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Quand un ministre raconte l’incroyable histoire d’un importateur qui a menacé le ministère du Commerce

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  • #16
    en general nass pensent qu'il y a l'etat puis basta mais n'imaginent pas les dessous etc..

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    • #17
      Haro sur Bélaib après ses propos sur la corruption et l’importation de véhicules de moins de 3 ans

      Algérie1 Par Khidr Ali | 25/09/2016 | 18:58

      Bakhti Bélaib, est-il désormais un ministre en sursis, en attendant le prochain remaniement ? Tout porte à le croire, au vu des réactions irritées, qui ont suivi ses « confessions » faites mardi dernier devant les représentants de l’Association nationale des consommateurs.

      Visiblement, ce ministre, adversaire assumé d’Ahmed Ouyahia, ils sont tous les deux du RND, a parlé un peu trop vite au goût de ceux qui se sont chargés de recadrer son propos. Ils lui reprochent deux choses, en particulier. Primo, d’avoir fait preuve d’imprudence en annonçant le retour de la formule d’importations des véhicules de moins de trois ans. Il n’en serait rien ! Et secondo, d’avoir dénoncé (ce qui est un secret de polichinelle) la pratique de la corruption dans son ministère.

      Il citera, en l’occurrence le cas de ce gros bras de l’import/import qui a fait une fausse déclaration, en important des pièces détachées, en lieu et place de produits alimentaires censés être dans les containers. Cet importateur au bras longs se serait mis au vert, du côté de Dubaï, en attendant que les choses se tassent pour pouvoir rentrer tranquillement chez lui. C’est que le ministre du commerce ne s’est pas contenté de mettre le doigt sur la plaie en révélant le corps du délit. Il a surtout juré « combattre avec toutes mes forces » le mal de la corruption.

      En se plaçant ainsi sur le registre de la dénonciation de la corruption, qui fait partie de la rhétorique de l’opposition, le ministre du commerce s’est mis en porte à faux avec le discours officiel qui est de marteler à l’envie que le gouvernement est engagé corps et âme dans la lutte contre la corruption. S’agit-il d’un pas de clerc de sa part ? Pour un vieux routier de la politique, comme lui, c’est à se poser la question. En tous cas le ministre de la Justice, qui répondait jeudi à une question orale s’est bien chargé de sonner indirectement les cloches de son collègue du commerce, assurant que « les parquets sont à la disposition de quiconque possédant un dossier sur la corruption ». Il ajoutera avec un air faussement naïf que cela aiderait « la justice et la société à la combattre ».

      Mais avec le recadrage de Tayeb Louh, le ministre du commerce n’en a pas fini d’essuyer des plâtres. Une charge plus violente est venue ce matin de son propre parti, le RND où il n’est pas en odeur de sainteté. On sent d’ailleurs bien la touche d’Ahmed Ouyahia, dans les éléments de langage, même si c’est Seddiki Chihab, son fidèle porte flingue qui a parlé.

      S’exprimant samedi devant les militants d’Alger, il a fait part du souci de son parti quant « à la cohésion de l’instance exécutive », selon les guillemets d’El Khabar. « Pourquoi aucune voix ne s’est élevée pour dire que cela (la corruption dénoncée par Bakhti Bélaib NDLR)) est impossible », s’est emporté interrogativement le député d’Alger. De nuancer ensuite un peu son propos en admettant que « nous ne nions pas que la corruption s’est incrustée dans la société, mais nous croyons à la volonté de l’Etat de la combattre. Notre rôle est de contribuer à réduire, les espaces de la corruption mais dans la sérénité et la rationalité ».

      Et à propos du retour aux importations de véhicules de moins de trois ans, Chihab la considère à contre courant de la démarche d’Abdeslam Bouchouareb (RND), de promouvoir une industrie automobile locale.

      On l’aura compris, Seddik Chihab aurait souhaité entendre dans la bouche de Bélaib des propos aussi « responsables » qui rassurent sur la « détermination » du pouvoir à faire la peau au spectre de la corruption.

      Ce n’est pas le choix du ministre du commerce qui a pris « la responsabilité » de dire un peu de vérité dans ce qui semble être une sorte de « moi, je m’en lave les mains ». Il en paierait le prix ? Il s’y attend. Devant les représentants de l’association des consommateurs, il dira dans un esprit d’amertume et de défi « je suis un ministre en fin de parcours politique, je n’ai plus rien à attendre » assurant qu’il n’a peur de personne et qu’il pèsera de tout son poids pour mettre de l’ordre dans le secteur du commerce avec ce souci de défendre les intérêts de l’Etat algérien en rétablissant la force de la loi.
      Affaire de l’importateur qui a menacé le ministère du Commerce : Belaïb répond à Louh
      TSA - 17:03 dimanche 25 septembre 2016 | Par Hadjer Guenanfa | Actualité

      Le cabinet du ministre du Commerce a répondu, ce dimanche 25 septembre, à son homologue de la Justice en assurant avoir saisi les autorités judiciaires concernant l’affaire de l’importateur qui a menacé le département.

      « Le ministère du Commerce travaille en permanence en coordination continue avec les différents services chargés de la protection de l’économie nationale à travers l’application stricte de la loi et en informant automatiquement les parties judiciaires concernées lorsqu’on découvre un dépassement ou une fraude », affirme le cabinet de Bakhti Belaïb dans un communiqué adressé à TSA.

      LIRE AUSSI : Quand un ministre raconte l’incroyable histoire d’un importateur qui a menacé le ministère du Commerce (Vidéo)

      En ce qui concerne l’affaire des deux conteneurs de pièces détachées pour véhicules qui ont été débloqués « de manière illégale » au port d’Alger, « le ministère du Commerce en coordination avec les services de sécurité et la Douane a réagi avec rigueur et a pu récupérer les deux cargaisons », selon la même source. Le cabinet de Bakhti Belaïb assure également avoir déposé une plainte au niveau du tribunal en octobre 2015. « Les personnes impliquées dans l’affaire ont été mises en détention sauf l’une d’elles qui a fui le pays », conclut le ministère.

      Jeudi, Tayeb Louh, avait rappelé que les « les portes des parquets » étaient « ouvertes à tous ceux qui ont des dossiers sur la corruption pour aider la justice et la société à combattre ces fléaux ». Une déclaration interprétée comme une réponse aux accusations de Belaïb.
      Autre sujet de friction entre la sacro sainte ligne du patron du RND, et le reste du gouvernement, le CREDOC, ouvertement remis en cause par le ministre de tutelle qui a engendré des dégâts monstrueux sur les devises depuis son instauration en 2009, et la règle des 51/49, défendue bec et ongle par le patron du RND, qui commence à être assouplie, ne serait ce que pour les banques semble-t-il...

      Je dirais que c'est plutôt les jours du patron du RND qui sont comptés dans le dispositif actuel...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #18
        Il n'y a pas que Ouyahia qui puisse faire pression sur Belaib, voici une liste de potentiels "Ktef". :

        1- Gaid Salah Vice ministre de la défense chef d'état major
        2- Said Bouteflika
        3- Abdel Malek Sellal
        4- Tliba Bahaeddine vice machin truc
        5- Amar Saidani

        Seuls ces personnages sont susceptibles d'ébranler le courage d'un ministre en poste, par ailleurs parmi ces personnages l'un d'eux l'a encouragé à diviliguer la F'diha en lui apportant son parapluie.

        A vous de juger.

        D'autre part, il semblerait que la marchandise a été récupérée par les autorités donc non écoulée sur le marché ce qui est surprenant ! A mon avis c'est une marchandise que est destinée à un client final unique qui n'a pas eu le temps de la vendre ce qui laisse supposer qu'il s'agit d'une entreprise nationale où une institution publique.

        Drôle d'affaire et drôle d'état.

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        • #19
          Dans l'absolu, toute personne qui détient du pouvoir en Algérie aurait pu être le protecteur de cet importateur. Il faut plutôt se poser la question de qui a nommé ce ministre à son poste, en remplacement de qui? qui a été le directeur de ce mnistère qui a depuis été remercié et qui a outre passé sa hiérarchie, au nom de quel soutient...

          Il suffit de connaitre un peu la faune qui gravite sur les importateurs, pour savoir qui est qui...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #20
            Le cabinet de Bakhti Belaïb assure également avoir déposé une plainte au niveau du tribunal en octobre 2015. « Les personnes impliquées dans l’affaire ont été mises en détention sauf l’une d’elles qui a fui le pays », conclut le ministère.
            Voilà qui a le mérite d'être clair. Le ministre du Commerce ne se contente pas de lancer des accusations, mais les appuie par des arguments factuels précis. Il ne reste qu'aux parties intéressées à faire leur travail. Je pense notamment au ministre de la Justice qui disait tout récemment que quiconque détient des dossiers n'a qu'à les présenter à la justice.

            Eh bien , c'est chose faite M. Louh. À vous de jouer maintenant !
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #21
              Belaib Bakhti ou l’horizon indépassable de la réforme sous 4e mandat
              Maghreb emergent


              C’est un entretien télévisé du PDG de Sonatrach ce samedi sur l’ex Unique, qui donne la mesure de la panne. A une question sur le programme des énergies renouvelables, Amine Mazouzi, s’empresse de répondre que l’avenir gazier de l’Algérie est florissant. Et que le pays remontera d’ici 2020 à 240 millions de TEP de production annuelle. Et donc pas de panique.



              Sinon un commentaire sur l’invitation du ministre de l’énergie à faire de Sonatrach un acteur du renouvelable ? Le PDG de Sonatrach acquiesce. « C’est la tendance dans le monde ». Merci pour l’info. La « tendance » a commencé il y a quinze ans chez les majors. La feuille de route de Sonatrach dans les énergies renouvelables ? La vérité est que le gouvernement algérien n’est jamais sortit de l’emprise du lobby de l’énergie carbonée. Et l’inconsistance affligeante du discours du PDG de Sonatrach sur la question n’en est pas l’unique illustration. Son ministre Nourredine Bouterfa, qui aurait du être nommé ministre de la transition énergétique pour donner un cap à sa mission, est mieux outillé pour expliquer le challenge du renouvelable. Mais il n’est pas exempt de reproches. C’est lui qui a conditionné pendant de trop longues années le développement d’une filière de l’électricité solaire par la préalable industrialisation en Algérie d’une partie de ses segments. Pas interdit d’être ambitieux. Mais pas au risque de mettre en berne un plan de 22 GW d’électricité verte à 2030. Un plan qui suppose de mettre en production 2 GW par an tous les ans durant dix ans. Et au moins 1 GW d’électricité par an, cinq années après le lancement de ce programme du renouvelable en 2011 par Youcef Yousfi. Nourredine Bouterfa a implicitement renoncé à son préalable « industrialisant » la semaine dernière. La faute à « pas d’argent ». Il fait du partenariat avec les étrangers le moteur du rattrapage dans ce domaine. Et invite Sonatrach a en faire un axe de son développement futur. Cela ne se fera pas avec Amine Mazouzi. C’est dit. Mais pas non plus avec Nourredine Bouterfa. Trop bloqué sur la seule approche coût. En fait, cela ne se fera pas sous Abdelaziz Bouteflika. Et c’est en cela que l’engagement d’une véritable transition énergétique en Algérie, est depuis au 2008 et le déclin de la production des hydrocarbures, l’étalon maître de l’aptitude à la réforme des gouvernements successifs.
              Pour engager sérieusement cette transition, hier judicieuse aujourd’hui vitale, il fallait démonter l’armature du pacte politique pernicieux des années Bouteflika, celui du statu quo tarifaire. En mode contre modèle : rapprocher le prix de l’énergie domestique de son vrai coût, imposer des normes de construction non énergétivores, subventionner massivement l’électricité verte en taxant tout ce qui consomme beaucoup d’énergie carbonée, respecter la loi électricité 2001 en payant les fournisseurs privés (ils ne sont pas payé faute de texte d’application), casser le 49-51 dans la filière pour attirer les plus grands acteurs dans le solaire et l’éolien, faire du Maroc un partenaire fort dans l’interconnexion avec le futur marché européen de l’électricité verte. Cela s’appelle en définitive une diversification industrielle sur un même modèle de rente de situation : le soleil du Sahara au lieu de ses énergies fossiles. Personne ne peut l’engager sans se heurter à la volonté présidentielle de ne « rien brusquer ». En 2017, l’Algérie consommera sensiblement autant de gaz qu’elle en exportera.
              La réforme est donc incompatible avec le 4e mandat. La transition énergétique reportée depuis 8 ans le scande tous les jours. Que reste-t-il alors ? Belaib Bakhti. Le ministre du commerce est le marqueur subliminal des années de l’austérité. Il a été rappelé aux affaires sans doute pour cela. Pour saupoudrer d’un petit référent à l’ajustement structurel du milieu des années 1990, une ambiance qui se veut détendue quand on entend parler le Premier ministre Sellal des réserves de change. Belaïb Bakhti détonne depuis bientôt un an. Il réforme le style de la communication. Puisque tout le reste ne peut pas bouger. Il a déclaré que le tiers des importations algériennes était le fait de malversations de toutes sortes, la surfacturation en étant la principale. Et son oracle a fait autorité. A une autre époque les 26 milliards de dollars de revenus détournés par le fait de la corruption « révélés », tout aussi légèrement, par Abdelhamid Brahimi avait dopé la défiance populaire vis à vis de la gestion FLN, au profit du FIS. Belaib Bakhti joue sur le même registre. Car, bien sûr, il n’existait pas, avant le retour du sympathique ministre du commerce, 20 milliards de dollars de surfacturation annuellement dans les transactions de l’Algérie avec ses fournisseurs. C’est mathématiquement insoutenable.
              Il a enchaîné sur une sombre affaire de lot d’importation qui n’aurait pas du entrer en Algérie, il l’avait proscrit, mais qui a, tout de même, été écoulé sur le marché national. Un autre lobby dans ou au dessus du gouvernement s’étant montré plus puissant que lui. Belaïb Bakhti ne cherche pas, par ses déclarations stridentes, à vendre – gracieusement – des munitions à l’opposition politique. Ce n’est pas le profil de ce technocrate tranquille qui a porté le fardeau d’être un jour un très proche de Ahmed Ouyahia, mais qui s’en est affranchi en bonne civilité. Non. Le ministre du commerce déroule l’abécédaire le plus classique d’une communication d’échec. Avant de débuter il aggrave le trait de l’adversité (20 milliards de dollars et des intérêts puissants à combattre). Avant de partir il dénonce les interférences qui l’ont empêché d’économiser à l’Algérie des devises à l’importation. Réduire les importations, n’est pas une réforme. Une chirurgie graisseuse. C’est ce que pensait savoir le mieux le gouvernement.
              Les raccourcis journalistiques sont parfois aussi énormes que leurs verdicts, pour ne pas parler de vindicte. Les importations algériennes sont opérées par une panoplie d'acteurs, dont une grosse partie d'acteurs publiques. Ce n'est pas ces acteurs que fustige ce ministre, mais les importations privées dont la sur-facturation est un secret de polichinelle que semblent découvrir certains éditorialistes. Il suffit de prendre les chiffres officiels des douanes ou d'Algex, sur le sucre par exemple, la canne à sucre, pour faire un simple calcul qui montre l’ampleur du phénomène, que certains journalistes en manque d'investigation, mais en excès de verve et de jugement de valeurs seraient plus aptes à démontrer... Ce ministre aura oser critiquer le CREDOC, outil de prédilection de la sur-facturation, que certaines plûmes cachent par des diatribes politiciennes habituelles, à se demander si leur tentatives maladroites n'est pas justement de protéger le grand gourou des mesures phares de "patriotisme économique" qui a saigné la balance commerciale depuis 2009...
              Dernière modification par ott, 26 septembre 2016, 19h08.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #22
                ooh le pauvre ministre,il joue a calimero.a sa place je me tairais ou je demissonnerais point barre.

                Commentaire


                • #23
                  l'Algérie c'est la farfouille depuis des dizaines d'années

                  Commentaire


                  • #24
                    Lutte contre la corruption : Tayeb Louh agacé par les révélations de Bekhti Belaib



                    Révélée par Bekhti Belaib, l’affaire des deux conteneurs de pièces détachées non conformes sera tranchée dans les prochains jours par la justice, a assuré ce lundi 26 septembre le ministre de la Justice Tayeb Louh.

                    « L’affaire en question suit son cours normal au niveau de la justice. Un jugement est attendu, paraît-il dans les prochains jours », a déclaré M. Louh à la presse en marge de l’adoption du projet de loi sur la composition de la Commission nationale des droits de l’Homme à l’APN.

                    Le ministre de la Justice n’a pas caché son mécontentement quant à la médiatisation de cette affaire par son collègue du Commerce Bekhti Belaib. « Lorsque la justice est saisie, le plaignant n’a qu’attendre le verdict tout en suivant de près son dossier au niveau du tribunal concerné. S’il conteste le verdict les moyens de recours sont connus », a-t-il dit, en invitant tout le monde à respecter l’indépendance de la justice. « Ne me demandez pas de m’immiscer dans le travail de la justice. L’article 32 de la loi sur les procédures pénales est clair, celui qui a des dossiers et des preuves sur des affaires de corruption notamment n‘a qu’à les transmettre à la justice », a-t-il ajouté, allusion à Bekhti Belaib.

                    Tayeb Louh qui défend la crédibilité de la justice algérienne, s’interroge sur l’intérêt de l’immiscer dans des débats stériles. « Des centaines d’affaires de corruption sont traitées quotidiennement par la justice. La presse n’a qu’à vérifier sur le terrain », a-t-il ajouté. Pour Louh la réussite ou l’échec les réformes du secteur de la justice « ne peuvent être liées uniquement aux affaires de corruption évoquées ici et là, la vision doit être bien plus globale », a-t-il soutenu. D’ailleurs « ceux qui pensent que ce chantier est clos ont tort », a-t-il ajouté, en soulignant que la justice « n’est contre personne ».

                    Sur un autre chapitre, interrogé sur l’application de la peine de mort, le ministre a affirmé que cette revendication reste « au stade de débat au niveau de la société et des institutions officielles ».


                    TSA
                    ....................................
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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