Panique politique ?
Certains individus, depuis quelque temps aux abois, sont soudainement pris de panique et réagissent en utilisant des arguments somme toute classiques, à savoir une violence verbale par laquelle ils tentent vainement de confondre leurs intérêts particuliers de caste avec les intérêts suprêmes de la nation. Cette tendance maladive à confondre ainsi les intérêts d’une minorité avec celle de la société tout entière n’est du reste pas nouvelle et trouve sa source dans cette mentalité régressive qui consiste à dire que le peuple a besoin d’un tuteur. Or, le peuple algérien est souverain, et il vote les lois qui lui paraissent utiles pour avancer sur le chemin de la démocratie. Il en est ainsi des textes soumis récemment au débat à l’Assemblée populaire nationale. Longtemps, une certaine opposition factice a accusé le gouvernement d’avoir mis trop de temps à faire adapter les textes de loi aux dispositions de la Constitution récemment amendée, et quand celui-ci passe à la vitesse supérieure en mettant sur la table de l’Apn des avant-projets tout aussi importants les uns que les autres, comme ceux relatifs à la Haute instance indépendante de surveillance des élections, au régime électoral, au code des investissements ou à l’obligation de réserve du personnel militaire en fonction ou à la retraite, on crie à l’empressement ! Que cette opposition exprime ses points de vue et ses réserves à l’intérieur de l’hémicycle, c’est son droit le plus absolu, mais que certaines voix s’élèvent pour claironner à qui veut bien les entendre que ces projets de loi sont «liberticides» et demandent aux députés de les rejeter, cela relève de l’infantilisme. Que ces gens-là sachent bien que les députés comprennent parfaitement les enjeux majeurs et sont mûrs pour exercer pleinement leur responsabilité, et n’ont certainement pas besoin de leurs pseudo-éclairages politiciens. Faisant partie du dernier carré des résistants à l’avènement d’un État civil et démocratique débarrassé de toute tutelle non issue du scrutin populaire, un officier supérieur à la retraire a même osé traiter de «malhonnêtes», les députés qui ne partageraient pas ses idées ou ses préoccupations ! L’attitude des patrons d’une certaine presse n’est guère différente, quand ils mènent campagne contre la prédation, mais estiment que c’est de l’«acharnement» quand ils sont poursuivis comme prédateurs ! Sinon comment qualifier cette réaction beylicale exprimée de manière ingénue : «J’ai trouvé un terrain (de plus de 1.500 m2) insalubre près de l’immeuble, j’en ai fait un parking au profit du personnel.» ? Pas étonnant dans ce cas que le journal de ce dernier serve de support aux tirs du premier et que, quelque part, il y ait convergence. Et on ne parlera pas ici de cette dame qui a raté sa vocation de rappeuse ou de rockeuse et qui croit fermement faire de la politique en faisant de l’alarmisme un métier. Que ces gens-là sachent qu’une nouvelle ère a commencé, que la démocratie naissante a besoin de tous et de chacun, et que la panique politique qui les saisit de temps à autre n’est pas du tout étrangère à tout esprit nostalgique qui a exercé à certains moments l’autorité sans partage. Oui, les avis contradictoires, le libre débat d’idées, les propositions utiles sont vitaux dans un exercice démocratique, mais les propos outranciers et malveillants, l’insulte gratuite, l’égoïsme et l’arrogance sont des maladies dont il va falloir se débarrasser si l’on veut conforter le vivre ensemble dans l’harmonie, évoluer dans le respect mutuel et la sérénité, pour le bien de soi et de la collectivité.
EL MOUDJAHID
Certains individus, depuis quelque temps aux abois, sont soudainement pris de panique et réagissent en utilisant des arguments somme toute classiques, à savoir une violence verbale par laquelle ils tentent vainement de confondre leurs intérêts particuliers de caste avec les intérêts suprêmes de la nation. Cette tendance maladive à confondre ainsi les intérêts d’une minorité avec celle de la société tout entière n’est du reste pas nouvelle et trouve sa source dans cette mentalité régressive qui consiste à dire que le peuple a besoin d’un tuteur. Or, le peuple algérien est souverain, et il vote les lois qui lui paraissent utiles pour avancer sur le chemin de la démocratie. Il en est ainsi des textes soumis récemment au débat à l’Assemblée populaire nationale. Longtemps, une certaine opposition factice a accusé le gouvernement d’avoir mis trop de temps à faire adapter les textes de loi aux dispositions de la Constitution récemment amendée, et quand celui-ci passe à la vitesse supérieure en mettant sur la table de l’Apn des avant-projets tout aussi importants les uns que les autres, comme ceux relatifs à la Haute instance indépendante de surveillance des élections, au régime électoral, au code des investissements ou à l’obligation de réserve du personnel militaire en fonction ou à la retraite, on crie à l’empressement ! Que cette opposition exprime ses points de vue et ses réserves à l’intérieur de l’hémicycle, c’est son droit le plus absolu, mais que certaines voix s’élèvent pour claironner à qui veut bien les entendre que ces projets de loi sont «liberticides» et demandent aux députés de les rejeter, cela relève de l’infantilisme. Que ces gens-là sachent bien que les députés comprennent parfaitement les enjeux majeurs et sont mûrs pour exercer pleinement leur responsabilité, et n’ont certainement pas besoin de leurs pseudo-éclairages politiciens. Faisant partie du dernier carré des résistants à l’avènement d’un État civil et démocratique débarrassé de toute tutelle non issue du scrutin populaire, un officier supérieur à la retraire a même osé traiter de «malhonnêtes», les députés qui ne partageraient pas ses idées ou ses préoccupations ! L’attitude des patrons d’une certaine presse n’est guère différente, quand ils mènent campagne contre la prédation, mais estiment que c’est de l’«acharnement» quand ils sont poursuivis comme prédateurs ! Sinon comment qualifier cette réaction beylicale exprimée de manière ingénue : «J’ai trouvé un terrain (de plus de 1.500 m2) insalubre près de l’immeuble, j’en ai fait un parking au profit du personnel.» ? Pas étonnant dans ce cas que le journal de ce dernier serve de support aux tirs du premier et que, quelque part, il y ait convergence. Et on ne parlera pas ici de cette dame qui a raté sa vocation de rappeuse ou de rockeuse et qui croit fermement faire de la politique en faisant de l’alarmisme un métier. Que ces gens-là sachent qu’une nouvelle ère a commencé, que la démocratie naissante a besoin de tous et de chacun, et que la panique politique qui les saisit de temps à autre n’est pas du tout étrangère à tout esprit nostalgique qui a exercé à certains moments l’autorité sans partage. Oui, les avis contradictoires, le libre débat d’idées, les propositions utiles sont vitaux dans un exercice démocratique, mais les propos outranciers et malveillants, l’insulte gratuite, l’égoïsme et l’arrogance sont des maladies dont il va falloir se débarrasser si l’on veut conforter le vivre ensemble dans l’harmonie, évoluer dans le respect mutuel et la sérénité, pour le bien de soi et de la collectivité.
EL MOUDJAHID
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