Mirou
En venant de suspendre un député pour ses prises de position -- et non pour une infraction grave -- justifiant cette coercition, l' Algérie vient de franchir un nouvel pas dans la dictature et fait des dispositions du statut régissant l'activité des parlementaires, un chiffon juste à torcher le nez.
Tahar Missoum, ce parlementaire qui nous a surpris par ses interventions intempestives et surprenantes est désormais privé d'assister aux séances de l'Assemblée Populaire Nationale.
Cette mesure est une nouvelle dérive du pays vers la dictature qui tend, comme nous l'avions remarqué, à museler les voix discordantes partout où celles-ci tendent à se faire entendre, et le plus drôle, même au niveau du parlement où l'immunité est une protection cardinale, reconnue dans la Constitution, une protection qui leur garantit l'indépendance et les exempte de toute mesure coercitive ou d'intimidation des pouvoirs publics.
Les défenseurs zélés n'auront rien à cirer cette-fois-ci, si les organisations internationales aillent jusqu'à nous recaler parmi les pays les plus liberticides tels que la Corée du Nord ou bien l'Azerbaïdjan
En venant de suspendre un député pour ses prises de position -- et non pour une infraction grave -- justifiant cette coercition, l' Algérie vient de franchir un nouvel pas dans la dictature et fait des dispositions du statut régissant l'activité des parlementaires, un chiffon juste à torcher le nez.
Tahar Missoum, ce parlementaire qui nous a surpris par ses interventions intempestives et surprenantes est désormais privé d'assister aux séances de l'Assemblée Populaire Nationale.
Cette mesure est une nouvelle dérive du pays vers la dictature qui tend, comme nous l'avions remarqué, à museler les voix discordantes partout où celles-ci tendent à se faire entendre, et le plus drôle, même au niveau du parlement où l'immunité est une protection cardinale, reconnue dans la Constitution, une protection qui leur garantit l'indépendance et les exempte de toute mesure coercitive ou d'intimidation des pouvoirs publics.
Les défenseurs zélés n'auront rien à cirer cette-fois-ci, si les organisations internationales aillent jusqu'à nous recaler parmi les pays les plus liberticides tels que la Corée du Nord ou bien l'Azerbaïdjan
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