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Pour les beurs, ca se passe souvent comme ca devant les juges ...
Resultat :
Les plaintes pour discrimination aboutissent presque jamaisà un procès.
Mais aujourd'hui, le tribunal de grande instance examinera une plainte pour « discrimination dans l'offre ou la fourniture d'un bien ou d'un service ».
Dans le box des accusés, l'ancien gérant d'une cafétéria Casino implantée dans le centre commercial Grand Ciel.
L'homme est poursuivi pour avoir refusé de servir un café à trois jeunes d'une cité voisine.
Les faits :
L'histoire remonte au 4 mai 2002. Avec deux potes, Najib décide d'aller prendre un verre. « Quand nous sommes arrivés devant la caisse pour commander, l'employée m'a expliqué qu'elle avait reçu l'ordre de ne pas servir les jeunes. Je n'en croyais pas mes oreilles, dit Najib. On refusait de me vendre un café à 1,10 €. Je suis français, je vote, je travaille, je paye des impôts, je n'ai pas eu de problèmes avec la justice et on refusait de me servir un malheureux café. »
Le gérant invoque alors une décision du directeur de la cafétéria après de nombreux incidents avec plusieurs jeunes de la cité Gagarine toute proche.
« La méthode choisie par mon prédécesseur pour régler le problème était excessive mais je la comprends, insiste le nouveau responsable de l'établissement. Il y a encore quelque temps, on a découvert un pistolet et de la drogue dans le double plafond des toilettes... et c'était un jeune qui avait déposé tout ça. »
Najib va appeller alors le 114 (numéro d'appel gratuit mis en place afin d'orienter les victimes de discrimination raciale).
" Et, près de deux ans après les faits, un procès a lieu. C'est le 114 qui a tout fait. Maintenant, le jugement m'importe peu", conclut Najib. Ce procès est déjà une victoire.
Mais aujourd'hui, le tribunal de grande instance examinera une plainte pour « discrimination dans l'offre ou la fourniture d'un bien ou d'un service ».
Dans le box des accusés, l'ancien gérant d'une cafétéria Casino implantée dans le centre commercial Grand Ciel.
L'homme est poursuivi pour avoir refusé de servir un café à trois jeunes d'une cité voisine.
Les faits :
L'histoire remonte au 4 mai 2002. Avec deux potes, Najib décide d'aller prendre un verre. « Quand nous sommes arrivés devant la caisse pour commander, l'employée m'a expliqué qu'elle avait reçu l'ordre de ne pas servir les jeunes. Je n'en croyais pas mes oreilles, dit Najib. On refusait de me vendre un café à 1,10 €. Je suis français, je vote, je travaille, je paye des impôts, je n'ai pas eu de problèmes avec la justice et on refusait de me servir un malheureux café. »
Le gérant invoque alors une décision du directeur de la cafétéria après de nombreux incidents avec plusieurs jeunes de la cité Gagarine toute proche.
« La méthode choisie par mon prédécesseur pour régler le problème était excessive mais je la comprends, insiste le nouveau responsable de l'établissement. Il y a encore quelque temps, on a découvert un pistolet et de la drogue dans le double plafond des toilettes... et c'était un jeune qui avait déposé tout ça. »
Najib va appeller alors le 114 (numéro d'appel gratuit mis en place afin d'orienter les victimes de discrimination raciale).
" Et, près de deux ans après les faits, un procès a lieu. C'est le 114 qui a tout fait. Maintenant, le jugement m'importe peu", conclut Najib. Ce procès est déjà une victoire.
«Je suis écoeuré, dégoûté... ». Les yeux remplis de larmes, Najib Mraidi ne peut davantage retenir sa colère en sortant de la 10ème chambre correctionnelle de Créteil.
Hier après-midi, le tribunal a relaxé l'ancien directeur de la cafétéria Casino d'Ivry Grand Ciel poursuivi pour discrimination, et qui n'avait pas pris la peine de se présenter.
Au cours du procès où la victime était parfois considérée par le tribunal comme l'accusé, à cause de son passé judiciaire, la présidente a estimé que « rien ne prouvait la discrimination », et ce malgré le témoignage écrit d'un ancien employé.
« Vous me fatiguez, on a d'autres chats à fouetter » ou encore « Je suis là pour juger les gens qui mettent la vie des autres en danger. Ce n'est pas l'affaire du siècle ».
La magistrate était agacée de juger une affaire qui selon elle relève du civil et non de la correctionnelle.
Qualifiant la victime de "petit Zorro du coin", le procureur, au bord du dérapage verbal, évoquant le « retard pour les petits fours » est allé dans le même sens, estimant dans son réquisitoire que cette affaire était une coquille vide et que le directeur avait très bien fait pour protéger son établissement.
Un procès qui laisse un goût amer à Najib : « Le tribunal m'a rigolé au nez, ils m'ont pris pour un délinquant. Et vous voulez que les jeunes croient en la justice ? La discrimination continue... »
Hier après-midi, le tribunal a relaxé l'ancien directeur de la cafétéria Casino d'Ivry Grand Ciel poursuivi pour discrimination, et qui n'avait pas pris la peine de se présenter.
Au cours du procès où la victime était parfois considérée par le tribunal comme l'accusé, à cause de son passé judiciaire, la présidente a estimé que « rien ne prouvait la discrimination », et ce malgré le témoignage écrit d'un ancien employé.
« Vous me fatiguez, on a d'autres chats à fouetter » ou encore « Je suis là pour juger les gens qui mettent la vie des autres en danger. Ce n'est pas l'affaire du siècle ».
La magistrate était agacée de juger une affaire qui selon elle relève du civil et non de la correctionnelle.
Qualifiant la victime de "petit Zorro du coin", le procureur, au bord du dérapage verbal, évoquant le « retard pour les petits fours » est allé dans le même sens, estimant dans son réquisitoire que cette affaire était une coquille vide et que le directeur avait très bien fait pour protéger son établissement.
Un procès qui laisse un goût amer à Najib : « Le tribunal m'a rigolé au nez, ils m'ont pris pour un délinquant. Et vous voulez que les jeunes croient en la justice ? La discrimination continue... »
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