Amar Saâdani a reconnu avoir acheté un appartement à Paris dans le très chic quartier de Neuilly-Sur-Seine, dont un certain Nicolas Sarkozy était le maire à la fin des années 1980. Un aveu qui risque de lui coûter très cher politiquement.
Après avoir longtemps nié l’évidence, Amar Saâdani a fini par cracher le morceau. Depuis plus d’un an, il n’a eu de cesse de démentir les accusations portées contre lui. D’abord véhément, ses dénégations se sont faites plus floues. Finalement, il reconnaît l’achat d’un appartement à Paris.
Lui qui défiait les journalistes d’apporter la moindre preuve de cette information fait montre aujourd’hui d’une malhonnêteté intellectuelle. Il a indiqué, dans un entretien publié par le journal El Khabar, qu’il avait acheté un appartement situé à Neuilly-sur-Seine, un quartier chic de Paris. « Ma fille est malade. Elle se soigne à Paris depuis trois ans.
Ses médecins m’ont conseillé de l’établir là-bas pour un meilleur suivi. Je ne pouvais pas la laisser sans prise en charge », a-t-il reconnu sans, toutefois, s’attarder sur la source des fonds qui lui ont permis de s’offrir cet appartement. Il a aussi révélé avoir remis tous les documents de cette acquisition entre les mains du patron des services du renseignement, le général-major Mohamed Médiène (Toufik).
Pourtant Amar Saâdani s’était fendu d’une attaque en règle contre le chef du DRS. Drôle de retournement de situation pour un homme qui donnait l’image de quelqu’un qui n’avait peur de rien. Si en Algérie, la justice n’a pour l’instant pas bougé le petit doigt, en France, Saâdani a été entendu par la police judiciaire de Paris le 21 août 2014, laquelle mène une enquête sur des soupçons de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite qui pèsent lourdement sur lui. La brigade de lutte contre le blanchiment d’argent a agi à la demande du parquet qui a enregistré, le 29 juin dernier, une plainte contre Amar Saâdani déposée le 17 avril 2015 par Rachid Nekkaz.
Ce dernier a mené sa propre enquête sur les biens de Saâdani à Paris, confirmant ainsi les révélations du journaliste d’investigation Nicolas Beau dans le journal Mondafrique, lequel avait fait état de la possession par Amar Saâdani de deux appartements à Paris et de 300 millions d’euros en banque. Nekkaz a réussi à situer ces deux appartements dans deux quartiers huppés de la capitale française. Le premier au 15, boulevard Victor-Hugo à Neuilly-sur-Seine, d’une superficie de 100 m2, dont le prix au mètre carré peut atteindre allègrement les 15 000 euros.
La seconde habitation est située non loin du quartier de La Défense, au 36, Résidence Belle-Rive. Saâdani dispose également, comme l’a révélé le journaliste français, d’une carte de résidence VIP, qui lui donne le statut d’une personnalité hautement importante pour la République française. Il possède également une société civile immobilière, l’Olivier, avec ses 7 enfants et sa femme.
Saâdani menace de déposer plainte
Le SG du FLN a décidé de porter plainte devant la justice française, visant des médias français, suite à la publication des documents sur ses biens acquis en France. Le torchon brûle donc entre lui et ces médias.
Selon le secrétaire général du FLN, les récents articles publiés par certains médias français sur les biens qu’il a acquis sont l’œuvre d’Algériens établis en France. « Je ne me tairai pas cette fois-ci. C’est trop. Je suis victime d’un plan diabolique dont les racines se trouvent en France. C’est pour cela que j’ai décidé de porter plainte contre les médias français qui ont publié de fausses informations sur ma personne », a-t-il-expliqué dans un entretien accordé hier au journal londonien El Charq El Awset.
Toutefois, le secrétaire général du FLN n’a pas précisé qui sont ces détracteurs qui le ciblent à tout bout de champ. Il ajoute : « Des mensonges ont été publiés sur moi dans la presse française et ont été repris par certains médias algériens et ce, d’une manière astucieuse. Je sais que c’est un complot qui vise ma personne et je sais qui est derrière ce complot. » Saâdani persiste et signe : « Ces détracteurs se trouvent en Algérie ».
Cependant, il a évité de citer ces parties ou de dévoiler le ou les noms de ces détracteurs qui le visent sans cesse. Pour lui, il est trop tôt pour révéler qui sont ces gens, mais au moment sera opportun il va les dévoiler aux Algériens. Amar Saâdani a chargé son avocat d’entamer les procédures en vue de porter l’affaire devant la justice française.
Le jeune indépendant
Après avoir longtemps nié l’évidence, Amar Saâdani a fini par cracher le morceau. Depuis plus d’un an, il n’a eu de cesse de démentir les accusations portées contre lui. D’abord véhément, ses dénégations se sont faites plus floues. Finalement, il reconnaît l’achat d’un appartement à Paris.
Lui qui défiait les journalistes d’apporter la moindre preuve de cette information fait montre aujourd’hui d’une malhonnêteté intellectuelle. Il a indiqué, dans un entretien publié par le journal El Khabar, qu’il avait acheté un appartement situé à Neuilly-sur-Seine, un quartier chic de Paris. « Ma fille est malade. Elle se soigne à Paris depuis trois ans.
Ses médecins m’ont conseillé de l’établir là-bas pour un meilleur suivi. Je ne pouvais pas la laisser sans prise en charge », a-t-il reconnu sans, toutefois, s’attarder sur la source des fonds qui lui ont permis de s’offrir cet appartement. Il a aussi révélé avoir remis tous les documents de cette acquisition entre les mains du patron des services du renseignement, le général-major Mohamed Médiène (Toufik).
Pourtant Amar Saâdani s’était fendu d’une attaque en règle contre le chef du DRS. Drôle de retournement de situation pour un homme qui donnait l’image de quelqu’un qui n’avait peur de rien. Si en Algérie, la justice n’a pour l’instant pas bougé le petit doigt, en France, Saâdani a été entendu par la police judiciaire de Paris le 21 août 2014, laquelle mène une enquête sur des soupçons de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite qui pèsent lourdement sur lui. La brigade de lutte contre le blanchiment d’argent a agi à la demande du parquet qui a enregistré, le 29 juin dernier, une plainte contre Amar Saâdani déposée le 17 avril 2015 par Rachid Nekkaz.
Ce dernier a mené sa propre enquête sur les biens de Saâdani à Paris, confirmant ainsi les révélations du journaliste d’investigation Nicolas Beau dans le journal Mondafrique, lequel avait fait état de la possession par Amar Saâdani de deux appartements à Paris et de 300 millions d’euros en banque. Nekkaz a réussi à situer ces deux appartements dans deux quartiers huppés de la capitale française. Le premier au 15, boulevard Victor-Hugo à Neuilly-sur-Seine, d’une superficie de 100 m2, dont le prix au mètre carré peut atteindre allègrement les 15 000 euros.
La seconde habitation est située non loin du quartier de La Défense, au 36, Résidence Belle-Rive. Saâdani dispose également, comme l’a révélé le journaliste français, d’une carte de résidence VIP, qui lui donne le statut d’une personnalité hautement importante pour la République française. Il possède également une société civile immobilière, l’Olivier, avec ses 7 enfants et sa femme.
Saâdani menace de déposer plainte
Le SG du FLN a décidé de porter plainte devant la justice française, visant des médias français, suite à la publication des documents sur ses biens acquis en France. Le torchon brûle donc entre lui et ces médias.
Selon le secrétaire général du FLN, les récents articles publiés par certains médias français sur les biens qu’il a acquis sont l’œuvre d’Algériens établis en France. « Je ne me tairai pas cette fois-ci. C’est trop. Je suis victime d’un plan diabolique dont les racines se trouvent en France. C’est pour cela que j’ai décidé de porter plainte contre les médias français qui ont publié de fausses informations sur ma personne », a-t-il-expliqué dans un entretien accordé hier au journal londonien El Charq El Awset.
Toutefois, le secrétaire général du FLN n’a pas précisé qui sont ces détracteurs qui le ciblent à tout bout de champ. Il ajoute : « Des mensonges ont été publiés sur moi dans la presse française et ont été repris par certains médias algériens et ce, d’une manière astucieuse. Je sais que c’est un complot qui vise ma personne et je sais qui est derrière ce complot. » Saâdani persiste et signe : « Ces détracteurs se trouvent en Algérie ».
Cependant, il a évité de citer ces parties ou de dévoiler le ou les noms de ces détracteurs qui le visent sans cesse. Pour lui, il est trop tôt pour révéler qui sont ces gens, mais au moment sera opportun il va les dévoiler aux Algériens. Amar Saâdani a chargé son avocat d’entamer les procédures en vue de porter l’affaire devant la justice française.
Le jeune indépendant
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