Ayant soupçonné son chef de cabinet et son chef du protocole d'être à l'origine de certaines fuites et surtout d'être à la solde de Saïd Bouteflika, le vice-ministre de la défense nationale et chef d'Etat-major de l'armée a viré tous les officiers de son cabinet à commencer par le chef de cabinet et le chef du protocole.
Cette purge s'impose d'elle-même à un moment ou une guerre sourde est déclenchée entre le plus vieux soldat du monde et le plus jeune de la fratrie Bouteflika.
Sentant sa fin proche, Gaïd Salah ne veut pas connaître le même sort que l'ex-patron du DRS, le général Tewfik. Il sait très bien que Saïd Bouteflika ne le laissera jamais prendre les clés du palais d'El-Mouradia au cas où le président venait à disparaître ou à la fin de son mandat actuel.
Saïd a besoin d'assurer la succession de son frère par un larbin bien dressé et qui ne représente aucun risque de se retourner contre lui. Un homme qui lui sera redevable et qui sera, surtout, son otage consentant. Pour ce profil, il n'y a pas meilleur candidat que le général-major Hamel Abdelghani, l'actuel patron de la police et transfuge de la gendarmerie nationale
Le général de corps d'armée n'acceptera jamais de servir sous les ordres d'un jeunot (le général Hamel) qui n'était pas encore né quand, lui avait pris le maquis en s'enrolant dans les rangs de l'Armée de Libération Nationale. Et si, aujourd'hui, il accepte d'exécuter les ordres
d'un autre jeunot qui n'était qu'un illustre inconnu il y a de cela quelques années, il le fait par calcul. Il estime que Saïd Bouteflika qui n'a aucune fonction officielle hiérarchique ne fait que lui répercuter les ordres du chef de l'Etat, commandant suprême des forces armées tout en sachant au fond de lui-même que le véritable patron est Saïd. Mais tant que le président est toujours en vie et officiellement il exerce ses fonctions, le frère conseiller peut le dégommer en un clin d'oeil en utilisant la signature du président. Comme il l'a fait avec le général Tewfik.
Par conséquent, il doit être sur ses gardes. Saïd Bouteflika ne doit surtout rien savoir sur les contacts du chef d'Etat-major avec les autres membres du commandement militaire.
Gaïd Salah Attend son heure
Saïd Bouteflika sait très bien qu'un coup d'Etat militaire mené par Gaïd Salah sera favorablement accueilli par les Algériens. Il représentera une voie de salut pour un pays gouverné en deuxième main par une mafia prédatrice vomie par ses propres larbins. C'est pour cette raison qu'il envisage de faire vite pour dégommer la vieille garde des l'armée représentée par les généraux Gaïd Salah, Ali Benali, Hacène Tafer, et Saïd Bey.
Gaïd Salah le laisserait-il faire? Lui qui attend son heure pour réaliser une ambition qu'il a commencé à nourrir depuis la chute du général Tewfik et l'aggravation de l'état de santé de Bouteflika.
Depuis quelques temps, le chef d'Etat-major de l'ANP a commencé à faire le ménage dans sa vie privée en demandant à ses enfants de se faire discrets dans leurs affaires commerciales. A ses proches, il a demandé d'être plus courtois avec les gens et de mettre fin à leur arrogance. Enfin, il fait fonctionner des relais extérieurs, même s'ils ne sont pas crédibles, pour donner de lui l'image d'un nationaliste pur et dur qui s'attaque à la mainmise française sur l'Algérie et son armée.
Les amateurs des guerres de clans au sommet du pouvoir seront, désormais, bien servis. D'un côté un Saïd Bouteflika qui cherche à perdurer au pouvoir et d'un autre, un Gaïd Salah qui se voit dans le costume de président de la république, seront les animateurs clés de cette gueguerre qui vient à peine de commencer.
MONJOURNAL
Cette purge s'impose d'elle-même à un moment ou une guerre sourde est déclenchée entre le plus vieux soldat du monde et le plus jeune de la fratrie Bouteflika.
Sentant sa fin proche, Gaïd Salah ne veut pas connaître le même sort que l'ex-patron du DRS, le général Tewfik. Il sait très bien que Saïd Bouteflika ne le laissera jamais prendre les clés du palais d'El-Mouradia au cas où le président venait à disparaître ou à la fin de son mandat actuel.
Saïd a besoin d'assurer la succession de son frère par un larbin bien dressé et qui ne représente aucun risque de se retourner contre lui. Un homme qui lui sera redevable et qui sera, surtout, son otage consentant. Pour ce profil, il n'y a pas meilleur candidat que le général-major Hamel Abdelghani, l'actuel patron de la police et transfuge de la gendarmerie nationale
Le général de corps d'armée n'acceptera jamais de servir sous les ordres d'un jeunot (le général Hamel) qui n'était pas encore né quand, lui avait pris le maquis en s'enrolant dans les rangs de l'Armée de Libération Nationale. Et si, aujourd'hui, il accepte d'exécuter les ordres
d'un autre jeunot qui n'était qu'un illustre inconnu il y a de cela quelques années, il le fait par calcul. Il estime que Saïd Bouteflika qui n'a aucune fonction officielle hiérarchique ne fait que lui répercuter les ordres du chef de l'Etat, commandant suprême des forces armées tout en sachant au fond de lui-même que le véritable patron est Saïd. Mais tant que le président est toujours en vie et officiellement il exerce ses fonctions, le frère conseiller peut le dégommer en un clin d'oeil en utilisant la signature du président. Comme il l'a fait avec le général Tewfik.
Par conséquent, il doit être sur ses gardes. Saïd Bouteflika ne doit surtout rien savoir sur les contacts du chef d'Etat-major avec les autres membres du commandement militaire.
Gaïd Salah Attend son heure
Saïd Bouteflika sait très bien qu'un coup d'Etat militaire mené par Gaïd Salah sera favorablement accueilli par les Algériens. Il représentera une voie de salut pour un pays gouverné en deuxième main par une mafia prédatrice vomie par ses propres larbins. C'est pour cette raison qu'il envisage de faire vite pour dégommer la vieille garde des l'armée représentée par les généraux Gaïd Salah, Ali Benali, Hacène Tafer, et Saïd Bey.
Gaïd Salah le laisserait-il faire? Lui qui attend son heure pour réaliser une ambition qu'il a commencé à nourrir depuis la chute du général Tewfik et l'aggravation de l'état de santé de Bouteflika.
Depuis quelques temps, le chef d'Etat-major de l'ANP a commencé à faire le ménage dans sa vie privée en demandant à ses enfants de se faire discrets dans leurs affaires commerciales. A ses proches, il a demandé d'être plus courtois avec les gens et de mettre fin à leur arrogance. Enfin, il fait fonctionner des relais extérieurs, même s'ils ne sont pas crédibles, pour donner de lui l'image d'un nationaliste pur et dur qui s'attaque à la mainmise française sur l'Algérie et son armée.
Les amateurs des guerres de clans au sommet du pouvoir seront, désormais, bien servis. D'un côté un Saïd Bouteflika qui cherche à perdurer au pouvoir et d'un autre, un Gaïd Salah qui se voit dans le costume de président de la république, seront les animateurs clés de cette gueguerre qui vient à peine de commencer.
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