10-12-2016
En Algérie, les migrants arrêtés et déportés à Tamanrasset avaient finalement été libérés jeudi après-midi 8 décembre. La plupart d'entre eux voulaient alors regagner Alger, là où ils étaient installés. Pourtant, même s'ils ont été libérés, ils ne sont pas complètement libres de leurs déplacements.
Jeudi après-midi, les forces de sécurités ont ouvert le portail du camp de Tamanrasset et dit aux migrants arrêtés : « Vous pouvez prendre vos affaires et partir ». S'ils sont libres de leurs mouvements, ils ne peuvent pour le moment pas sortir de la ville de Tamanrasset.
Depuis plusieurs mois, sur instruction officielle, les compagnies de bus ou de taxi ont interdiction de vendre des tickets aux migrants pour les trajets en direction du nord du pays. Les forces de sécurité contrôlent également les véhicules à la sortie nord de la ville et font descendre les migrants qui ont réussi à acheter un billet.
Depuis jeudi 8 décembre, les migrants relâchés se sont rendus à la gare routière de Tamanrasset. Mais ils n'ont pas pu acheter de billet. Ces derniers mois, des passeurs ont mis en place des itinéraires de remplacement, mais le trajet coûte jusqu'à 10 fois plus cher.
Aujourd'hui, la plupart des migrants arrêtés n'ont pas de quoi payer leur ticket et semblent bloqués dans la ville. Les structures d'aide aux migrants sont débordées car au mois de mars 700 migrants installés à Ouargla avaient déjà été déplacés à Tamanrasset après des violences.
Depuis jeudi, les migrants sont libres mais vivent quasiment dans une prison à ciel ouvert. Cette dame a dormi dans un camp en ville. Elle souhaite rentrer à Alger mais elle n'a pas d'argent...
A Tamanrasset, les migrants n'ont quasiment aucune ressource
RFI
En Algérie, les migrants arrêtés et déportés à Tamanrasset avaient finalement été libérés jeudi après-midi 8 décembre. La plupart d'entre eux voulaient alors regagner Alger, là où ils étaient installés. Pourtant, même s'ils ont été libérés, ils ne sont pas complètement libres de leurs déplacements.
Jeudi après-midi, les forces de sécurités ont ouvert le portail du camp de Tamanrasset et dit aux migrants arrêtés : « Vous pouvez prendre vos affaires et partir ». S'ils sont libres de leurs mouvements, ils ne peuvent pour le moment pas sortir de la ville de Tamanrasset.
Depuis plusieurs mois, sur instruction officielle, les compagnies de bus ou de taxi ont interdiction de vendre des tickets aux migrants pour les trajets en direction du nord du pays. Les forces de sécurité contrôlent également les véhicules à la sortie nord de la ville et font descendre les migrants qui ont réussi à acheter un billet.
Depuis jeudi 8 décembre, les migrants relâchés se sont rendus à la gare routière de Tamanrasset. Mais ils n'ont pas pu acheter de billet. Ces derniers mois, des passeurs ont mis en place des itinéraires de remplacement, mais le trajet coûte jusqu'à 10 fois plus cher.
Aujourd'hui, la plupart des migrants arrêtés n'ont pas de quoi payer leur ticket et semblent bloqués dans la ville. Les structures d'aide aux migrants sont débordées car au mois de mars 700 migrants installés à Ouargla avaient déjà été déplacés à Tamanrasset après des violences.
Depuis jeudi, les migrants sont libres mais vivent quasiment dans une prison à ciel ouvert. Cette dame a dormi dans un camp en ville. Elle souhaite rentrer à Alger mais elle n'a pas d'argent...
A Tamanrasset, les migrants n'ont quasiment aucune ressource
RFI
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