Transparence des élections en Algérie : quand Abdelwahab Derbal fait une comparaison avec les États-Unis
TSA - 15:17 mercredi 9 novembre 2016 | Par Achira Mammeri |
Abdelwahab Derbal, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, lance à un appel au dialogue à toutes les formations politiques « sans exception ».
L’ancien cadre d’Ennahda dit « comprendre », les doutes soulevés par les partis sur la transparence des scrutins. « Exiger des garanties est une revendication légitime et juste », a reconnu, ce mercredi 9 novembre, l’invité de la rédaction de la Chaîne I de la Radio nationale.
Il s’engage à prendre en charge cette préoccupation : «La haute instance de surveillance des élections, que j’ai l’honneur de présider, est une expérience unique de par son indépendance financière et organisationnelle ».
Pour Derbal, douter du déroulement des élections n’est pas « une spécificité algérienne », appuyant son constat par une expérience personnelle vécue en 1996 aux États-Unis : « Cette année-là, j’étais dépêché comme observateur à l’occasion des élections américaines. Ma surprise fut grande en entendant des observateurs douter de la transparence du vote. Leurs doutes étaient motivés par l’intervention de l’argent sale dans la politique », raconte Derbal. Pour lui, « les doutes évoluent avec l’évolution économique, sociale et culturelle de la société ».
Mais les incertitudes et les critiques ne peuvent constituer « un remède », estime Derbal. « Faire barrage à la fraude nécessite beaucoup de travail et un contrôle rigoureux », dit-il. Concernant le fichier électoral, remis en cause par la classe politique algérienne et par les observateurs étrangers, Derbal s’est contenté de rappeler « les efforts incroyables fournis par les autorités algériennes notamment le ministère de l’Intérieur pour informatiser les fichiers d’État civil ».
Le recours à la pièce d’identité biométrique, souligne-t-il, « va permettre de résoudre beaucoup de problèmes comme par exemple l’inscription du même électeur dans deux wilayas différentes ».
Enfin, Derbal assure que « les hautes autorités du pays sont déterminées à garantir la transparence et la crédibilité des élections ».
TSA - 15:17 mercredi 9 novembre 2016 | Par Achira Mammeri |
Abdelwahab Derbal, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, lance à un appel au dialogue à toutes les formations politiques « sans exception ».
L’ancien cadre d’Ennahda dit « comprendre », les doutes soulevés par les partis sur la transparence des scrutins. « Exiger des garanties est une revendication légitime et juste », a reconnu, ce mercredi 9 novembre, l’invité de la rédaction de la Chaîne I de la Radio nationale.
Il s’engage à prendre en charge cette préoccupation : «La haute instance de surveillance des élections, que j’ai l’honneur de présider, est une expérience unique de par son indépendance financière et organisationnelle ».
Pour Derbal, douter du déroulement des élections n’est pas « une spécificité algérienne », appuyant son constat par une expérience personnelle vécue en 1996 aux États-Unis : « Cette année-là, j’étais dépêché comme observateur à l’occasion des élections américaines. Ma surprise fut grande en entendant des observateurs douter de la transparence du vote. Leurs doutes étaient motivés par l’intervention de l’argent sale dans la politique », raconte Derbal. Pour lui, « les doutes évoluent avec l’évolution économique, sociale et culturelle de la société ».
Mais les incertitudes et les critiques ne peuvent constituer « un remède », estime Derbal. « Faire barrage à la fraude nécessite beaucoup de travail et un contrôle rigoureux », dit-il. Concernant le fichier électoral, remis en cause par la classe politique algérienne et par les observateurs étrangers, Derbal s’est contenté de rappeler « les efforts incroyables fournis par les autorités algériennes notamment le ministère de l’Intérieur pour informatiser les fichiers d’État civil ».
Le recours à la pièce d’identité biométrique, souligne-t-il, « va permettre de résoudre beaucoup de problèmes comme par exemple l’inscription du même électeur dans deux wilayas différentes ».
Enfin, Derbal assure que « les hautes autorités du pays sont déterminées à garantir la transparence et la crédibilité des élections ».
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