Ahmed Ben Bella, l’homme fort du moment, a personnellement mis au point la liste des 196 membres de l’Assemblée constituante et méthodiquement écarté ses rivaux potentiels. Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf et Hocine Aït-Ahmed, pour ne citer que ces trois grandes figures de la guerre de libération, n’ont pas été invités et sont contraints d’écouter son discours à la radio.
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Qui est le génie qui a donné à l'Algérie le nom de République algérienne démocratique et populaire?
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Envoyé par Jawzia...
De vrais génies comme il n'en existe plus : ceux du congrès de la Soumam.
Les despotes de 1962 l'avaient transformée en : République Algérienne Démocratique et Populaire.
P.
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Envoyé par ottLa liste complète des membres de l'assemblée nationale constituante est sur ce post, seul les communistes et messalistes en sont exclus...
Selon Ali Haroun ,le BP s'est donné le droit exclusif de confectionner les listes uniques et qui détient les listes ...détiendra le pouvoir.
Une minorité d'opposants ont été inscrits ,meme malgré eux , pour la façade démocratique .
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Beaucoup de révolutionnaires ont été écartés pour leur prise de position contre le BP de Tlemcen mis en place par le clan de Oujda guidé par Benbella et Boumedienne . Parmi les plus connus ,ont été écartés Benyahia ,Bentobbal , Benkhadda ,Boubnider ,Lacheraf ,Reha Malek , Dahleb ,Harbi...Plus de50 personnes qui figuraient dans les listes initiales avant les reports des dates de réunion .
Selon Ali Haroun ,le BP s'est donné le droit exclusif de confectionner les listes uniques et qui détient les listes ...détiendra le pouvoir.
Une minorité d'opposants ont été inscrits ,meme malgré eux , pour la façade démocratique .
Concernant les personnalités que tu cites, ils ont eu des itinéraires différents :
- Benyahia a été SG du GPRA au moment où le GPRA avait été écarté. Il est revenu ministre de l'information à la suite du "redressement révolutionnaire" et brillant ministre de l'enseignement supérieur.
- Bentobbal ministre de l'intérieur du GPRA, et membre éponyme des 3B. Krim Belkacem y est représenté, mais les 2 autres B ont été écartés...
- Lacheraf était proche de Khider, considéré rival de Benbella dans l'autre camps... Il a été ambassadeur depuis 1965 et un des rédacteurs de la charte de 1976, puis grand ministre de l'éducation avant que le FLN le pousse à la démission sur sa réforme du système éducatif en 1979, à la mort de Boumedienne...
- Reda Malek : négociateur et porte parole de la délégation à Evian, il part ambassadeur dès 1962...
- Saad Dahleb : grand militant de la première heure, centraliste, MAE du GPRA, il part ambassadeur en 1962.
- Mohammed Harbi : Celui qui était le plus proche de Benbella de ceux que tu cites, celui qui a rédigé le programme du FLN lors du congrès de 1964, il a été ensuite persécuté par Boumedienne auquel il s'était opposé.
La bataille que tu sites est concernant le FLN et son BP, l'organe exécutif du parti désigné suite à la mise en veilleuse du CNRA, ce dernier remplacé par un Comité Central, issu du congrès d'avril 1964. La bataille autours du FLN, confirmé parti unique, ses organes de direction , BP et CC sont les premiers coups d'états scientifiques du FLN, bien avant celui qui a fait l'éviction de Mehri et les autres SG qui lui ont succédé... La guerre des courants, chapelles et autres ambitions personnelles s'est toujours jouée au sein des instances de direction des partis politiques, ce qu'on retrouve un peu partout dans le monde, la particularité de 1962, c'est la cristallisation d'une crise, qui a commencé en 1956, exacerbée initialement par le congrès de la Soumam, et qui a explosé au congrès de Tripoli en juin 1962, avec des luttes de pouvoirs féroces. Il est à noter que l'élimination des acteurs dans la prise de pouvoir au FLN s'est faite bien plus tôt. La condamnation à mort de Mahsas en 1956, ordonnée par Ouamrane à Arezki Basta qui a refusé d’exécuter l'ordre en Suisse était une des première au sein du FLN, en 1956 il me semble, l'une des dernières pendant la révolution a été l'ordre d'exécution de Boussouf, probablement partagé par les 3B, contre Houari Boumedienne en 1961...Othmane BENZAGHOU
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Quels etaient les critères de désignation ?
Il n'y a pas de critère qui prime, une véritable constituante a besoin d'être élue, quand il y a désignation en politique, il y a toujours ceux qui en conteste les critères... la compétence est moins contestable dans le domaine technique...Othmane BENZAGHOU
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