Au moment où nos voisins marocains osent des réformes dans leur système éducatif en inscrivant l'enseignement de la langue française dès la première année primaire, au moment où l'école tunisienne tend à devenir une référence dans le Monde rabe et chez les pays du Golfe, les islamistes algériens tentent de tirer notre école sur les chemins de la régression.
Il y a deux raisons à cela, soit il est déteste l’arabe par racisme.. soit, comme Madame Benghebrit, il déteste la religion avec laquelle cette langue est intimement liée.
L'école algérienne a grand besoin de la réforme en cours. Pour sauver nos enfants. Pour leur permettre de gagner sur le terrain mondial de l'intelligence, de plus en plus performant. Il ne s'agit nullement de jeter le système éducatif algérien dans le giron de la France, mais d'algérianiser l'école algérienne, c'est-à-dire, de l'expurger de l'idéologie panarabe et islamo-conservatrice qui la gangrène et que, eux, défendent mordicus, pour des objectifs politiques.
Les accusations que profèrent les islamistes contre la ministre de l'Education sont pour ainsi dire infondées d'autant plus que celle-ci tente, contre vents et marées et contrairement à leurs allégations, non pas de jeter le système éducatif algérien dans le giron de la France, mais d'algérianiser l'école algérienne, c'est-à-dire, de l'expurger de l'idéologie rétrograde qui la gangrène.
L’« algérianisation » (الجزأرة) de l’éducation n’est pas une revendication nouvelle des laïcards.. je me rappelle que ce concept très vague a été brandi juste après la vague de liberté d’expressions de 1988.
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