L’Algérie lancera au mois de février 2016 son premier satellite de fabrication locale.
Elle sera le premier pays arabe à réaliser ce projet grâce à une expertise exclusivement nationale.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, l’a annoncé, hier, lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au débat sur la loi d’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique. Le ministre a, à l’occasion, annoncé la mise en place du centre national de l’innovation. « C’est le couronnement de l’implication des chercheurs dans le processus de développement », a souligné le ministre, qualifiant la mise en place de cette entité d’avancée pour la recherche scientifique en Algérie.
Se félicitant de l’intérêt qu’ont accordé les sénateurs au projet de loi d’orientation, le ministre s’est dit convaincu de l’engagement des pouvoirs publics à faire de l’implication du secteur économique dans le processus de recherche, une impulsion au développement socio-économique du pays. Dans sa réponse, le ministre a fait référence aux nouveautés que comporte la nouvelle loi. Il rappellera que toutes les mesures visent l’amélioration du rendement et l’exploitation des travaux de recherche, notamment dans le domaine économique, pour la réalisation des objectifs de développement, d’autant plus qu’en termes de moyens financiers, les pouvoirs publics se sont engagés à mettre à la disposition du secteur l’enveloppe nécessaire. « En termes de moyens matériels, nous n’avons aucune difficulté. Le budget alloué à la recherche scientifique au titre de ce quinquennat est de 100 milliards », a souligné le ministre. Ce qui n’est guère le cas pour la ressource humaine.
Selon le ministre, l’Algérie enregistre un déficit en la matière. Elle compte 186 chercheurs pour un million d’habitants, alors que la moyenne internationale est de 1.080 pour la même population. Le nombre s’avère dérisoire, d’où la nécessité de mettre en place des mesures incitatives pour encourager la communauté universitaire à s’investir dans la recherche. Le ministre reconnaît que l’Algérie dispose d’une réglementation irréprochable, mais le problème réside dans les textes d’application.
Safia D....HORIZONS
Elle sera le premier pays arabe à réaliser ce projet grâce à une expertise exclusivement nationale.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, l’a annoncé, hier, lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au débat sur la loi d’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique. Le ministre a, à l’occasion, annoncé la mise en place du centre national de l’innovation. « C’est le couronnement de l’implication des chercheurs dans le processus de développement », a souligné le ministre, qualifiant la mise en place de cette entité d’avancée pour la recherche scientifique en Algérie.
Se félicitant de l’intérêt qu’ont accordé les sénateurs au projet de loi d’orientation, le ministre s’est dit convaincu de l’engagement des pouvoirs publics à faire de l’implication du secteur économique dans le processus de recherche, une impulsion au développement socio-économique du pays. Dans sa réponse, le ministre a fait référence aux nouveautés que comporte la nouvelle loi. Il rappellera que toutes les mesures visent l’amélioration du rendement et l’exploitation des travaux de recherche, notamment dans le domaine économique, pour la réalisation des objectifs de développement, d’autant plus qu’en termes de moyens financiers, les pouvoirs publics se sont engagés à mettre à la disposition du secteur l’enveloppe nécessaire. « En termes de moyens matériels, nous n’avons aucune difficulté. Le budget alloué à la recherche scientifique au titre de ce quinquennat est de 100 milliards », a souligné le ministre. Ce qui n’est guère le cas pour la ressource humaine.
Selon le ministre, l’Algérie enregistre un déficit en la matière. Elle compte 186 chercheurs pour un million d’habitants, alors que la moyenne internationale est de 1.080 pour la même population. Le nombre s’avère dérisoire, d’où la nécessité de mettre en place des mesures incitatives pour encourager la communauté universitaire à s’investir dans la recherche. Le ministre reconnaît que l’Algérie dispose d’une réglementation irréprochable, mais le problème réside dans les textes d’application.
Safia D....HORIZONS
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