Khaled Nezzar rompt le silence sur ses relations avec Aït Ahmed. Plus deux semaines après le décès de l’un des neuf chefs historiques de la Révolution, le général à la retraite réagi, dans une contribution publiée par le site algeriepatriotrique.com, qui appartient à son fils.
Après avoir présenté ses condoléances à la famille du défunt et expliqué pourquoi il a tardé à s’exprimer, l’ancien ministre de la Défense dément avoir proposé le poste de chef de l’État à Aït Ahmed, après l’assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992. « Je n’ai à aucun moment proposé à feu Aït Ahmed le poste de président de la République, contrairement à ce que les uns et les autres ont déclaré », affirme Nezzar, en précisant qu’il avait rencontré Aït Ahmed à quatre reprises, après la démission de Chadli en janvier 1992. Deux fois à Alger en 1993 et à deux reprises à Genève en Suisse en 1993, selon Nezzar. Des rencontres qui ont eu lieu à l’initiative de l’ancien patron de l’armée.
La première rencontre des deux hommes s’est terminée sur un échec. « La démission du président de la République, le 9 janvier 1992, faisait de l’armée l’arbitre de la situation. En tant que ministre de la Défense nationale, d’énormes responsabilités politiques allaient m’échoir. C’est ainsi que le soir même, j’ai invité Aït Ahmed à un entretien, comme j’ai invité d’ailleurs d’autres personnalités politiques ou de la société civile. Il fut le premier à être reçu. Accompagné de deux personnes, il m’est apparu bouleversé, répétant : ‘C’est un coup d’État ! C’est un coup d’État !' », raconte Nezzar qui n’a pas mis fin à ses contacts avec Aït Ahmed. Pour y parvenir, il a chargé son conseiller politique, le général Touati, de poursuivre à convaincre le fondateur du FFS de participer à l’après Chadli. Sans succès.
« Le général Touati avait pour mission précise de le convaincre de rentrer au pays fin 1993, pour participer à la transition démocratique et aider à la sortie de crise dans laquelle se débattait notre pays. Sa réponse négative fut, à mon sens, une nouvelle occasion manquée. Je me dois de préciser qu’aucune personnalité politique ne s’était proposée, à l’époque, de participer à cette transition, ce qui explique l’évolution du pouvoir », explique Nezzar.
tsa
Après avoir présenté ses condoléances à la famille du défunt et expliqué pourquoi il a tardé à s’exprimer, l’ancien ministre de la Défense dément avoir proposé le poste de chef de l’État à Aït Ahmed, après l’assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992. « Je n’ai à aucun moment proposé à feu Aït Ahmed le poste de président de la République, contrairement à ce que les uns et les autres ont déclaré », affirme Nezzar, en précisant qu’il avait rencontré Aït Ahmed à quatre reprises, après la démission de Chadli en janvier 1992. Deux fois à Alger en 1993 et à deux reprises à Genève en Suisse en 1993, selon Nezzar. Des rencontres qui ont eu lieu à l’initiative de l’ancien patron de l’armée.
La première rencontre des deux hommes s’est terminée sur un échec. « La démission du président de la République, le 9 janvier 1992, faisait de l’armée l’arbitre de la situation. En tant que ministre de la Défense nationale, d’énormes responsabilités politiques allaient m’échoir. C’est ainsi que le soir même, j’ai invité Aït Ahmed à un entretien, comme j’ai invité d’ailleurs d’autres personnalités politiques ou de la société civile. Il fut le premier à être reçu. Accompagné de deux personnes, il m’est apparu bouleversé, répétant : ‘C’est un coup d’État ! C’est un coup d’État !' », raconte Nezzar qui n’a pas mis fin à ses contacts avec Aït Ahmed. Pour y parvenir, il a chargé son conseiller politique, le général Touati, de poursuivre à convaincre le fondateur du FFS de participer à l’après Chadli. Sans succès.
« Le général Touati avait pour mission précise de le convaincre de rentrer au pays fin 1993, pour participer à la transition démocratique et aider à la sortie de crise dans laquelle se débattait notre pays. Sa réponse négative fut, à mon sens, une nouvelle occasion manquée. Je me dois de préciser qu’aucune personnalité politique ne s’était proposée, à l’époque, de participer à cette transition, ce qui explique l’évolution du pouvoir », explique Nezzar.
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