Sid Ahmed Ghozali : « Nous vivons avec une richesse que nous ne créons pas »

[annabideparis]

Meme si e débat est très intéressant,il fait peur.
Car a vous lire les uns et les autres,il n'existent pas d'homme capable de relever Algérie,puisque tous font partie a un degrés divers du système.

Aujourd'hui le problème ne se pose pas pour le président de la république,mais pour des élections législatives qui arrivent.
Pourquoi notre oppositions n'arrivent pas a trouver un programme commun afin de contrecarrer celui du FLN,quitte a perdre l’Élection,mais le rapport de force fera qu'un homme sortira du lot et préparera l’élection présidentielle..
Car ce n'est pas a l'opposition de se farcir les reformes impopulaires qui ne sont pas du a sa gestion,mais a la clique au pouvoir.donc au lieu de chercher l'homme providentiel pour dans 2 ans,il faut déjà commencer a s'organiser pour éviter une décennie ou plus plus noir encore.
J'aime bien la réponse d'un premier ministre chinois sur le système politique:
"Peu importe la couleur du chat,pourvu qu'il attrape la souris".
Alors X,Y,ou Z,l'important c'est qu'une opposition crédible voit le jour et que cette clique la prenne au sérieux.

[Beaker]

Pourquoi notre oppositions n'arrivent pas a trouver un programme commun afin de contrecarrer celui du FLN,quitte a perdre l’Élection,mais le rapport de force fera qu'un homme sortira du lot et préparera l’élection présidentielle..

Ce n'est pas un peu naïf?

Les élections se truquent en Algérie donc les programmes n'on aucun sens.

[choucha]

La fin du pétrole : Les larmes d’Alger et la joie de Dubaï

La fin du pétrole : Les larmes d’Alger et la joie de Dubaï

“Nous allons célébrer le dernier baril de pétrole que nous exportons. Aujourd’hui, 70 % de notre économie ne dépend plus du pétrole et notre défi est de bâtir une économie qui ne sera jamais dépendante du pétrole et nous allons créer de nouveaux secteurs économiques. Nous promettons aux générations futures une nouvelle économie équilibrée”. L’homme ayant écrit ce message, qui fait le buzz sur les réseaux sociaux partout dans le monde arabe ne s’appelle pas Abdelmalek Sellal, Abdelaziz Bouteflika ou Ahmed Ouyahia. Il ne s’appelle pas non plus le général Toufik, Nezzar ou Betchine.

Non, loin s’en faut. Cet homme s’appelle Mohammed ben Rachid Al Maktoum, l’émir de Dubaï. C’est lui, en personne, qui a posté ce message, le 16 janvier dernier, sur sa page Facebook et son compte Twitter.
C’est lui en personne qui annonce à son peuple que des célébrations seront organisées lorsque le dernier baril de pétrole sera exporté. C’est cet homme “bédouin”, dirigeant d’un pays de “bédouins”, comme aiment à le répéter régulièrement, sur un ton moqueur et méprisant, nos compatriotes. Ces derniers, qui ont longtemps snobé ces “arabes” du Golfe, assistent aujourd’hui à la joie nationale exprimée par le souverain d’un petit pays qui ne dépasse pas la superficie de la plus petite des wilayas algériennes. Ces “bédouins” sont
joyeux parce qu’ils sont en train de réussir à remporter la victoire dans cette ultra-cruciale lutte économique pour la survie de leur pays. Ces bédouins sont joyeux parce que la fin du pétrole ne leur fait aucunement peur puisqu’ils ont réussi à moderniser leur économie, la diversifier et l’adapter aux exigences de l’époque.

Ces “bédouins” méprisés, insultés en permanence dans notre pays, sont en train de nous donner une magistrale gifle. Oui, la petite Dubaï affiche sa joie au moment où la grande Algérie sombre dans la déprime parce qu’elle demeure incapable de voir son avenir loin de son baril du pétrole qui ne vaut presque plus rien.
Alger pleure parce que son orgueil, sa fierté mal-placée et son “nif” (honneur) national n’ont rien pu faire pour la protéger de cette décadence sociale et économique avec son lot de conséquences fâcheuses.
L’Algérie pleure parce qu’elle sait très bien que sans pétrole, elle n’a plus aucune armure contre la pauvreté.
Les “bédouins” d’hier s’imposent comme les visionnaires d’aujourd’hui. Ils ont travaillé, innové, appris des expériences du monde développé. Ils ont misé sur le tourisme, la finance, le commerce, la formation et l’excellence universitaire.
Au fur des années, ces “bédouins” ont enfanté des élites qui façonnent le futur.

Et pendant ce temps, nos émirs d’opérette, les Sellal, Bouteflika, Amar Ghoul, Amar Saâdani, Louisa Hanoune et toute la cohorte de généraux, nous terrifient, nous menacent en brandissant l’épouvantail de la “main étrangère”, “l’ingérence étrangère”, “les atteintes aux constances nationales” et toutes les hérésies
des temps modernes. Les “bédouins” ont bossé, durement bossé, pour valoriser leur pays.
Nos “émirs” “révolutionnaires” et “nationalistes jusqu’à la moelle”, ont bossé aussi.
Durement même. Mais pour enfanter un monumental échec que l’histoire ne leur pardonnera jamais.
A Dubaï, ils vont célébrer l’exportation du dernier baril de pétrole. A Alger, on va prier pour une remontée providentielle des cours du brut, en attendant une lueur de changement qui émergera des entrailles de la rue.

ALGérie Focus
18.01.2016

[ott]

Qui te dis que je soutiens qui que ce soit, je dis seulement que SAG et Benflis ont pris leur responsabilité devant l'Histoire, ils ont travaillé selon leur conscience et les moyens qu'ils avaient, ils ont rempli leur mission de chef de gouvernement dans le système algérien que nous connaissons bien . Je te défie de me citer ces deux hommes dans une affaire quelconque de corruption ou de malversation, s'ils ont été éjecté c'est justement parce qu'ils se sont opposés à une certaine politique. Ils n'ont pas fait comme la plupart des apparatchiks qui préfèrent le râtelier à l'engagement politique véritable, ils s'opposent et c'est leur devoir , c'est pour cela qu'ils méritent d'être une alternative.
Si tu ne les aimes pas Ott, c'est juste que ni l'un ni l'autre n'a été dans la coure de Chadli et de sa médiocrité légendaire.

C'est quand même remarquable que tu identifies SAG et Benflis comme de "braves travailleurs", sous le "marteau des militaires et du président" qui méritent toute la considération, et tu dénis ta bénédiction travailliste pour un chef du gouvernement, Hamrouche qui a véritablement fait bougé les lignes, et qui a avec d'autre mis en place des réformes structurelles dans les années 90. D'autre part, c'est notable que je te parle de programme politique et d'idées, tu me sort les histoires de clans et une prétendue probité, très significatif de la mentalité de certains!!! Sur ces terrains, ne t'aventures pas trop, tu serais très étonné par ce que tu découvrirais!!! Benflis qui n'a jamais été dans la cours de Chadli, dont je m'en tappe, c'est une blague j'espère!!! Il a été identifié et moussé par son mentor Belkheir, qui en a fait membre de la ligue des droit de l'homme, version pouvoir, puis ministre de la justice du gouvernement Merbah en 1988 et SAG ministre des finances puis des AE!!! Khalli el bir beghtah...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Merbah

[annabideparis]

Ce n'est pas un peu naïf?

Les élections se truquent en Algérie donc les programmes n'on aucun sens.
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Moi je m'en fout du résultat des élection législatives,car c'est de cette élection que je parle.
Mais ce qui me préoccupe c'est le désintérêt de la population pour l'opposition.Si elle avance avec un programme crédible a moins que tu pense que le peuple algérien est ignare au point de ne pas reconnaître qu'un programme politique lui convient.

C'est vrai que la mode est au défaitisme,et on attend quoi?peut-être que le ciel envoie la méthode a suivre.
La bénédiction de la baisse du prix du baril,ne pourra pas longtemps permettre certains écarts a cette clique au pouvoir comme auparavant.Ils savent qu'ils risquent d'avoir le même sort que Ben Ali et consorts.
J'assume ma naïveté,qui est loin d’être un excès de confiance,mais simplement un constat.

[Beaker]

Moi je m'en fout du résultat des élection législatives,car c'est de cette élection que je parle.

Mais toutes les élections sont pareil, a part les municipales ou la fraude commence avant le vote dans les préparations des listes. En plus ces élus locaux ont peu de prérogatives devant le chef daira et le wali désignés par la présidences.

Le peuple a raison de boycotter ces mascarades.

[Bachi]

Annabideparis

A force d'être trompé à chaque élection avec la triche et autres bourrages des urnes, le peuple ne croit plus à cela, ni à la politique...

[Pangeen]

...
tu dénis ta bénédiction travailliste pour un chef du gouvernement, Hamrouche qui a véritablement fait bougé les lignes, et qui a avec d'autre mis en place des réformes structurelles dans les années 90.
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Je me demande si tu connais vraiment Hamrouche l'homme au parapluie.

En 1990, c'est lui qui a permis au fln " imposteur " d'exister en finançant ( subvention en milliards ) la création de l'ONEC pour apporter au faux fln la légitimité historique que lui avaient enlevée les moudjahidine en retirant leur organisation ( ONM ) de la tutelle de cette imposture.

Pour ton information, le RND est une création de l' ONM pour détruire ce fln imposteur et récupérer le sigle FLN afin de le remettre à sa place à côté de son frère ALN.

...
Benflis qui n'a jamais été dans la cours de Chadli, dont je m'en tappe, c'est une blague j'espère!!! Il a été identifié et moussé par son mentor Belkheir,
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Pour Benflis, ce n'est pas Belkhir son mentor. C'est plutôt le travail de Hamrouche avec la création de l'ONEC ( Benflis, fils de chahid, avocat de profession, cadre du fln imposteur et aussi cadre de l' ONEC organisation satellite du faux fln ). La suite, nous la connaissons.

P.

[ott]

En 1990, c'est lui qui a permis au fln " imposteur " d'exister en finançant ( subvention en milliards ) la création de l'ONEC pour apporter au faux fln la légitimité historique que lui avaient enlevée les moudjahidine en retirant leur organisation ( ONM ) de la tutelle de cette imposture.

Il y avait une bataille sur le FLN, qui aurait été d’ailleurs l'origine du 5 octobre. Au sein du FLN, il y avait le mot d'ordre, tout pour bloquer les réformes Hamrouche, lui a voulu les contourner!!! Après on aime bien dans ce pays échafauder des théories fumeuses...

[ott]

Pour Benflis, ce n'est pas Belkhir son mentor. C'est plutôt le travail de Hamrouche avec la création de l'ONEC ( Benflis, fils de chahid, avocat de profession, cadre du fln imposteur et aussi cadre de l' ONEC organisation satellite du faux fln ). La suite, nous la connaissons.

La proximité de Benflis et de Belkheir est un secret de polichinelle. Khalifa en est la l'excroissance...

[Pangeen]

Il y avait une bataille sur le FLN, qui aurait été d’ailleurs l'origine du 5 octobre. Au sein du FLN, il y avait le mot d'ordre, tout pour bloquer les réformes Hamrouche, lui a voulu les contourner!!! Après on aime bien dans ce pays échafauder des théories fumeuses..

La bataille d'avant le 05 octobre 1988 avait connu son épilogue avec la disparition des écrans radars de Chérif Messâadia. Hamrouche n'avait été appelé à la chefferie du gouvernement qu'après l'adoption, en février 1989, de la nouvelle constitution pour justement la mettre en oeuvre. Il est logique que le clan Messâadia tente de bloquer les réformes pour regagner la bataille qu'il a perdu en octobre 1988.

La légalisation du FIS et du RCD, ce n'est peut-être pas un actif de Hamrouche ?

En place et lieu des théories fumeuses dont tu as parlées, je dirai plutôt que la création du FIS, du RCD et de l'ONEC étaient les coups foireux de Hamrouche.

En vérité, Hamrouche avait servi le pouvoir. Il n'était pas décideur.

Le même constat vaut également pour Benflis.

..
La proximité de Benflis et de Belkheir est un secret de polichinelle. Khalifa en est la l'excroissance...

Comment oses-tu parler de proximité entre un Benflis, fils de chahid de l'Est et un Belkhir DAF de l'ouest si ce n'est le fln imposteur?

P.

[ott]

La légalisation du FIS et du RCD, ce n'est peut-être pas un actif de Hamrouche ?

En place et lieu des théories fumeuses dont tu as parlées, je dirai plutôt que la création du FIS, du RCD et de l'ONEC étaient les coups foireux de Hamrouche.

Au sein du FLN de Mehri, ce mot d'ordre existait encore. Le conservatisme idéologique et dogmatique du FLN a été un cancer pour ce pays. La légalisation du FIS date du 16 septembre 1989, pile poil une semaine après l'arrivée de Hamrouche au gouvernement, avec un ministre de l'intérieur Mohammedi, qui avait d'autres mentors, elle a été décidée ailleurs!!! De même pour le RCD, bête noire du FFS, dont Hamrouche s'était rapproché. Les 2 étaient l'oeuvre de ceux qui ont préparé l'équation pour contrer les réformes Hamrouche, et le rapprochement dangereux qu'il avait opéré avec le FFS, aux yeux de qui tu sais...

[Pangeen]

...
La légalisation du FIS date du 16 septembre 1989, pile poil une semaine après l'arrivée de Hamrouche au gouvernement, avec un ministre de l'intérieur Mohammedi, qui avait d'autres mentors, elle a été décidée ailleurs!!! De même pour le RCD, bête noire du FFS, dont Hamrouche s'était rapproché. Les 2 étaient l'oeuvre de ceux qui ont préparé l'équation pour contrer les réformes Hamrouche, et le rapprochement dangereux qu'il avait opéré avec le FFS, aux yeux de qui tu sais...

Je pense que tu n'as pas lu ceci :

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En vérité, Hamrouche avait servi le pouvoir. Il n'était pas décideur.

Le même constat vaut également pour Benflis.
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[ott]

En vérité, Hamrouche avait servi le pouvoir. Il n'était pas décideur.

Tu modifies beaucoup tes réponses... j'essaie de te suivre...

Hamrouche a mis en place sa stratégie qui a été contrariée par divers mécanismes... Ce n'est pas pour rien qu'il a passé par la suite une si longue traversée du désert!!! D'ailleurs, pour les acteurs de l'époque, c'est encore jusqu'à aujourd'hui, tout sauf Hamrouche... oeilfermé

Comment oses-tu parler de proximité entre un Benflis, fils de chahid de l'Est et un Belkhir DAF de l'ouest si ce n'est le fln imposteur?

Réveille toi, et pourtant!!! C'est d'ailleurs ce dernier qui l'a poussé à se présenter en 2004, et qui a actionné son autre poulain, Khalifa pour soutenir Benflis... A l'issue de l'élection, Belkheir fut éloigné ambassadeur à Rabat!!!

[Pangeen]

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Hamrouche a mis en place sa stratégie qui a été contrariée par divers mécanismes... Ce n'est pas pour rien qu'il a passé par la suite une si longue traversée du désert!!! D'ailleurs, pour les acteurs de l'époque, c'est encore jusqu'à aujourd'hui, tout sauf Hamrouche...

Ce qui est drôle, c'est que les clans qui se livrent bataille sont tous au service du même pouvoir, un pouvoir despotique qui s'est installé dans notre pays depuis 1962 et qui est prêt à sacrifier tout le peuple pour son unique survie.

Hamrouche a été appelé par Chadli pour mettre en place les réformes inscrites dans la nouvelle constitution de 1989.
Dans cette nouvelle constitution qui consacrait le pluralisme politique, il était écrit qu'aucun parti ne devait se créer sur la base de la religion ou de la culture. Or le FIS et le RCD s'étaient justement crées l'un sur la base de la religion et l'autre sur la base de la culture.

En acceptant leur légalisation, en tant que chef du gouvernement, Hamrouché avait cautionné le coup de sabre à cette toute jeune nouvelle constitution de 1989. Ce coup de sabre l'a envoyé loin dans le désert mais a également envoyé dans ce désert le peuple avec lui.
Seul le pouvoir despotique s'en est trouvé indemne. Il a réussi sa survie.

Pour un coup de maître, c'est un coup de maître.

P.