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Ils sont rentrés à l'université sans bac ni brevet ni certificat d'étude

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  • #16
    J'ai trouvé ça sur le net :

    Envoyé par http://ffs1963.un********/2010/06/02/les-enfants-de-ould-abbesau-ministere/

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes a procédé à la nomination de ses trois enfants à des postes de responsabilité au niveau du ministère. En effet, Ould Abbes a nommé sa fille Linda chargé de communication du ministère, une autre fille , moins chanceuse, a été nommée secrétaire, alors que son fils est nommé conseiller de son PAPA. Bled Mickey ! El Mouhtarem
    Donc, après avoir fait du ministère de la santé son entreprise familiale, que vas-t-il faire du fln ?

    Je me demande si Ould Abbes n'est pas touché par l'article 51 de la nouvelle constitution.

    Dans mon entourage, on m'a toujours parlé de deux médecins de l'ALN à Ghardimaou, en Tunisie. Le docteur Nekkache et le docteur Tedjani Heddam.

    P.

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    • #17
      Il a peut être le diplôme de médecine, mais je doute qu'il soit réellement médecin, qui a pratiqué et exercé la fonction.

      En tout cas, Dans cette vidéo 0:41, Il n'a pas fait le bon geste (d'un médecin) pour tenir en main la Radiographie, .... en plus d'être irrespectueux...



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      • #18
        Prenez les cartes de visite de nos ministres, ils ont tous ou pratiquement " une licence en droit " .
        Absolutely, il fallait dire qu'ils sont "titulaires" de diplômes universitaires au lieu de "entrés" à l'university. Je pense que l'intitulé du topic doit être modifié en ce sens.
        "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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        • #19
          Iska
          Tu sors de ton trou en signant " docteur", parce que ton mentor est sorti lui aussi du trou .


          Si je signe 'docteur" c'est pour souligner que je reste très soucieux de l'image de marque de la médecine algérienne.

          si embusqué çà te choque , je n'y suis pour rien

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          • #20

            En tout cas, Dans cette vidéo 0:41, Il n'a pas fait le bon geste (d'un médecin) pour tenir en main la Radiographie, .... en plus d'être irrespectueux...

            DOA est pneumo-phtisiologue. Il a pris en main un cliché de thorax et en spécialiste qui a l'habitude de" passer la visite " de ses malades, il a pris le cliché est orienté vers la zone la plus lumineuse pour y jeter un rapide coup d'oeil de professionnel.

            Quant à son "irrespect"... c'est ton avis. Pour moi, la femme aux cheveux peroxydés se montre particulèrement sûre d'elle et peu soucieuse du protocole et du Ministre. Une de ces plaies qui sont nombreuses dans les secteurs d'état.
            DOA a perdu son calme et c'est regrettable.

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            • #21
              Comment ne pas reconnaître l'incompetence de ce gouvernement?A moins que l'on me prouve sa réussite depuis l'arrivée de Boutef.

              KHORE,
              Tu le sais très bien que ce sont des gens qui se sont attribuer des postes dont ils sont incapables de bien gérer vu leurs niveau intellectuelle très bas.
              J'ai assisté a un truc hallucinant a l’université de Annaba ou un Dr en droit international était sous les ordres d'un ancien moudjahid qui doit surement posséder un diplôme arrivé par la poste.
              Personne ne dit que tout les médecins sont des nuls,mais que certains se sont auto proclamés,et malheureusement ils arrivent a obtenir les postes qu'ils ne méritent pas a cause de leurs passé de combattant.

              Nier que les compétences qu'ils soit aux pays ou a l’étranger sont marginalisé en Algérie est une imposture afin de perdurer la nomenklatura.
              Comment se fait-il que l'on remplace un responsable du premier parti(magouilleur)par quelqu'un de 85 ans?Il n'existe pas de jeune cadre compétent pour occuper ce poste.
              Meme en admettant que leurs diplômes soit des vrais,ceux qui leurs ont fournis,sont des nuls.

              Nouria Benghabrit:
              Elle obtient en 1973 une licence en sociologie, puis en 1977, soutient son diplôme d'études approfondies (DEA) en sociologie de l'éducation à l'université d'Oran sur la problématique de l'orientation scolaire et professionnelle.

              En 1982, elle obtient son doctorat, dans le même domaine d'études que son DEA, délivré par l'université Paris V . Elle est habilitée à diriger des recherches et spécialiste des sujets relatifs à l'éducation, la jeunesse, les femmes dans la société et la famille.

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              • #22
                Absolutely, il fallait dire qu'ils sont "titulaires" de diplômes universitaires au lieu de "entrés" à l'university. Je pense que l'intitulé du topic doit être modifié en ce sens.
                Le phénomène des diplômes de complaisance accordés aux hommes du pouvoir est connu . Dans les matières littéraires , sociales et juridiques. En médecine , c'est impossible. Les étudiants en médecine qui en cours de cursus avaient rejoint le maquis ont tous continué leurs études , durant la guerre ou après. Le plus célèbre est le colonel KHATIB. Baroudeur et moujahed de l'intérieur,à l'indépendance il s'est réinscrit en médecine et diplômé obtenu il s'est installé à son compte.

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                • #23
                  annabideparis

                  Personne ne dit que tout les médecins sont des nuls,mais que certains se sont auto proclamés,et malheureusement ils arrivent a obtenir les postes qu'ils ne méritent pas a cause de leurs passé de combattant.
                  Toubib je ne m'intéresse qu'à mon domaine et suis très clair. Les médecins de l'ALN sont des citoyens exceptionnels qui méritent le respect et la reconnaissance des Algériens.
                  Par médecins, j'entends les rares diplômés qui avaient rejoint le maquis en quittant leur cabinet ou les étudiants qui une fois la guerre terminée avaient repris leurs études. Parmi ceux qui avaient choisi le secteur public et l'enseignement, certains furent effectivement nommés professeurs après étude de leur dossier , par "décret" présidentiel. Ce qui ne réduit en rien leurs compétences. A ORAN ils formeront des dizaines de spécialités . Merci Professeur LAZREG ,TALEB, BOUDRAA. MANSOURI, ZIROUT.
                  Ces promotions n'ont rien de surprenant. A compétence égale , la nation remercie les plus méritants. Les anciens combattants américains qui ont servi un certain nombre d'années en rentrant chez eux bénéficiaient d'une inscription à la fac et de bourses.
                  Dernière modification par KHORE, 24 octobre 2016, 13h43.

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                  • #24
                    On débat sur le problème de diplômes de complaisance et faux diplômes , mais nous le peuple on ne peut rien faire et par conséquent ça ne nous avance à rien, je pense que cette histoire de faux diplômes des hommes qui gouvernent touche le monde entier .
                    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                    (Paul Eluard)

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                    • #25
                      Pangeen

                      Dans mon entourage, on m'a toujours parlé de deux médecins de l'ALN à Ghardimaou, en Tunisie. Le docteur Nekkache et le docteur Tedjani Heddam.
                      Tu devais avoir un entourage limité

                      En plus des médecins formés et diplômés cités , en Tunisie il y avait quelques étudiants en médecine employés selon leurs compétences. Les plus avancés étaient internes à l'hôpital de Tunis. Je pense en particulier au Docteur FERRADI qui était dans le service de pneumophtisio du Docteur BOUJENAH.

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                      • #26
                        annabideparis

                        Nier que les compétences qu'ils soit aux pays ou a l’étranger sont marginalisé en Algérie est une imposture afin de perdurer la nomenklatura.
                        C'est un mythe à combattre pour clarifier la situation .

                        L'Algérie tous les étrangers qui y ont travaillé le disent est un eldorado. Toutes les bonnes volontés qui travaillent y font fortune.

                        Le problème des "compétences" est une question de diplômes et de corporatisme.

                        Les universités algériennes largement ouvertes ont produit des fournées de diplômés qui une fois sur le marché ou en poste , se sont trouvés plus de "peaux d'âne" comme disait le Professeur ASKAR, que leurs aînés et formateurs. Ils crurent qu'ils étaient réellement plus compétents er plus aptes aux postes de responsabilité.

                        A ce conflit de génération s'ajoute le corporatisme qui aisance et facilité aidant s'installa. Les nouveaux "patrons" organisés en syndicat se heurteront à leurs maîtres assistants et seront tous plus préoccupés par leur clientèle privée ou leur carrière que par l'enseignement et le suivi des étudiants.

                        Quant à ceux qui ont quitté le pays , si certains ont particulièrement bien réussi, ZERHOUNI aux USA et BENYAMINA en France, la majorité des autres a vécu la galère et n'a réussi à obtenir des équivalences qu'au bout de décennies de remise en question et d'examens.

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                        • #27
                          @Pangeen
                          Dans mon entourage, on m'a toujours parlé de deux médecins de l'ALN à Ghardimaou, en Tunisie. Le docteur Nekkache et le docteur Tedjani Heddam.
                          cet homme non seulement il étais un vrai patriote ,et un médecin dans les rangs de l'ALN , à l'indépendance il a occupé le poste de ministre de la santé, jusqu'à ce que le pouvoir decide autrement après le coup d'état il fut emprisonné et malmené à la fin de sa vie il était en residence surveillé c'était quelqu'un de très modeste il avait un cabinet medical au front de mer à Oran et souvent il soignait les nécessiteux gratuitement , pour descendre a son cabinet ou en ville il prenait le bus car il n'avait pas de voiture, mais ses gens qui ne marchent pas dans le système qui ne sont pas monéable ni se laisse corrompre on n'ont veut pas, on les liquide ou on les isole

                          @KHORE
                          Par médecins, j'entends les rares diplômés qui avaient rejoint le maquis en quittant leur cabinet ou les étudiants qui une fois la guerre terminée avaient repris leurs études. Parmi ceux qui avaient choisi le secteur public et l'enseignement, certains furent effectivement nommés professeurs après étude de leur dossier , par "décret" présidentiel. Ce qui ne réduit en rien leurs compétences. A ORAN ils formeront des dizaines de spécialités . Merci Professeur LAZREG ,TALEB, BOUDRAA. MANSOURI, ZIROUT.
                          Ces promotions n'ont rien de surprenant. A compétence égale , la nation remercie les plus méritants
                          dis moi Khore mazel raq toukhrout aâlina blague a part je crois que tu t'est mélangé les pinceaux, parmi ceux que tu viens de citer il y a des chirurgiens dont on osera jamais remettre en cause la competence, ni la notoriété , professeur LAZREG est un ophtalmologiste formé à l'étranger ce n'est ni le décret , ni le FLN qui l'ont aidé pareil pour professeur de Chirurgie Taleb , le seul parmi ceux que tu a cité c'est le professeur de pneumologie ZIROUT qui je rappel je ne sais si tu connais son histoire c'est un européen qui a pris les armes durant la colonisation au coté des moudjahidines et qui a choisi ce nom en reference au martyr zirout Youcef Allah yerhamou

                          maintenant je voudrais te poser une question tu semble ne pas avoir cité le professeur de gastroentérologie a cette époque lui a été nommé professeur par décret présidentiel, il n'avait pas les bagages , ce n'est pas la peine de le citer, on ne fait qu'échanger évitons de salir ou de glorifier les personnes car on peut faire mal à leurs enfants ou leurs connaissances s'ils sont sur le forum

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                          • #28
                            Shamsdine

                            le seul parmi ceux que tu a cité c'est le professeur de pneumologie ZIROUT qui je rappel je ne sais si tu connais son histoire c'est un européen
                            Tu sembles connaître mon Oran.

                            J'ai eu l'honneur de connaître feu Amine ZIROUT dont tous les Oranais connaissent l'histoire.

                            LAZREG est bien diplômé de la fac de Montpellier.

                            TALEB , il me semble a rejoint l'ALN alors qu'il était interne.

                            Quand au Professeur dont tu parles je ne l'ai pas cité parce qu'il ne faisait pas l'unanimité auprès des étudiants . Personnellement je l'ai toujours apprécié en tant que confrère. Sa descendance et sa famille ont donné à Oran une tribu de spécialistes de très bonne renommée. MADRAK !
                            Dernière modification par KHORE, 24 octobre 2016, 15h47.

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                            • #29
                              Dr. Khore
                              DOA est pneumo-phtisiologue. Il a pris en main un cliché de thorax et en spécialiste qui a l'habitude de" passer la visite " de ses malades, il a pris le cliché est orienté vers la zone la plus lumineuse pour y jeter un rapide coup d'oeil de professionnel.
                              C'est un réflexe, que les autres médecins font, pour un coup d’œil rapide:
                              Tenir le cliché par le coin bas (gauche ou droite selon gaucher ou droitier) ... et par trois doigts; ... et non pas comme il a fait lui, par le milieu bas, avec quatre doigts en arrière.

                              Avec l’indépendance il était directeur de la sante W tlemcen, en 82 Député ... puis ministre en 99 , je pense qu'il n'a pas exercé le métier.

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                              • #30
                                ***********

                                BeeHive, en guise de réponse je vous renvoie à la lecture de l'article suivant:

                                Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Djamel Belbey paru sur le site Memoria.dz en septembre 2012 sur le rôle, peu connu, de ceux qu’on appelle les « blouses blanches » dans la Révolution. Ainsi que le souligne l’auteur, l’apport des médecins et pharmaciens, et surtout des étudiants, au cours de la guerre de Libération a été capital. C’est grâce à Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur et président de l’association des anciens du Malg, que leur rôle a été révélé car il est aujourd’hui possible »d’établir la liste des médecins, adjoints techniciens de la santé et étudiants en médecine (1954-1962), membres de l’ALN, sympathisants de la cause nationale, ou les médecins étrangers français ou syriens qui ont fait partie du réseau de soutien à la Révolution, aussi bien à l’intérieur du territoire national, au sein des Wilayas historiques, qu’au sein des bases d’appui de l’Est ou de l’Ouest, en Tunisie et au Maroc. L’activité de santé de l’organisation FLN, qui s’improvisa au départ, commença à gagner en efficacité grâce, d’une part, au schéma organisationnel adopté par le Congrès de la Soummam en août 1956 et, d’autre part, à l’apport déterminant de médecins et d’étudiants en médecine qui rejoignirent le maquis à la suite de la grève de mai 1956. » Ces médecins et ces étudiants en médecine ou en pharmacie ont participé activement à la lutte, soit en s’engageant dans les rangs de l’ALN, soit en militant au FLN et, surtout, en faisant bénéficier les combattants, sur tout le territoire, de leurs compétences.

                                La vidéo ci-dessus évoque le rôle particulièrement actif d’un médecin d’Oran, Tami Medjbeur, dans la guerre de Libération.



                                Article sur le rôle des blouses blanches dans la Révolution :

                                A l’instar d’autres segments de la société, la corporation médicale a été d’un apport indéniable dans la Révolution algérienne. Plusieurs praticiens et étudiants en médecine ont ainsi écrit de belles pages de la guerre d’Algérie en s’engageant aux côtés du FLN-ALN et en abandonnant des carrières lucratives, pour apporter assistance aux blessés membres de l’ALN-FLN, ou aux populations algériennes dans les campagnes.

                                L’apport des blouses blanches à la Révolution était jusque-là inconnu du grand public, mais grâce aux travaux de recherches effectués par Dahou Ould Kablia, Ministre de l’Intérieur et président de l’Association Nationale des Moudjahidine de l’armement et des liaisons générales (AN-MALG), un pan de voile se lève sur le combat des médecins et des infirmiers dans les maquis durant la guerre de Libération nationale. Il est possible aujourd’hui d’établir la liste des médecins, adjoints techniciens de la santé et étudiants en médecine (1954-1962), membres de l’ALN, sympathisants de la cause nationale, ou les médecins étrangers français ou syriens qui ont fait partie du réseau de soutien à la Révolution, aussi bien à l’intérieur du territoire national, au sein des Wilayas historiques, qu’au sein des bases d’appui de l’Est ou de l’Ouest, en Tunisie et au Maroc. L’activité de santé de l’organisation FLN, qui s’improvisa au départ, commença à gagner en efficacité grâce, d’une part, au schéma organisationnel adopté par le Congrès de la Soummam en août 1956 et, d’autre part, à l’apport déterminant de médecins et d’étudiants en médecine qui rejoignirent le maquis à la suite de la grève de mai 1956.

                                Selon les données fournies, dans la seule Wilaya V, la famille médicale a enregistré pas moins de 9 chouhada membres de l’ALN, entre docteurs, pharmaciens ou étudiants en médecine. Il s’agit notamment du Dr Moulay Driss Chérif, tombé au champ d’honneur en zone 1 en 1957, Abdelkader Damerdji « Tedjini », chahid en zone 7 en 1957, Issad Hassani «Khaled» (arrêté et assassiné) en zone 6 en mars 1958, Youcef Damerdji «Hakim» , chahid en zone 6 en août 1958, Chérif Ahmed Chérif, chahid en zone 4 à Relizane en 1958, le docteur pharmacien Lakhdar Ben Seghir arrêté en zone 5 et exécuté, Brahim Abbès (étudiant en médecine), chahid en 1957 zone 4, et Bachir Guedi, chahid en zone 7. À retenir aussi les noms des médecins assassinés ou condamnés pour activités patriotiques au service de l’ALN, notamment le docteur Benaouda Benzerdjeb, exécuté à Tlemcen en janvier 1956, Jean Laribère (Oran) plastiqué par l’OAS en 1961 et Claude Stephanini (Saïda) arrêté et condamné à 20 ans de prison.

                                Quant aux médecins incorporés au sein de l’ALN, l’on cite les noms de Mourad Benchouk en zone 4 (Relizane), Mohamed Moulay en zone 6 (Saïda), Sylvain Bret alias «Lamine Ziroud» en zone 5 (Sidi Bel Abbés), il en est de même pour les étudiants en médecine, notamment Khaled Damerdji dit «Yacine» dans la zone 2 et les étudiants de l’École des adjoints techniciens de la santé, Sabeur Benzaama en zone 5 (Sidi Bel Abbès) et Tayeb Meslem en zone 7 (Tiaret).

                                La Wilaya IV, quant à elle, comptait les docteurs Harmouche Arezki « Said « et Farès Mohamed, tous deux tombés au champ d’honneur, alors que, Ismail Dahlouk a été arrêté. Le docteur Djillali Rahmouni, qui, blessé, a été évacué en base arrière, ainsi que les docteurs Mohamed Bensouna, Rachid Nouar et Youcef Khatib. On évoquera aussi en Wilaya III les noms de Mustapha Lalliam, Abdelhalim Benabid Medjaoui, Aït idir et Khaled Amrane, ces deux derniers étant tombés au champ d’honneur.

                                Dans la Wilaya II, la famille de la santé a fourni à la Révolution d’illustres médecins, notamment Mohamed Toumi et Lamine Khene, l’un des artisans de la grève de mai 1956 et responsable du service de la santé de la Wilaya historique II (Nord-Constantinois) entre 1956 et 1959, ainsi que Rachid Belhoucine tombé au champ d’honneur.

                                Concernant la Wilaya I, les noms de Mahmoud Atsemana, Abdesslam Benbadis, tombé au champ d’honneur et Hamou Bouchouareb, sont également cités.

                                Sur un autre plan, l’Histoire retiendra particulièrement le nom des femmes qui ont brillé non seulement dans leur profession de médecin mais également dans le maquis. Il s’agit de Néfissa Hammoud (épouse Mustapha Lalliam), militante PPA-MTLD et secrétaire générale de l’Association des femmes musulmanes algériennes (AFMA), qui rejoindra le maquis en Wilaya III où elle sera arrêtée et condamnée. Il y avait aussi la chahida Zoubida Ould Kablia (étudiante en médecine), sœur de Dahou Ould Kablia, tombée au champ d’honneur le 19 septembre 1955 en zone 6 de la Wilaya V.

                                D’autres médecins, qui étaient déjà installés, à titre privé dans leurs cabinets, se sont mis au service de la cause algérienne. Il s’agit des docteurs Roche Stoppa et Chaulet à Alger. À retenir aussi que nombre de médecins français ont partagé la cause du peuple algérien, comme c’est le cas de Sylvain Bret, futur ambassadeur d’Algérie à Cuba, de Frantz Fanon, psychiatre et militant anticolonialiste, Michel Géronimi (neurologue), Belkhodja, Michel Martini et Annette Roger (psychiatre), Pierre Chaulet, arrêté, condamné et expulsé d’Algérie connu pour avoir hébergé Abane Ramdane lors de la bataille d’Alger. Il ne faut pas omettre la contribution d’autres médecins étrangers, notamment syriens, tels les Nouredine Atassi, Ibrahim Makhos et Zaïm.

                                Nombre de médecins se sont mis à la disposition de l’ALN-FLN, en dehors du territoire national, aux frontières marocaine et tunisienne. En Tunisie, l’on cite Mohamed-Seghir Nekkache, Tedjini Haddam, Mohamed Toumi, Bachir Mentouri, Oucharef (dentiste), Lakhdar Brahimi, Mohamed Redjimi, Bachir Ould Rouis, Saïd Chibane, Abdelkader Hassani, Mohamed Ferradi, Belabbès Boudraa, Mourad Taleb.

                                Au niveau de la base d’appui de l’Ouest, à la frontière marocaine, l’on a recensé 27 membres de la corporation médicale à Oujda, Meknès, Rabat et Casablanca, notamment Abdesslam Haddam, Naït, Barkat Lazreg, Omar Boudjellab, Abdelkader Boukhroufa, Stambouli Boudghène, Guenniche Driss affecté au MALG Rabat, ainsi qu’une psychiatre, Mme Miccuci à Oujda, et des pharmaciens dont Ahmed Belkherroubi, Abdelkader Laïdi et Saad Rahal qui a été assassiné à la suite du plasticage de son officine à Meknès.

                                Cette synthèse a l’avantage de souligner concrètement l’apport de cette famille du service public à la lutte de Libération nationale quand on sait que le nombre total de médecins algériens exerçant dans ce domaine n’excédait pas trois cents en 1956, soit un taux de participation de plus de 70%.

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