétrolières étrangères devaient payer le peuple iranien bien plus pour son pétrole qu'elles ne le faisaient et que les Iraniens devraient profiter de leur propre pétrole. Politique étrange. Nous n'aimions pas ça, bien sûr, mais nous étions anxieux de faire ce que nous faisions normalement, qui est d'envoyer les militaires. A la place, nous avons envoyé un agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt. Et Kermit y alla avec quelques millions de dollars, et ce fut très très efficace. Et dans un court laps de temps, il réussit à faire renverser Mossadegh et fit entrer le Shah d'Iran pour le remplacer... qui a toujours été favorable au pétrole, et c'était véritablement efficace. RÉVOLTE EN IRAN : " La foule renverse le tyran. Les officiers de l'armée annoncent que Mossadegh a capitulé et que son régime de dictature implicite en Iran est terminé. Des photos du Shah sont exhibées dans les rues alors que l'opinion se renverse. Le Shah, de retour est bien accueilli. " [actualités télévisées de l'époque]. Donc, de retour aux États-Unis, à Washington, les gens ont observé et dit : "ouah, c'était facile et bon marché". Donc ceci a établi une toute autre manière de manipuler des pays, de créer un empire. Le seul problème avec Roosevelt était qu'il était un agent officiel de la CIA et s'il avait été pris, les conséquences auraient été dramatiques. Donc très rapidement, à ce moment, la décision fut prise d'utiliser des consultants privés pour passer l'argent depuis la Banque Mondiale ou le FMI ou l'une des autres agences équivalentes, de faire appel à des gens comme moi, qui travaillons pour des sociétés privées, afin que, si nous étions pris, il n'y ait pas de conséquences gouvernementales. GUATEMALA- 1954. Lorsque Arbenz [Jacobo Arbenz Guzman - Président du Guatemala de 1951 à 1954] est devenu Président du Guatemala, le pays était sous le joug de la société United Fruit et les grandes corporations internationales. Et Arbenz a utilisé cette annonce qui disait : " Nous voulons redonner la terre au peuple". Et une fois qu'il prit le pouvoir, il mit en place une politique qui aurait réalisé exactement ça : redonner au peuple les droits sur la terre. " United Fruit" n'apprécia pas beaucoup ça, et ils embauchèrent alors une entreprise de relations publiques pour convaincre le peuple des États-Unis, les citoyens des États-Unis, la presse des États-Unis et le congrès des États-Unis qu'Arbenz était un pantin soviétique et que si nous lui permettions de rester au pouvoir, les soviétiques auraient un pied dans cet hémisphère. Et, à cette période, il y avait une énorme peur chez tout un chacun de la terreur rouge, la terreur communiste. Donc, pour faire bref, de cette campagne de relations publiques émergea un engagement de la part de la CIA et des militaires pour destituer cet homme. Et en fait, nous l'avons fait. Nous avons envoyé des avions, des soldats, des "chacals"; nous avons envoyé tout le nécessaire pour le faire sortir. Et nous l'avons sorti. Et aussitôt qu'il fut relevé de ses fonctions, le nouveau gus, qui le remplaça, rétablit tout pour les grosses corporations internationales, United Fruit incluse. ÉQUATEUR - 1981 l'Équateur, a très longtemps été gouverné par des dictateurs pro-étasuniens, souvent relativement brutaux. Il a alors été décidé qu'il y aurait une véritable élection démocratique. Jaime Roldos [Jaime Roldos Aguilera - Président de l'Équateur de 1979 à 1981] concourut et son objectif principal, disait-il, en tant que président serait de faire en sorte que les ressources de l'Équateur soient utilisées pour aider le peuple. Et il gagna ! Atterrant. Avec plus de voix que n'importe qui pour n'importe quoi en Équateur. Et il commença à appliquer ces politiques, pour s'assurer que les profits du pétrole soient pour aider le peuple. Eh bien... Nous ne l'avons pas apprécié aux États-Unis. Et j'ai été envoyé comme l'un des assassins économiques pour changer Roldos. Pour le corrompre. Pour le rapprocher... Pour lui faire savoir... Vous savez."Tu peux devenir très riche, si toi et ta famille jouez selon nos règles. Mais si vous continuez à appliquer cette politique que vous avez promis... humm... Vous allez partir." Il ne voulait rien savoir. Il a été assassiné. Aussitôt que l'avion s'écrasa, toute la zone a été bouclée. Les seules personnes autorisées étaient les militaires étasuniens d'une base proche et quelques militaires équatoriens. Quand une investigation fut lancée, deux des témoins-clés moururent dans un accident de voiture avant d'avoir une chance de témoigner. Un tas de choses très très étranges se sont passées autour de l'assassinat de Jaime Roldos. Je n'avais, comme la plupart des gens qui ont observé le cas, absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un assassinat. Et, bien sûr, dans ma position d'assassin économique, je m'attendais toujours à ce que quelque chose arrive à Jaime, que ce soit à un coup d'État ou un assassinat, je n'étais pas sûr, mais qu'il serait défait car il ne se laissait pas corrompre, il ne se serait jamais permis d'être corrompu de la manière que nous voulions.


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    Dernière modification par choucha, 18 novembre 2015, 13h54.

  • #2
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    PANAMA - 1981 Omar Torrijos, le Président du Panama [de 1968 à 1981], était l'une de mes personnes favorites. Je l'appréciais beaucoup. Il était très charismatique. C'était un type qui voulait vraiment aider son pays. Et quand j'ai essayé de l'acheter ou de le corrompre, il dit : " Écoute, John - il m'appelait Juanito - Il dit :" Écoute Juanito, je n'ai pas besoin d'argent. Ce dont j'ai réellement besoin c'est que mon pays soit traité décemment. J'ai besoin que les États-Unis paient la dette qu'ils doivent à mon peuple pour tous les dégâts que vous avez causés ici. J'ai besoin d'être dans une position où je puisse aider les autres pays latino-américains à gagner leur indépendance et d'être libérés de cette terrible présence venant du nord. Vous nous exploitez terriblement. J'ai besoin que le canal du Panama revienne dans les mains du peuple panaméen. C'est tout ce que je veux. Donc, laisse-moi tranquille, n'essaie pas de m'acheter". On était en 1981, et, en mai, Jaime Roldos se faisait assassiner. Et Omar Torrijos était parfaitement au courant de ça. Il rassembla sa famille et dit : " Je suis probablement le prochain, mais ça ne fait rien car j'ai réalisé ce pourquoi je suis venu ici. J'ai renégocié le canal. Le canal sera désormais entre nos mains, nous avons fini de négocier le traité avec Jimmy Carter. "En juin de la même année, deux mois plus tard, il s'écrasa aussi dans un accident d'avion qui, il n'y a pas de doute, fut exécuté par les "chacals" commandités par la CIA. Une énorme quantité de preuves dont celle qu'un des agents de sécurité de Torrijos lui donna, au dernier moment, alors qu'il montait dans l'avion, un magnétophone. Un petit magnétophone qui contenait une bombe. VENEZUELA - 2002 C'est intéressant pour moi à quel point ce système a continué presque de la même manière pendant des années et des années, hormis que les assassins économiques soient devenus plus de plus en plus au point. Puis, nous avons fait face à, très récemment, ce qui s'est passé au Venezuela. En 1998, Hugo Chavez se fait élire Président, succédant à une longue lignée de présidents qui ont été très corrompus et qui ont littéralement détruit l'économie du pays. Et Chavez fut élu au milieu de ça. Chavez se dressa face aux États-Unis et il le fit principalement en demandant que le pétrole vénézuélien soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien. Eh bien... Nous n'aimions pas ça aux États-Unis. Alors, en 2002, un coup d'État fut arrangé. Il n'y a pas de doute pour moi, ni pour la plupart des gens, que la CIA était derrière ce coup. La manière dont ce coup a été fomenté était très caractéristique de ce que Kermit Roosevelt a fait en Iran. De payer des gens pour sortir dans la rue, pour troubler, pour protester, pour dire que Chavez était très impopulaire. Vous savez, si vous faites appel à quelques milliers de personnes pour faire ça, la télévision peut donner l'impression qu'il s'agit de tout le pays et les choses commencent à bourgeonner. Excepté que, dans le cas de Chavez, il a été assez intelligent et le peuple était si fortement pour lui qu'ils l'ont surmonté. Ce qui fut un moment phénoménal dans l'histoire de l'Amérique Latine. IRAK - 2003 L’Irak, effectivement, est l'exemple parfait de la façon dont le système entier fonctionne. Donc, nous, assassins économiques, sommes la première ligne de défense. Nous entrons, nous essayons de corrompre les gouvernements et de leur faire accepter des prêts énormes, qui sont alors utilisés comme moyens de les posséder littéralement. Si nous échouons, comme j'ai échoué au Panama avec Omar Torrijos et en Équateur avec Jaime Roldos, des gens qui ont refusé d'être corrompus, alors la seconde ligne de défense est d'envoyer des "chacals". Et, soit les chacals renversent les gouvernements, soit ils assassinent. Et une fois que c'est arrivé et qu'un nouveau gouvernement est mis en place, il sera au garde-à-vous car le nouveau président sait ce qui arrivera s'il s'en écarte. Dans le cas de l'Irak, ces deux moyens ont échoué. Les assassins économiques n'ont pas été capables de percer Saddam Hussein. Nous avons essayé avec acharnement, nous avons essayé de lui faire accepter un marché très similaire à ce que la famille princière Ibn Saoud a accepté en Arabie Saoudite mais il ne l'a pas accepté. Et donc, les "chacals" ont débarqué pour l'arracher. Ils n'ont pas réussi. Sa sécurité était très bonne. Après tout, il a, à un moment, travaillé pour la CIA. Il avait été embauché pour assassiner un ancien président d'Irak et a échoué mais il connaissait le système. Donc, en 1991, nous avons envoyé des troupes et nous avons détruit la défense irakienne. Puis nous avons présumé à ce moment que Saddam Hussein se dévoilerait. Nous aurions pu, bien sûr, l'extraire à ce moment mais nous ne le voulions pas. Il est le genre d'homme fort que nous aimons. Il contrôle son peuple. Nous pensions qu'il contrôlerait les Kurdes et qu'il garderait les Iraniens dans leur frontière et continuerait à extraire du pétrole pour nous. Et qu'une fois après avoir détruit son armée, qu'il se dévoilerait. Donc, les assassins économiques y retournèrent dans les années 90. Sans succès. S'ils avaient réussi, il serait encore au pouvoir du pays. Nous lui aurions vendu tous les avions de combat qu'il voulait et tout ce qu'il voulait, mais ils n'y arrivèrent pas. Ils échouèrent. Les chacals n'arrivèrent pas à le récupérer à nouveau, alors nous y avons envoyé l'armée encore une fois et cette fois, nous avons fait la totale et nous l'avons retiré. Et par la même occasion, nous avons créé pour nous-mêmes quelques affaires de construction très très lucratives pour reconstruire le pays que nous avions réellement détruit. Halliburton : Ce qui est une véritable affaire pour qui détient des sociétés en bâtiment, de grosses sociétés. Donc, l'Irak montre les trois étapes : les assassins économiques y ont échoué, les chacals y ont échoué. Et comme mesure finale, l'armée s'y est rendue. Et c'est de cette manière que nous avons réellement construit un empire. Mais nous l'avons fait subtilement. C'est clandestin. Tous les empires du passé ont été érigés par l'armée et tout le monde savait qu'ils étaient en train de les construire. Les Anglais savaient qu'ils étaient en train de les construire, les Français, les Allemands, les Grecs... Et ils en étaient fiers. Ils avaient toujours quelques excuses telles que propager la civilisation, propager une religion, quelque chose comme ça... Mais ils savaient qu'ils étaient en train de le faire. Pas nous. La majorité de la population aux États-Unis n'a aucune idée que nous vivons pour le bénéfice de l'empire clandestin. Qu'aujourd'hui il y a plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant. Donc vous devez vous poser la question : eh bien, si c'est un empire, alors qui est l'empereur ? Manifestement, le Président des États-Unis n’est pas un empereur. Un empereur est quelqu'un qui n'est pas élu, ne remplit pas un mandat, et ne rend de compte à personne. Donc, vous ne pouvez étiqueter nos présidents de cette façon. Mais nous savons ce que je considère être l'équivalent d'un empereur, et c'est ce que j'appelle la "corporatocratie". La corporatocratie est ce groupe d'individus qui administre les grosses corporations [CIA - World Trade Organization - World Bank-...] Et ils agissent réellement comme les empereurs de cet empire. Ils contrôlent nos médias, soit par la possession directe ou par la publicité. Ils contrôlent la plupart de nos politiciens car ils financent leurs campagnes, soit au travers des corporations ou par des contributions personnelles qui émergent des corporations. Ils ne sont pas élus, ils ne remplissent pas un mandat, ils ne rendent de comptes à personne et, au sommet de la corporatocratie, vous ne pouvez distinguer si la personne travaille pour une société privée où le gouvernement car ils font toujours un mouvement de va-et-vient. Donc, vous avez un type qui est, un moment, le président d'une grosse société en bâtiment, comme Halliburton, et, le moment suivant, il est le vice-président des États-Unis [Dick Cheyney] ou le président qui était dans le négoce du pétrole. Et c'est vrai, que vous ayez des démocrates ou des républicains dans l'administration, vous avez ce mouvement de va-et-vient. Et, dans un sens, notre gouvernement est invisible la plupart du temps, et ses stratégies sont exécutées par nos corporations à un niveau ou à un autre. Et, encore une fois, les stratégies du gouvernement sont essentiellement forgées par la corporatocratie et sont alors présentées aux gouvernements et deviennent des plans gouvernementaux. Il y a une incroyable relation d'intimité. Ce n'est pas une théorie du complot. Ces gens n'ont pas à se regrouper et à comploter pour faire les choses. Ils travaillent tous essentiellement avec un principe fondamental qui est de maximiser les profits sans considérer le coût social et environnemental. Cette opération de manipulation par la corporatocratie au travers des dettes, corruption et renversement politique est appelée : MONDIALISATION. [Globalization en anglais]. Tout comme la Réserve Fédérale garde le public américain dans une position de servitude, au travers de dettes, de l'inflation et des intérêts, la Banque Mondiale et le FMI exécutent ce rôle à l'échelle mondiale. L'arnaque de base est simple : mettez un pays en dette, vous divisez le peuple en querelles. Ou en corrompant le chef de ce pays qui impose des "conditionnalités" ou une "politique d'ajustement structurel" souvent constitué de ceci : la dévaluation monétaire. Lorsque la valeur d'une monnaie chute, il en est de même pour tout ce qui est évalué par elle. Ce qui rend les ressources locales disponibles pour les pays "prédateurs" à une fraction de leur valeur [sucre, coton,...].

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    Dernière modification par choucha, 14 novembre 2015, 19h23.

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    • #3
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      De larges coupes dans les programmes sociaux, incluant en général l'éducation et la santé, compromettant le bien-être et l'intégrité d'une société laissant le public vulnérable à l'exploitation. Privatisation des entreprises publiques, signifie que les systèmes socialement importants peuvent être achetés et régulés par des corporations étrangères pour le profit : par exemple, en 1999, la Banque Mondiale insista pour que le gouvernement bolivien vende le système public d'approvisionnement d'eau de sa troisième ville la plus grande à une société étasunienne "Bechtel". Aussitôt que cela s'est produit, la note d'eau des résidents locaux, déjà appauvris, a grimpé en flèche. Il a fallu attendre une véritable révolte du peuple pour que le contrat avec "Bechtel" soit annulé. Ensuite, il y a la libéralisation des échanges ou l'ouverture de l'économie en retirant toutes les restrictions sur les échanges extérieurs. Ce qui permet un certain nombre de réalisations économiques abusives telle que l'introduction de produits en masse par les sociétés transnationales disloquant la production indigène et ruinant l'économie locale : un exemple est la Jamaïque qui, après avoir accepté des prêts et des "conditionnalités" de la Banque Mondiale , a perdu son plus grand marché de récoltes en raison d'une compétition avec les importations de l'Ouest. Aujourd'hui, d'innombrables agriculteurs sont sans travail car incapables de rivaliser avec les grosses sociétés. Une autre variation est la création de nombreuses fabriques de vêtements, apparemment inaperçues, non régulées, inhumaines qui profitent d'une privatisation économique imposée. Accessoirement, en raison d'une production non régulée, la destruction environnementale et perpétuelle étant donné que les ressources d'un pays sont souvent exploitées dans l'indifférence des corporations tout en générant de larges quantités de pollution intentionnelle. La plus grande affaire environnementale dans l'histoire du monde est à porter au compte de 30 000 Équatoriens et Amazoniens contre Texaco, qui est maintenant détenu par Chevron, donc c'est contre Chevron, mais pour des activités menées par Texaco. Ils ont estimé qu'il y a plus de 18 fois ce que Exxon-Valdès a rejeté sur la côte de l'Alaska. Dans le cas de l'Équateur, ce n'était pas un accident. La compagnie pétrolière l'a fait intentionnellement ; ils savaient qu'ils allaient faire des économies plutôt que de prendre des dispositions appropriées."

      FIN
      Dernière modification par choucha, 14 novembre 2015, 12h52.

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      • #4
        un documentaire déjà posté sur FA ... intéressant... mais dire qu'ils n'ont pas pu tuer Sadam parce qu'ils ne pouvaient pas le différencier de ses sosies c'est un peu...euuh

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        • #5
          "La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts."
          "Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort."
          François Mitterrand
          Commentaire fait lors d'un entretien privé à la fin de sa vie (cité dans Courrier International du 13 Avril 2000)


          Le terrible secret que Mitterand avait découvert et dévoilé avant de mourir


          Dernière modification par choucha, 18 novembre 2015, 17h42.

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          • #6
            La conspiration capitaliste : La réserve fédérale américaine

            On sait tous que c’est l’argent qui gouverne le monde. Mais peu connaissent les mécanismes qui permettent à un groupe restreint d’individus de dominer la planète. La réserve fédérale américaine semble au-dessus de tout soupçon, et c’est pourtant là que réside le secret le mieux gardé du pouvoir des banquiers internationaux. Cette institution, en apparence vénérable et respectable, a mis les Etats-Unis en coupe réglée depuis sa création en 1913.


            Au cours des deux cents dernières années, tandis que le peuple s’affranchissait peu à peu du pouvoir politique des puissants comme les rois et les nobles, quelques grandes familles de banquiers mondiaux créaient de nouvelles dynasties de contrôle politique, soigneusement déguisées sous la forme de groupes bancaires internationaux. Voici quelques noms : Barring, Hambros, Lazard, Erlanger, Schroder, Selingman, Speyer, Mallet, Rothschild et Morgan. Ce qui motivait ces individus était la passion de contrôler le monde par l’argent.
            Sans s’en rendre compte, le peuple est passé sous la coupe de ce pouvoir capitaliste insidieux, mais dont le pouvoir dépasse de très loin celui des souverains du passé. Ce phénomène, qui s’est d’abord produit en Europe, s’est étendu aux Etats-Unis et a conduit à la création en 1913 de la réserve fédérale américaine. C’est d’ailleurs en 1913 que l’impôt sur le revenu a été créé aux USA.

            La réserve fédérale américaine (FED) n’a pratiquement rien à voir avec le gouvernement des Etats-Unis. Elle est formée de douze banques privées, propriété de banques d’affaires privées, contrôlées par les familles bancaires domiciliées dans le monde entier. La réserve fédérale crée de l’argent à partir de rien, le prête au gouvernement contre rémunération, et ne paie pas d’impôt sur le revenu sur les produits de ses placements. Plus les déficits sont importants aux États-Unis, plus la réserve fédérale prête de l’argent et plus elle fait des profits considérables. La dette américaine a ainsi bondi de 1000 milliards de dollars en 1971 à plus de 50000 milliards de dollars aujourd’hui. Les profits de la FED ont donc bondi 50 fois en un quart de siècle. Ces dynasties bancaires, propriétaires privés de la FED savent que tous les gouvernements, quelle que soit leur forme, monarchique ou républicaine, devaient emprunter de l’argent dans les cas d’urgence comme les guerres ou les crises économiques. La guerre d’Irak coûte 3000 milliards de dollars, et profite donc à la FED. La crise des subprime, délibérément provoquée par la FED et Greenspan en 2001, va coûter au bas mot 5200 milliards de dollars pour sauver les deux géants hypothécaires Freddie Mac et Fannie Mae. Encore des profits pour la FED qui prête l’argent au gouvernement américain.

            Quelques politiciens lucides veulent abolir ce pouvoir exorbitant, en éliminant la FED. La FED peut créer de l’argent à partir de rien grâce au fait que depuis 1971 et Nixon, le dollar n’est plus adossé à l’or. Ce que peu savent, c’est que le Président John Kennedy a signé en juin 1963 le décret présidentiel EO 11110 (Executive Order 11110) qui imposait un nouveau système pour se débarrasser de la FED, en adossant le dollar à du métal : l’argent. Des billets de 2 dollars et de 5 dollars furent mis en circulation pour plus de 4 milliards de dollars, un début, et des billets de 10 et 20 dollars furent imprimés. Quelques mois plus tard, Kennedy fut assassiné et le lendemain même, EO 11110 devenait lettre morte et les billets de 2 et 5 dollars immédiatement retirés de la circulation. On pourrait commencer une longue discussion sur les causes de l’assassinat de Kennedy. Pour ma part, la cause vraisemblable est EO 11110 et les déclarations de Kennedy sur la fin de la guerre du Vietnam.

            Les déficits extravagants des Etats-Unis, créés par la non convertibilité du dollar en or et provoqués pour enrichir les propriétaires de la réserve fédérale américaine ont conduit le pays au bord du gouffre économique. Par extension, le monde entier est en crise économique. Le principe de réserve fractionnaire adopté par les banques sous-entend que les déficits doivent s’accumuler pour rembourser les dettes, et donc qu’un taux de croissance minimum soit enregistré d’une année sur l’autre, poussant la consommation.
            Quiconque voudra pousser plus loin et faire des recherches sur le contenu de cet article, comme je les ai faites depuis des années, comprendra la cause première des malheurs du monde : Le groupe des banquiers internationaux qui, entre autres, ont crée la réserve fédérale américaine pour mettre l’économie américaine en coupe réglée. Je dois dire que j’avais une piètre opinion de Kennedy, avant de connaître EO 11110. Je le considère comme un homme politique éclairé, qui a voulu mettre l’intérêt du peuple américain au-dessus de celui des banques. Le fait qu’il en ait payé le prix et que cet exemple décourage ceux qui voudraient rétablir la souveraineté du peuple américain sur leur économie penche en faveur d’un statu quo qui devrait perdurer. On a la tête qui tourne quand on sait que Bill Gates a une fortune de 50 milliards de dollars, mais les intérêts perçus sur une dette de 50000 milliards de dollars représentent 2500 milliards de dollars par an, 50 fois la fortune de Bill Gates, que se partagent les quelques banquiers internationaux qui ont eu le coup de génie de créer la FED en 1913.
            Ashoka



            MARINE LE PEN BALANCE EN DIRECT LE NOUVEL ORDRE MONDIAL Illuminati
            Dernière modification par choucha, 18 novembre 2015, 15h28.

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            • #7
              Manipulation Bilderberg

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              • #8
                @choucha

                Merci pour le partage.

                « Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L'une par l'épée. L'autre par la dette. » John Adams 1735-1826.

                Ou les deux à la fois.Les USA sont passés maitres en la matière...
                “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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