@Cell
Non CELL, l'explication est tout de même plus complexe que cela et c'est en rapport avec un rapport de force d'ordre technique.
En tout, jusqu'à la fin du 15e siècle, les deux camps en méditérannée étaient à peu près à égalité sur le plan technologique et la partie se jouait donc essentiellement sur la capcité de l'un ou de l'autre à mobiliser des ressources et à les mettre en action et cette période coïncide justement avec l'apogée de la puissance ottomane.
A partir du 16e siècle et jusqu'au milieu du 17e, l'Europe entre dans sa phase Renaissance et commence à creuser progressivement l'écart technologique avec l'Orient, mais de manière plus marquée dans le domaine maritime même si une certaine suprématie orientale va se maintenir en méditérannée durant cette période alors que les Européens vont commencer à dominer les mers partout ailleurs. C'est l'apogée de la puissance maritime des Régences dites "barbarèsques" avec Alger en tête.
A partir du 18e siècle la balance penche sérieusement pour l'Occident. L'Empire ottoman garde encore des moyens importants et tente de maintenir tant bien que mal une puissance maritime respectable, mais le fossé technologique devient trop important et qui coïncide en plus avec un affaiblissement général de l'Empire. Les Régences, puissances axées sur la guerre de Course, gardent une capacité de nuisance importante, mais s'enlisent de plus en plus dans le conformisme et perdent cette capacité d'adaptation et d'innovation qui leur avait permis deux siècles de maitrise de la mer.
La fin du 18e et le début du 19e siècles scellerons la conclusion logique de cette évolution : les Européens écrasent carrément le monde de leur supériorité maritime, et les Anglais deviennent rois incontestés des mers après la chute de Napoléon. L'Empire ottoman, fort de ses moyens immenses, parvient encore à vivoter, par-contre les vielles Régences perdent pratiquement toute puissance éffective et subissent revers sur revers. Navarin ne sera qu'une étape, le fait majeur étant la prise d'Alger par les français. C'en alors fini de toute idée d'une puissance maritime en Terre d'Islam !
du temps des ottomans ; le fait qu'en les européens étaient dans un premier temps occupés par leur propre dissensions et par ma conquête du nouveau monde à fait que les turques ônt pu faire ce qu'il voulait ; mais il y'a eu quand même Lépante et bien tard navarin ou le problème de la piraterie fut règlé pour de bon ...
Non CELL, l'explication est tout de même plus complexe que cela et c'est en rapport avec un rapport de force d'ordre technique.
En tout, jusqu'à la fin du 15e siècle, les deux camps en méditérannée étaient à peu près à égalité sur le plan technologique et la partie se jouait donc essentiellement sur la capcité de l'un ou de l'autre à mobiliser des ressources et à les mettre en action et cette période coïncide justement avec l'apogée de la puissance ottomane.
A partir du 16e siècle et jusqu'au milieu du 17e, l'Europe entre dans sa phase Renaissance et commence à creuser progressivement l'écart technologique avec l'Orient, mais de manière plus marquée dans le domaine maritime même si une certaine suprématie orientale va se maintenir en méditérannée durant cette période alors que les Européens vont commencer à dominer les mers partout ailleurs. C'est l'apogée de la puissance maritime des Régences dites "barbarèsques" avec Alger en tête.
A partir du 18e siècle la balance penche sérieusement pour l'Occident. L'Empire ottoman garde encore des moyens importants et tente de maintenir tant bien que mal une puissance maritime respectable, mais le fossé technologique devient trop important et qui coïncide en plus avec un affaiblissement général de l'Empire. Les Régences, puissances axées sur la guerre de Course, gardent une capacité de nuisance importante, mais s'enlisent de plus en plus dans le conformisme et perdent cette capacité d'adaptation et d'innovation qui leur avait permis deux siècles de maitrise de la mer.
La fin du 18e et le début du 19e siècles scellerons la conclusion logique de cette évolution : les Européens écrasent carrément le monde de leur supériorité maritime, et les Anglais deviennent rois incontestés des mers après la chute de Napoléon. L'Empire ottoman, fort de ses moyens immenses, parvient encore à vivoter, par-contre les vielles Régences perdent pratiquement toute puissance éffective et subissent revers sur revers. Navarin ne sera qu'une étape, le fait majeur étant la prise d'Alger par les français. C'en alors fini de toute idée d'une puissance maritime en Terre d'Islam !
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