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L’Algérie va s’alimenter du fleuve Congo

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  • L’Algérie va s’alimenter du fleuve Congo

    L’eau sera plus rare

    L’Algérie va s’alimenter du fleuve Congo

    Le directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques (ANCC), M. Mustapha Kara, a souligné hier à Alger que les ressources en eau en Algérie «atteindront leurs limites à l’horizon 2020-2025». Dans un entretien à l’APS, en marge de la conférence internationale sur la lutte contre la désertification, M. Kara, a expliqué que «si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat, l’Algérie verra la mobilisation de ses sources en eau se tarir, notamment dans les Hauts-Plateaux et les steppes». Le directeur, qui est également consultant auprès du ministre de l’Environnement en matière du changement climatique, a indiqué que «la crise du climat va aggraver la dégradation des ressources naturelles dans les Hauts-Plateaux et toutes les régions steppiques» qui constituent «de véritables potentiels agricoles» et qui doivent, selon lui, «assurer la sécurité alimentaire». Il a expliqué qu’en raison de sa situation dans une zone de transition entre les régimes tempérés et subtropicaux, l’Algérie «présente une grande sensibilité au climat, notamment dans les Hauts-Plateaux et la steppe qui couvrent environ 60% des terres viables du Nord». Ces terres constituent «de véritables potentiels agricoles» et doivent «assurer la sécurité alimentaire du pays ainsi que la protection de la frange côtière».

    Pour cet expert, «l’impératif stratégique commande, dès à présent, de trouver des solutions alternatives et audacieuses pour faire face à ce défi majeur et menaçant».

    Dans ce contexte, les mesures prises prévoient un accroissement de l’aridité des zones steppiques, une augmentation de température allant jusqu’à 2 degrés et une baisse de précipitations de 10 à 15%, a expliqué M. Kara. Il a fait part également des propositions disponibles jusqu’ici qui comprennent des aménagements des chotts, un reboisement massif et la définition de nouveaux critères architecturaux. M. Kara s’est étalé pour expliquer deux projets qui concernent la création d’un canal fluvial transafricain et d’une centrale solaire (tour) qui devraient, selon lui, «devenir urgents et prioritaires» pour les gouvernements en Afrique. L’alimentation du canal de 6% des eaux du fleuve Congo suffirait aux besoins du projet, le fleuve ayant un débit supérieur à celui du Nil

    (3 500 m3/s). Il transportera pas moins de 100 milliards de m3 d’eau douce par an et couvrira ainsi complètement les besoins actuels et à venir des populations en reliant, en tant que voie navigable, le fleuve Congo à la région du bassin Melghir en Algérie (El-Oued et Biskra) et permettra de restaurer le lac antique d’une superficie de

    7 000 km2. «Ce projet permettra une irrigation à grande échelle et un reboisement massif et contribuera à rétablir un équilibre climatique, hydrologique et écologique de ces régions de même qu’il jouera un rôle important dans la lutte contre la désertification», selon M. Kara. Il a expliqué que ce projet est «complémentaire d’un autre projet qui est déjà en cours, celui du barrage du grand INGA, sur le fleuve Congo qui couvrira les besoins électriques de toute l’Afrique».

    Redouane A.
    LE JOUR D'ALGERIE

  • #2
    en reliant, en tant que voie navigable, le fleuve Congo à la région du bassin Melghir en Algérie (El-Oued et Biskra) et permettra de restaurer le lac antique d’une superficie de

    Voila enfin une idée constructif et original !!

    Sur un topic traitant de la penurie d'eau en Algerie je me suis moi meme demandé pourquoi l' Algerie ne penserait pas a un pipeline pour l'eau de provenance des resevoirs africains des pays limitrophes ??!!

    La reponse des poeudo specialistes etait digne de leur niveaux !

    Maintenent on pense meme a un fleuve naviguable !! c'est fantastique ! j'aimerais bien voir un jour l'inauguration de ce projet !!

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    • #3
      salam Tizinissa .


      un projet qui est déjà en cours, celui du barrage du grand INGA, sur le fleuve Congo qui couvrira les besoins électriques de toute l’Afrique».

      Esperont la cooperation africaine va se mettre en route au plus vite

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      • #4
        Le directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques (ANCC), M. Mustapha Kara, a souligné hier à Alger que les ressources en eau en Algérie «atteindront leurs limites à l’horizon 2020-2025».
        Oh mon dieu :surprise: ! je crois qu'il faut se creser les meninges pour trouver la solution à cette catastrophe qui risque de venir toucher l'algerie et même le maroc et la tunisie , il faut lutter contre le changement climatique et la desertification.
        (3 500 m3/s). Il transportera pas moins de 100 milliards de m3 d’eau douce par an et couvrira ainsi complètement les besoins actuels et à venir des populations en reliant, en tant que voie navigable, le fleuve Congo à la région du bassin Melghir en Algérie (El-Oued et Biskra) et permettra de restaurer le lac antique d’une superficie de
        Toute solution est la bienvenu

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        • #5
          celui du barrage du grand INGA

          oui j'en suis au courant !! et sur l' INGA y a deja d'autres Barrages d'une capacité enormes !

          Mais il faut díre ausi que le Congo a toujours ete, et ce depuis l'occupation belge, un grand producteur d'electricité !!

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          • #6
            Mais il faut díre aussi que le Congo a toujours etre, et ce depuis l'occupation
            belge, un grand producteur dielectricity !!

            Effectivement.

            On pourrez exporté leurre electricite en Europe

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            • #7
              Sinon Yanis ! y a pas des infos (techniques) precises sur ce projet de fleuve ?!

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              • #8
                je crois que sa etre comme (nahr 3adim) de kadafi mais en plus grand, super l'idee sa va etre un challenge.

                Commentaire


                • #9
                  j'espere que ce projet ne connaitra pas lui aussi les malheurs de l'autoroute et du metro d'alger.

                  Commentaire


                  • #10
                    salam. auscasa

                    chutt si Kadafi ne doit pas savoire


                    tizinissa.
                    Sinon Yanis ! y a pas des infos (techniques) precises sur ce projet de fleuve ?

                    non j'ai pas d'infos precie.

                    Commentaire


                    • #11
                      tizinissa.

                      info sur se fleuve :
                      Avec un bassin versant de 3,7 millions de km2, le fleuve Congo et ses affluents représentent le plus important système hydrologique d'Afrique centrale. Des chercheurs de l'IRD ont étudié les relations entre les précipitations et le débit du fleuve et de ses principaux affluents tout au long du XXe siècle. Cette étude montre d'une part que le débit du Congo a été marqué par une instabilité au cours de la seconde moitié du siècle et une forte baisse durant la dernière décennie. D'autre part, elle révèle que, si les fluctuations du débit sont dues aux variations des précipitations, cette influence est largement modulée par la nature des sols où coulent le fleuve et ses affluents.
                      Situé au centre de l'Afrique, le bassin hydrologique du Congo est à cheval sur un grand nombre de pays (Congo et République Démocratique du Congo principalement, mais également l'Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la Zambie, la Tanzanie jusqu'au Lac Tanganyka (Soudan). Plus long fleuve d'Afrique après le Nil, deuxième fleuve du monde en débit après l'Amazone, le Congo représente la moitié des eaux africaines déversées dans l'océan Atlantique.

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                      • #12
                        Meric beacoup Yanis !!

                        est-il possible de denicher des infos sur le projet algerien du fleuve lui meme: description de tout le systeme, sa trajectoire, il va passer par quells pays, les etapes de construction, le flux de l'eau sera t-il machinel ou selon la pesanteur, le debit de fleuves, le nombre des ponts, .... etc en plus des problemes ecologiques succetibles d'etre declenchés et leurs solution, le coût totale, la durée de realisation ... etc !!

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                        • #13
                          tizinissa.

                          Une autre fiche technique

                          L'eau represente le deuxieme grand enjeu apres le patrimoine forestierde la prochaine décennie pour la RDC. Avec la mise en oeuvre du projet de réforme du secteur de l'eau, le gouvernement congolais est en train de combler les lacunes de la législation existante en matière de gestion de l'eau et de la protection de nos écosystèmes.


                          Du 20 au 25 novembre 2006, les groupes désignés se sont retrouvés à Mbudi en atelier et ont fait le point sur les activités entreprises depuis juin. Les intervenants sont arrivés à des résultats précis, se résumant en trois points : accord sur une structure unique du code de l'eau, accord sur le structures des documents de politiques et stratégies et identification des institutions existantes et à créer pour une mise en oeuvre des instruments élaborés. Pour plus d'un observateur, ces travaux inaugurent un processus qui s'inscrit dans l'optique de consolidation d'une gestion intégrée de nos ressources hydriques. Surtout que la RDC, pays du fleuve Congo, est appelée à jouer le rôle de moteur de développement en Afrique centrale de par son potentiel hydrologique.

                          L'on sait que la gestion de l'eau constituait, avec les forêts et la terre, les trois enjeux importants des assises de Johannesburg de 2002. Dans le secteur de l'eau, la RDC dispose d'atouts certains : pluviométrie élevée tout au long de l'année, réseau hydrographique dense et bien réparti à travers un territoire vaste de 2.450.000 km2. Celui-ci s'articule autour du fleuve Congo, le cinquième du monde par sa longueur et le second après l'Amazone par son débit

                          Cependant, les faiblesses résident dans l'absence d'une étude sur la qualité des eaux et le manque de stratégies nationales pour leur gestion aussi bien pour les eaux nationales que transfrontalières. En l'absence de normes nationales sur la qualité des eaux, la population des eaux du Congo ne devrait être que préoccupante. Dans tous les cas, l'eau représente le deuxième grand enjeu de la prochaine décennie pour la RDC. Avec la mise en oeuvre du projet de réforme du secteur, le gouvernement est en train de combler les lacunes de la législation existante en matière de gestion d'eau et de la protection de nos écosystèmes.

                          IDENTIFICATION DU PROJET DE REFORME DU SECTEUR D'EAU En février 2005, il s'est tenu, au Centre d'accueil kimbanguiste de Kinshasa l'atelier d'identification d'un projet de réforme du secteur de l'eau à développer par le Comité national d'action eau et de l'assainissement (Cnaea), avec l'appui du gouvernement allemand. Ce programme va s'étendre sur huit ans à partir de cette année

                          Eau et Hygiène

                          Les indicateurs concernant la première phase (2006-2007) portent sur le code de l'eau, les politiques et stratégies, la banque de données, les responsabilités des institutions, le catalogue des normes et règles techniques du secteur de l'eau, ainsi que l'organisation des réunions de bailleurs.

                          C'est en janvier 2006 que le projet a été lancé et en mai l'atelier d'approbation du plan d'opérations pour la réalisation des indicateurs de la première phase et la constitution des groupes de travail se tenait au Centre de formation de la Regideso, à Kinshasa. C'était sous l'encadrement financier et logistique du gouvernement allemand à travers GTZ (Coopération technique germano-congolaise). Un mois plus tard, les membres des équipes de travail étaient désignés. Ces équipes se sont constitués en trois groupes : le code de l'eau, stratégie de l'eau et identification des attributions des institutions.

                          Il est à noter que cet atelier a bénéficié de l'expertise de M. Ubald Koch, consultant allemand de GTZ et de M. Trudon Katende Muya, Adg de la Régideso, dans la réforme du secteur de l'eau en aidant à la réalisation d'un texte unique du code de l'eau.

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                          • #14
                            Excellent projet éspérons qu'il se fasse et ce dans les meilleurs délais

                            Commentaire


                            • #15
                              voila qu on reparle du projet roudaire
                              mais pourkoi aller chercher de l eau(quoique d eau douce) a 6000 km de chez nous alors que la mer est a cote soit en optant pour une mer de gabes a biskra ou par canalisation
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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