Bonjour, je me demande comment Sonatrach pourra assurer son avenir avec une telle hèmoragie de capital humain. La seule société qui soutient financièrement toute l'Algérie mais pour combien de temps ?
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« Nos universités et nos centres de formation professionnelle forment des futurs chômeurs. » Ce constat a été formulé hier par des universitaires et des chefs d’entreprise, réunis au Forum d’ El Moudjahid, pour débattre de la problématique de la formation en Algérie. Alors que la réforme touche à tous les niveaux d’enseignement, allant du primaire jusqu’à l’université, les universitaires ayant également un pied dans le marché du travail, tiennent à préciser que « même les nouveaux programmes de formation en cours d’exécution ne viennent pas secourir le marché du travail, en évolution permanente ».
« Il y a un véritable décalage entre les formations dispensées et les demandes du marché », a déclaré M. Belkacem, directeur de l’Ecole supérieure de gestion. « Nos diplômés peinent à trouver des postes de travail. Ce n’est pas normal. Il est temps de mettre un terme à cette inadéquation entre la formation et le marché du travail. » Ce n’est pas la première fois que le problème de formation revient au centre des discussions. Mais tout porte à croire que l’Etat algérien n’a pas encore trouvé la formule nécessaire pour régler définitivement la question.
En fait, les universitaires aspirent à une solution rapide pour deux raisons. D’abord doter le marché du travail des compétences attendues pour répondre à la grande demande dans différents secteurs. Ensuite arrêter la fuite des cerveaux, qui constitue également une véritable contrainte pour l’économie nationale. L’installation, ces dernières années, des multinationales en Algérie a renforcé ce phénomène. Celles-ci ne cessent de pomper dans le potentiel existant sur le marché, au détriment des sociétés nationales.
« Sonatrach a perdu en deux mois 100 agents spécialisés dans les forages », a souligné le conférencier. En plus de la formation des cadres, M. Belkacem ainsi que d’autres universitaires sont convaincus que « l’Etat doit se lancer dans la formation et la qualification de la main-d’œuvre ». Il faut noter que cette volonté est tout aussi affichée par les pouvoirs publics, mais comment y arriver ? C’est là toute la question.
Rosa Mansouri
19/12/2006 Le Soir d’Algérie
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« Nos universités et nos centres de formation professionnelle forment des futurs chômeurs. » Ce constat a été formulé hier par des universitaires et des chefs d’entreprise, réunis au Forum d’ El Moudjahid, pour débattre de la problématique de la formation en Algérie. Alors que la réforme touche à tous les niveaux d’enseignement, allant du primaire jusqu’à l’université, les universitaires ayant également un pied dans le marché du travail, tiennent à préciser que « même les nouveaux programmes de formation en cours d’exécution ne viennent pas secourir le marché du travail, en évolution permanente ».
« Il y a un véritable décalage entre les formations dispensées et les demandes du marché », a déclaré M. Belkacem, directeur de l’Ecole supérieure de gestion. « Nos diplômés peinent à trouver des postes de travail. Ce n’est pas normal. Il est temps de mettre un terme à cette inadéquation entre la formation et le marché du travail. » Ce n’est pas la première fois que le problème de formation revient au centre des discussions. Mais tout porte à croire que l’Etat algérien n’a pas encore trouvé la formule nécessaire pour régler définitivement la question.
En fait, les universitaires aspirent à une solution rapide pour deux raisons. D’abord doter le marché du travail des compétences attendues pour répondre à la grande demande dans différents secteurs. Ensuite arrêter la fuite des cerveaux, qui constitue également une véritable contrainte pour l’économie nationale. L’installation, ces dernières années, des multinationales en Algérie a renforcé ce phénomène. Celles-ci ne cessent de pomper dans le potentiel existant sur le marché, au détriment des sociétés nationales.
« Sonatrach a perdu en deux mois 100 agents spécialisés dans les forages », a souligné le conférencier. En plus de la formation des cadres, M. Belkacem ainsi que d’autres universitaires sont convaincus que « l’Etat doit se lancer dans la formation et la qualification de la main-d’œuvre ». Il faut noter que cette volonté est tout aussi affichée par les pouvoirs publics, mais comment y arriver ? C’est là toute la question.
Rosa Mansouri
19/12/2006 Le Soir d’Algérie
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