Écrit par KACI K.
Les élèves du nouveau lycée de Naciria, situé à la sortie sud de la ville, poursuivent leur mouvement de grève déclenché, il y a trois jours, pour dénoncer les agissements qualifiés de «néfastes» du surveillant général ainsi que certains enseignants qui s’adonnent à des «prêches religieux salafistes».
«Le surveillant général fait de la ‘rokia’ et l’interprétation des rêves à l’intérieur du lycée au su et au vu de tous», se révoltent les lycéens. Tout en soutenant l’ex-surveillante générale, mutée il y a une semaine vers un autre lycée à Bordj-Ménaïel. La mutation serait faite sur la pression de ce groupe salafiste qui agit en toute impunité dans cet établissement scolaire censé prodiguer du savoir», dénoncent-ils. «Cette dernière a toujours fait convenablement son travail et elle était appréciée par tous les élèves pour son sérieux et l’intérêt qu’elle porte au savoir et à la pédagogie loin de la surenchère religieuse», témoignent certains lycéens. Ils précisent que ce surveillant et ses acolytes, dans la propagande extrémiste, l’ont traitée de «moutabaridja» (femme non voilée) et de juive. «On a l’impression d’être dans une zaouïa et non dans un établissement scolaire qui dispense le savoir «gronde un groupe de lycéens qui exige le départ du surveillant général. Il vient à l’établissement en djellaba et porte une barbe longue. Il se permet de faire de la discrimination entre les filles voilées et les non voilées. La Direction de l’éducation semble ignorer ce qui se passe au lycée, pourtant paralysé depuis plus de trois jours. Les parents des lycéens se mobilisent et décident de se réunir vendredi prochain pour créer une association de parents d’élèves afin de contribuer à l’émancipation du savoir et protéger leur progéniture des dangers d’endoctrinement et de propagation des idées extrémistes dans cet établissement scolaire. «Nous n’arrêterons pas la grève si nos doléances relatives au départ du surveillant général ne sont pas concrétisées dans les meilleurs délais», menacent les lycéens.
REPORTERS.DZ
Les élèves du nouveau lycée de Naciria, situé à la sortie sud de la ville, poursuivent leur mouvement de grève déclenché, il y a trois jours, pour dénoncer les agissements qualifiés de «néfastes» du surveillant général ainsi que certains enseignants qui s’adonnent à des «prêches religieux salafistes».
«Le surveillant général fait de la ‘rokia’ et l’interprétation des rêves à l’intérieur du lycée au su et au vu de tous», se révoltent les lycéens. Tout en soutenant l’ex-surveillante générale, mutée il y a une semaine vers un autre lycée à Bordj-Ménaïel. La mutation serait faite sur la pression de ce groupe salafiste qui agit en toute impunité dans cet établissement scolaire censé prodiguer du savoir», dénoncent-ils. «Cette dernière a toujours fait convenablement son travail et elle était appréciée par tous les élèves pour son sérieux et l’intérêt qu’elle porte au savoir et à la pédagogie loin de la surenchère religieuse», témoignent certains lycéens. Ils précisent que ce surveillant et ses acolytes, dans la propagande extrémiste, l’ont traitée de «moutabaridja» (femme non voilée) et de juive. «On a l’impression d’être dans une zaouïa et non dans un établissement scolaire qui dispense le savoir «gronde un groupe de lycéens qui exige le départ du surveillant général. Il vient à l’établissement en djellaba et porte une barbe longue. Il se permet de faire de la discrimination entre les filles voilées et les non voilées. La Direction de l’éducation semble ignorer ce qui se passe au lycée, pourtant paralysé depuis plus de trois jours. Les parents des lycéens se mobilisent et décident de se réunir vendredi prochain pour créer une association de parents d’élèves afin de contribuer à l’émancipation du savoir et protéger leur progéniture des dangers d’endoctrinement et de propagation des idées extrémistes dans cet établissement scolaire. «Nous n’arrêterons pas la grève si nos doléances relatives au départ du surveillant général ne sont pas concrétisées dans les meilleurs délais», menacent les lycéens.
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