Notre solidarité sans faille avec Kamel Daoud

[boussad]

On se demande pas par quel miracle des judeo-chretiens(comme les s'aiment etre appelés et identifiés) apportent leurs soutiens incomensurés a k.daoud.
Comme les faux cas s.rochdi et t.nassrine.

[Bachi]

Nassim

Je ne pense pas que Kamel Daoud soit un "libre penseur". S'il était un "libre penseur", il aurait été très critique envers les maffieux corrompus du clan Bouteflika qui ont saboté l'Algérie et l'économie algérienne, et il aurait probablement cumulé plusieurs mois voire plusieurs années de prison à force de dénoncer le corrompu incompétent Bouteflika.

Il l'a fait dans plusieurs de ses chroniques. En voici une fichtrement plus solide que jamais personne n'a écrit.

Honte à toi Bouteflika (s), par Kamel Daoud
Election 2014, Nos chroniqueurs, Une février 23, 2014février 23, 2014 La rédaction

Honte à toi Bouteflika ! Vous n’avez pas eu honte de nos martyrs, de votre âge, de votre maladie, de ce que vous avez fait avec ce pays, pour venir encore aujourd’hui y jouer le Hassan II et le roi des temps assis. Vous nous avez humilié, vous nous avez ôté l’espoir de la bouche pour le donner aux vôtres, vous nous avait fait vieillir avant le temps, vous nous poussez à l’exil pour nous prendre notre terre de notre cœur et vous revenez encore pour des années que vous donnez à votre royaume en les ôtant à nos enfants à venir.

Que voulez-vous ? Pus d’argent ? Plus d’or et d’agneaux ? Plus d’applaudissements ? Plus de gloire ? On vous les donnera. Donnez votre prix et on cotisera pour que vous preniez l’or et nous laissiez la terre. Pourquoi tenez-vous tant à emporter notre pays dans votre tombe ? Enterrer vivante notre nation avec vous ? Nous pousser au désespoir, l’humiliation ? Votre mascarade, vos danseurs et vos mannequins ont fait de nous la risée du monde. Là où le monde se révolte pour arracher la liberté, vous nous réduisez à l’asservissement par votre folie qui pense compenser votre manque de grandeur. Pourquoi tenez-vous tant à nous insulter et à porter l’injure à l’avenir ? Que voulez-vous que l’on achète pour que vous laissiez le soleil se lever ? Et nous sommes fatigués. Et de la fatigue des peuples naitra, toujours, la colère qui vous emportera et vous rendra l’humiliation par dix. Vous n’êtes pas le premier à rêver de l’immortalité sur le dos d’un pays et vous le payerez comme les autres qui vous ont précédé. Vous achèterez aujourd’hui les gens, les chômeurs, les patrons, les passants mais cela ne peut pas durer toujours. Vous le payerais vivant et après la mort.

Vous allez nous laissez un pays corrompu, exsangue, défait, ridicule, mort, sans don et humilié et cette humiliation on vous la rendra. C’est une promesse et un serment. Ce peuple qui, selon vous ne vous mérite pas, vous n’en méritez pas la terre. Ils vous survivra et s’éveillera et vous renverra vers le désert qui vous sied si bien. La cours des comptes sera cette fois celle de l’histoire.

Ce n’est parce que vous n’avez pas d’enfants que nous on n’en a pas. Ce n’est parce que vous n’avez pas de foyer que nous n’avons pas de pays. Ce n’est parce que vous êtes aigri que nous devons payer. Cette terre a survécu à tous ceux qui l’ont humilié et volé. Elle les a chassés et tués et traînés dans la poussière. Vous n’êtes pas le premier colon de notre malheur et ce peuple, même si aujourd’hui n’existe plus, n’est pas mort. Vous êtes comme tous les tyrans arabes ou pas : un jour vous serez lynché. Mort, malade ou vif. Vous serez pendu, chassé, allongé sur une civière et inculpé du crime d’avoir massacré des millions d’enfants à venir. Venir aujourd’hui, avec une armée domestiquée, de danseurs de foules, des serviles et des corrompus pour se présenter comme le père du Peuple et le sauveur d’une nation est un mensonge. Vous serez bien sur élu, vous ou votre frère : vous avez avec vous l’argent, l’image, le son et la puissance que Dieu vous a enlevé du corps. Mais cela ne durera pas. Aucune infamie n’a égalé l’éternité. On attendra.

Le Quatrième mandat durera quatre jours ou quatre semaines. Au pire quatre ans. Et vous partirez.

Et nous serons là.

Vous nous empêchez de voter ? Dieu votera. Par la vie et la mort.

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[Mi_rou]

Je m'en fous -
Parce que ce mec s'en foutait des morts palestiniens -

[Bachi]

Je m'en fous -
Parce que ce mec s'en foutait des morts palestiniens -

un nième qui n'a rien compris à la chronique en question.
Plus je lis certaines réactions, plus je pense que Kamel Daoud écrit dans un style non adapté aux Algériens de moins en moins maitrisant le français, et son style tout en nuances ajoute à la difficulté.

[Mi_rou]

Je te dis, je m'en fous royalement d'un mec qui veut péter plus haut que son c... Je suis bien calé en lettres et bien câblé pour lire entre les lignes.

Je ne partage pas ses prises de position -

[wahabos]

J'essaye de comprendre comment un chroniqueur , qui a fait une carrière sur la base de CHRONIQUES D'OPINION peut etre considéré comme un intellectuel. Il n'était pas dans une posture de réflexion, mais jamais de la vie. C'était un chroniqueur et dans tous les pays du monde "blanc", un chroniqueur, on le lit pour s'amuser, se conforter dans ses idées mais on le prend pas au sérieux.

[nassim]

Il l'a fait dans plusieurs de ses chroniques.

En fait, je parlais des critiques dans la presse écrite, notamment le Quotidien d'Oran où il a été journaliste et ensuite rédacteur en chef.

Pendant ses nombreuses années au Quotidien d'Oran, Kamel Daoud ne critiquait pas le maffieux corrompu Bouteflika. Le QO se targuait même d'être un journal "neutre" car il avait trop peur de fâcher les maffieux corrompus au pouvoir.

Sachant que l'Algérie est gangrénée par la corruption, le clientélisme, le détournement de l'argent public...etc, les journaux algériens devaient se déchaîner avec des révélations des scandales en boucle. Or, le Quotidien d'Oran ainsi que Kamel Daoud n'avaient révélé aucun scandale et n'avaient causé la démission d'aucun responsable algérien. Le QO et Kamel Daoud se sont distingués avec le blabla.

Autrement, il y a des millions d'Algériens qui critiquent le maffieux Bouteflika sur Internet. S'il était un vrai journaliste, Kamel Daoud l'aurait prouvé lorsqu'il était journaliste et rédacteur en chef au Quotidien d'Oran en faisant de ce journal une voix critique majeure contre le pouvoir maffieux!

[Mi_rou]

N'était-ce pas lui qui avait déclaré que les morts palestiniens ne l'intéressaient pas ?

[amarlekabyle]

Kamel Daoud est la cible de la vindicte salace et haineuse des uns et des autres...
Les mêmes qui naguère l'idéalisaient, à tord, aujourd'hui le dénigrent car il a tout simplement, selon eux, été trop loin...
Il n'a rien fait d'autre que ce qu'on fait d'autres écrivains...
Comme beaucoup, il a dit des contre-vérités, mais l'essentiel de ses critiques décrivent la descente aux enfers d'un pays plongé dans le déni...
Drôle de monde, on élit des idoles pour des faits connus par tous, et on brûle ces mêmes idoles pour les mêmes faits également connus...

[guediri]

Daoud, the authors said, had based his argument on a discredited "culturist" analysis. In other words, he made Arab-Muslim culture the determining agent in the behaviour of individuals - turning them into little more than "zombies".
Worse, his call for immigrants to be taught western values was a form of "re-education".
"The whole project is scandalous, and not only because of the same old claptrap about the West's mission to civilise and its superior values.
"More than just the usual colonial paternalism… (Daoud) is effectively saying that the deviant culture of this mass of Muslims is a danger for Europe."
But worse was to come for Daoud: the row then spread to the US.

BBC.


On dirait des propos de Marine ou de Trump.
The good news c'est qu'apparemment ce personnage a decide de se taire et se concentrer sur la fiction.

[Pomaria]

jusqu'à un passé récent, j'admirais beaucoup ses écrits comme libre penseur,

et ce malgré ses erreurs de parcours.... car me disais-je, les erreurs de parcours ? tous les journalistes en font....

jusqu'à que ce qu'il ait fait sa fameuse sortie de route... et ceci, non par erreur, et non en rectifiant son tir, et en reprennant son chemin initial, celui des siens. non ! pas du tout !
mais parce qu'il s'est permis de reprendre le chemin tracé par les autres.... et contre les siens...
alors, je ne le lis plus.

de plus, je trouve çà un peu culotté que certains qui n'acceptent pas qu'on critique leur chouchou, alors que lui, il se permet de NOUS CRITIQUER TOUS, sans vergogne !

le comble, est que lui-même n'a pas accepté que les 19 le critiquent. et a même décidé d'arrêter le journalisme à cause de leur critique ....
là c'est encore PIRE que culotté, çà ! ha ha ha !