Azul Chouan
La plupart des membres du gouvernement socialiste actuel doivent leurs carrières à François Mitterrand, ils furent soit ministres ou conseillers lors de sa présidence. C'est pourquoi l'article laissant croire qu'avec François Hollande les relations avec l'Algérie se sont améliorées est totalement erroné. Au début de sa présidence en 2012, tout le monde espérait que les démons ne sortiraient pas du bois, mais aujourd'hui force est de constater que les nostalgiques de l'Algérie française ne se cachent plus et crachent quotidiennement leur venin contre les algériens sans qu'aucune action en justice ne soit entrepris pour les remettre à leur juste place. Il n'y a donc aucune amélioration mais bien un recul des droits des algériens qui subissent les calomnies d'un groupuscule qui aurait du être condamné en 1962 pour crimes de guerre.
Entre 1956 et 1957, François Mitterrand, en tant que garde des Sceaux, et contre l'avis de la majorité des autres membres du gouvernement (Pierre Mendès France, Alain Savary, Gaston Defferre), avalise personnellement l'exécution de 45 condamnés à mort pour terrorisme, dans le cadre de la guerre d'Algérie; la culpabilité de certains de ces exécutés (Badèche ben Hamdi, Fernand Iveton) est aujourd'hui remise en cause.
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