Mirou
Après les italiens et ce scandale de notre fameux Chakib Khelil, Panama Papers vient de lever un bout du voile sur une autre affaire de blanchiment plus dégueulasse au relent pestilentiel. C'est un vaste réseau d’évasion fiscale d'envergure mondiale et cite dans le tas, notre ministre du commerce Abdeslam Bouchouareb.
On ne va pas décrire ici le parcours qu’il a entrepris ce ministre pour faire 'fructifier' sa fortune dans des paradis fiscaux, on risque de nous embourber inutilement et ça ne nous intéresse pas outre mesure. Mais ce qui nous intéresse par contre, c’est le secret ingénieux qui lui a permis de transférer une fortune colossale hors du territoire national alors que la loi est de plus claire et de plus limpide: Elle ne permet pas ce genre de transactions et puni sévèrement leurs auteurs.
Devant un tel séisme financier et, en toute logique, la justice devrait s’autosaisir, sans tarder, pour connaître l'origine des fonds et démêler l’écheveau de cette énième intrigue qui risque d’enfoncer l’Algérie encore plus bas sur l’échelle de corruption et punir les contrevenants quel que soit leur rang dans la société, fussent-ils des ministres de la république. Mais, elle ne le fait pas et elle ne le fera jamais tant que ce système rentier et corrompu nous dirige d'une main de fer.
De toutes façons, les algériens savent que ce ministre est cité dans l’affaire de Khalifa Bank pour avoir obtenu un prêt de 140.000.000,00 da pour financer son usine ‘’le flocon d’or’’ et qu'il a été poursuivi et mis sous contrôle judiciaire. IL était à deux doigts de la prison et en prison, si c'était l'État de rectitude. Mais, comme on est dans un État de non droit, il sera totalement blanchi à quelques jours de sa nomination en septembre 2014. On passe l'éponge et...on oublie.
Bouchouareb ne remboursera jamais les 14 milliards. Ils seront tout simplement blanchis sous le ciel de Panama.
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