Ces industriels milliardaires qui possèdent des médias
Qui possède les médias ?
Les médias sont très nombreux. Bouquets de chaînes de télévision, magazines spécialisés sur tous les thèmes, stations de radio… sans oublier le labyrinthe d’Internet que nous ne développerons pas, car n’ayant pas atteint encore la puissance et la visibilité des autres supports. Le réflexe naturel serait d’imaginer derrière cette multitude de marques, de chaînes, une diversité et une pluralité souhaitables. Mais l’effet est trompeur. Derrière ce nombre pléthorique, paradoxalement il y a peu de personnes, et même de moins en moins.
Arnaud Lagardère, ami intime de l’actuel chef d’état, qualifié de « mon frère » par ce dernier, possède* les éditions Hachette, Fayard, Grasset, Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche, Larousse, Armand Colin, Dalloz et Dunod ; les magasins Relay, et Virgin ; les titres de presse Paris-Match, Elle magazine, le Journal du Dimanche, La Provence, Nice-Matin ; les stations radio Europe1, Europe 2, RFM ; les chaînes de télévision Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, Match TV, la chaîne météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète Thalassa, Canal Jimmy, Season, CinéCinéma, AlloCinéInfo et EuroChannel ; entre autres.
Groupe de l’industrie aéronautique, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 8,2 milliards d’€.
Martin Bouygues (ami intime de l’actuel chef d’état, parrain d’un de ses fils) et sa famille possèdent* les chaînes de télévision TF1, LCI, Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile, Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh ; les sociétés de production de films : Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés de distribution de films : TFM, la société d’édition vidéo : TF1 Vidéo, les magazines Tfou Mag, Star Academy, et pour la presse écrite quotidienne gratuite : Métro.
Groupe de bâtiment et travaux publics, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 32,7 milliards d’€.
Serge Dassault, proche de l’actuel chef d’état, et sa famille possèdent* Le Figaro, L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles.
Sénateur, avionneur et marchand d’armes, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires groupe en 2007 : 21 milliards d’€ (selon wikipédia, à vérifier).
Avec ces 3 personnes nous avons listé notamment le 1er éditeur de France, le 2ème libraire de France, le 1er quotidien de France, la 1ère chaîne de télévision de France si ce n’est d’Europe. Dans ce pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR).
Ajoutons encore Bernard Arnault l’homme le plus riche de France, qui fut témoin de mariage de l’actuel chef de l’état et qui possède Les échos. Vincent Bolloré, proche de l’actuel chef de l’état au point de lui prêter son yacht pour les vacances, possède la chaîne de télévision Direct8, les journaux gratuits Direct Soir et Matin Plus, en plus du groupe publicitaire Havas contenant RSCG de Jacques Séguéla.
En voulant parler de concentration, on s’aperçoit que cette concentration est de surcroît, autour de l’actuel chef de l’état !
Rarement autant de pouvoir n’a été concentré entre les mains d’agents économiques aussi restreints. Car le biais du capitalisme est qu’après la phase de concurrence, vient le temps du monopole de celui qui a gagné la bataille de la concurrence, et qui rachète ses anciens adversaires, sinon s’allie avec eux, cherchant par la même occasion à interdire l’accès au marché à d’éventuels concurrents. C’est le paradoxe d’un modèle qui, sans garde-fous, tend vers la suprématie, donc l’abus, puisque l’équilibre pluriel de départ est rompu. Depuis les années 90, ce contrôle capitaliste des médias se double d’une dynamique de concentration.
Que reste-t-il ? Le service public. Sa part de marchés reste inférieure [2]. Du point de vue déontologique, ce secteur doit s’efforcer d’être neutre. Donc il va s’interdire les méthodes très commerciales de ses concurrents cités plus haut, ou au pire les emprunter dans une certaine mesure, ce qui ne lui fera pas rattraper son écart d’audience. De plus une nouvelle organisation l’a mis sous la coupe directe du chef de l’état en gage de la suppression de la publicité.
le monopole des media est une mauvaise chose exemple flagrant en France la libertée de la presse n'existe plus,ni plus ni moins qu'une coquille vide qui sert les intérêts d'une élite corrompu
Qui possède les médias ?
Les médias sont très nombreux. Bouquets de chaînes de télévision, magazines spécialisés sur tous les thèmes, stations de radio… sans oublier le labyrinthe d’Internet que nous ne développerons pas, car n’ayant pas atteint encore la puissance et la visibilité des autres supports. Le réflexe naturel serait d’imaginer derrière cette multitude de marques, de chaînes, une diversité et une pluralité souhaitables. Mais l’effet est trompeur. Derrière ce nombre pléthorique, paradoxalement il y a peu de personnes, et même de moins en moins.
Arnaud Lagardère, ami intime de l’actuel chef d’état, qualifié de « mon frère » par ce dernier, possède* les éditions Hachette, Fayard, Grasset, Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche, Larousse, Armand Colin, Dalloz et Dunod ; les magasins Relay, et Virgin ; les titres de presse Paris-Match, Elle magazine, le Journal du Dimanche, La Provence, Nice-Matin ; les stations radio Europe1, Europe 2, RFM ; les chaînes de télévision Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, Match TV, la chaîne météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète Thalassa, Canal Jimmy, Season, CinéCinéma, AlloCinéInfo et EuroChannel ; entre autres.
Groupe de l’industrie aéronautique, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 8,2 milliards d’€.
Martin Bouygues (ami intime de l’actuel chef d’état, parrain d’un de ses fils) et sa famille possèdent* les chaînes de télévision TF1, LCI, Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile, Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh ; les sociétés de production de films : Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés de distribution de films : TFM, la société d’édition vidéo : TF1 Vidéo, les magazines Tfou Mag, Star Academy, et pour la presse écrite quotidienne gratuite : Métro.
Groupe de bâtiment et travaux publics, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 32,7 milliards d’€.
Serge Dassault, proche de l’actuel chef d’état, et sa famille possèdent* Le Figaro, L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles.
Sénateur, avionneur et marchand d’armes, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires groupe en 2007 : 21 milliards d’€ (selon wikipédia, à vérifier).
Avec ces 3 personnes nous avons listé notamment le 1er éditeur de France, le 2ème libraire de France, le 1er quotidien de France, la 1ère chaîne de télévision de France si ce n’est d’Europe. Dans ce pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR).
Ajoutons encore Bernard Arnault l’homme le plus riche de France, qui fut témoin de mariage de l’actuel chef de l’état et qui possède Les échos. Vincent Bolloré, proche de l’actuel chef de l’état au point de lui prêter son yacht pour les vacances, possède la chaîne de télévision Direct8, les journaux gratuits Direct Soir et Matin Plus, en plus du groupe publicitaire Havas contenant RSCG de Jacques Séguéla.
En voulant parler de concentration, on s’aperçoit que cette concentration est de surcroît, autour de l’actuel chef de l’état !
Rarement autant de pouvoir n’a été concentré entre les mains d’agents économiques aussi restreints. Car le biais du capitalisme est qu’après la phase de concurrence, vient le temps du monopole de celui qui a gagné la bataille de la concurrence, et qui rachète ses anciens adversaires, sinon s’allie avec eux, cherchant par la même occasion à interdire l’accès au marché à d’éventuels concurrents. C’est le paradoxe d’un modèle qui, sans garde-fous, tend vers la suprématie, donc l’abus, puisque l’équilibre pluriel de départ est rompu. Depuis les années 90, ce contrôle capitaliste des médias se double d’une dynamique de concentration.
Que reste-t-il ? Le service public. Sa part de marchés reste inférieure [2]. Du point de vue déontologique, ce secteur doit s’efforcer d’être neutre. Donc il va s’interdire les méthodes très commerciales de ses concurrents cités plus haut, ou au pire les emprunter dans une certaine mesure, ce qui ne lui fera pas rattraper son écart d’audience. De plus une nouvelle organisation l’a mis sous la coupe directe du chef de l’état en gage de la suppression de la publicité.
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