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L’affaire RHB tourne au scandale Le ministère de la Santé mis en cause

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  • L’affaire RHB tourne au scandale Le ministère de la Santé mis en cause

    Une semaine après la décision du retrait du complément alimentaire RHB prononcée par le ministère du Commerce, le ministre de la Santé a instruit hier toutes les directions de la santé et de la population à veiller au retrait définitif de ce produit des pharmacies.


    Une réaction jugée bien tardive par la communauté médicale et pharmaceutique, qui crie à «l’escroquerie de la part d’un pseudo-inventeur appuyé par des médias connus pour faire de la propagande». Pis, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, estime-t-on, a une grande responsabilité dans cette affaire, d’une part en raison des assurances avancées par Abdelmalek Boudiaf quant aux bienfaits de ce produit, qualifié de «miraculeux» dont à ce jour personne ne connaît la composition exacte, même pas les responsables du ministère de la Santé chargés du dossier.

    «Une expertise a été effectivement effectuée au Centre national de toxicologie (CNT), à l’Institut Pasteur d’Algérie, après avoir été déposée par le ministère de la Santé. L’analyse n’a donc concerné que le dosage des métaux dans le produit, dont un liquide et une poudre. Les résultats confirment la non-toxicité et la présence de différents constituants de l’huile d’olive, sans plus, puisqu’aucune fiche technique ni composition exacte du produit n’ont été transmises à ce jour», nous confie une source proche du dossier, qui déplore que tout a été fait de manière officieuse.

    «Aucune demande écrite pour l’expertise du produit n’a été introduite officiellement par M. Zeibet. Des échantillons d’un flacon de sirop RHB de TZLab et une boîte de poudre ont été déposés par le ministère de la Santé au CNT en avril 2016 de manière informelle, et le concerné a récupéré les données d’analyses qui ne constituent qu’une étape pour développer son produit. Le CNT n’est pas habilité à valider ou à rejeter un dossier de ce genre.

    Son rôle est de s’assurer de la présence ou non de composants toxiques», poursuit notre source, qui dément catégoriquement que l’Institut Pasteur ait délivré l’autorisation de commercialiser ce produit, comme cela a été annoncé par M. Zeibet sur la chaîne Echorouk TV. Notre source souligne que les analyses de toxicité ne suffisent pas pour commercialiser un produit.

    «Ce n’est qu’une étape de toute la procédure qui doit être suivie selon des codifications et une méthodologie universelle», poursuit-elle, avant de préciser qu’en termes de complément alimentaire, il y a actuellement un vide juridique. «Les analyses dont se vante le peudo-inventeur se limitent donc à ces analyses au niveau de l’IPA et une analyse microbiologique effectuée par un laboratoire d’analyses, d’essais microbiologiques et physico-chimique privé à Constantine», précise notre source.

    En ce qui concerne la réaction tardive du ministère de la Santé, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo), Messaoud Belambri, rappelle que le Snapo avait interpellé les pouvoirs publics (ministères de la Santé et du Commerce et le Premier ministère) au sujet de ce produit : «Nous avons demandé à savoir si le produit avait été officiellement autorisé à la vente et si les procédures réglementaires et administratives avaient été respectées.

    Comme nous avons demandé la composition exacte du produit et son mode d’action sur l’organisme, surtout qu’il lui était vanté des propriétés curatives par rapport au diabète.» Maintenant que le produit est retiré, M. Belambri estime qu’«il est absolument indispensable, dans le souci de préserver notre système de santé et la réputation de nos institutions étatiques, de mettre de l’ordre dans ce secteur et que les pouvoirs publics en tirent les leçons».

    Le Snapo, a-t-il encore souligné, exige la mise en place d’une commission d’enquête multisectorielle afin de faire toute la lumière sur la question : «Mais en parallèle, nous pensons qu’il est également important d’expertiser ce produit et de faire une étude détaillée notamment sur sa composition et ses effets car il s’agit d’une affaire de santé publique.» Le président du Snapo craint qu’à travers cette affaire du complément alimentaire RHB, l’industrie pharmaceutique algérienne soit discréditée au niveau national et international alors que des efforts colossaux ont été déployés dans le secteur.

    Djamila Kourta El Watan

  • #2
    le ministre de la Santé a instruit hier toutes les directions de la santé et de la population à veiller au retrait définitif de ce produit des pharmacies.

    On se demande si c'est le même ministre qui s'est fièrement affiché avec cet escroc!.... Aucune dignité les khorotos!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Et pourquoi personne n'a parlé de Belahmar qui avait prétendu connaitre les Jounoune par lers prénons ??
      Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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      • #4
        L'affaire qui au départ était ridicule , a pris une autre tournure avec l'intervention du Ministre de la Santé. Quand le représentant de l'autorité publique affirme que nous nous trouvons face à un traitement miraculeux issu du travail d'un chercheur algérien qu'il connait depuis longue date , les concernés ne peuvent que laisser venir.

        La mise en scène médiatique et l'engouement du public ont transformé le débat en un cirque qui encore plus terni l'autorité des médecins algériens et transformé le Ministre en un marabout.

        ZAIBET doit être traduit en justice et BOUDIAF démissionné.

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        • #5
          ZAIBET doit être traduit en justice et BOUDIAF démissionné.
          tanemirt..

          voici un constat fait sans idéologie, avec sang froid

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          • #6
            Déjà, il faut se poser la question : pourquoi on ne trouve pas d'AVLOCARDYL (le PROPRANOLOL CHLORHYDRATE) dans les pharmacies en Algérie alors qu'il est très utilisé dans le traitement de la tension cardiaque !

            Commentaire


            • #7
              ZAIBET doit être traduit en justice et BOUDIAF démissionné.
              Il y a un troisième larron par qui tout a commencé : Echorrouk !!

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              • #8
                choucha

                Déjà, il faut se poser la question : pourquoi on ne trouve pas d'AVLOCARDYL (le PROPRANOLOL CHLORHYDRATE) dans les pharmacies en Algérie alors qu'il est très utilisé dans le traitement de la tension cardiaque !

                Dans une Algérie sans repère , ce sont de telles questions qui mettent malades et spécialités sur le même pied et accordent aux présentatrices de la télé le rôle de médiateurs ...

                Ta question posée dans un forum de médecine aurait eu une réponse simple l'avlocardyl est un hypo tenseur de la famille des bêta bloquants dont bien d'autres molécules sont vendues en Algérie. Fort de la réponse tu aurais demandé à ton toubib de te prescrire l'équivalent et au besoin une autre famille
                aux vertus plus étendues.

                Tu aurais été rassuré , fier des bénévoles qui te répondent et découvert que nos pharmacies regorgent de médicaments.
                Dernière modification par KHORE, 16 décembre 2016, 21h11.

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                • #9
                  Déjà, il faut se poser la question : pourquoi on ne trouve pas d'AVLOCARDYL (le PROPRANOLOL CHLORHYDRATE) dans les pharmacies en Algérie alors qu'il est très utilisé dans le traitement de la tension cardiaque !

                  je parlais d une bureaucratie , des dossiers et aussi dans les analyses , les methodes analytiques , le retard du retard ...avec le temps le temps et le temps ....
                  = LA BUREAUCRATIE AIDE LES ESCROS A PULLULER et DECOURAGE LES GENS HONNETS

                  PLUS L ETAT ACCUMULE LE POUVOIR PLUS ELLE EST INEFICACE


                  http://www.creg.ac-versailles.fr/Dos.../schema_10.jpg

                  http://jeanpierrecorniou.typepad.com...162ec32970c-pi



                  https://www.cairn.info/loadimg.php?F...t05_img002.jpg


                  http://www.leaders.com.tn/uploads/FC...%C3%A9seau.jpg

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                  • #10
                    Tu aurais été rassuré , fier des bénévoles qui te répondent et découvert que nos pharmacies regorgent de médicaments.
                    A défaut de PROPRANOLOL CHLORHYDRATE , j'ai dû acheter en pharmacie en Algérie il y a un mois un "AVLOCARDYL" Tunisien à 700 dinars la boîte !!

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                    • #11
                      Tunisien à 700 dinars la boîte !!
                      En même temps, la HTA est une maladie chronique prise en charge à 100% par la CNAS.... Nous sommes certe plein de défaut mais faut pas en rajouter!oeilfermé
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #12
                        Oui le NORMOCARDIL Tunisien vendu 700 dinars dans certaines pharmacies en Algérie : vous voyez très bien de quoi je veux parler !

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                        • #13
                          Oui le NORMOCARDIL Tunisien vendu 700 dinars dans certaines pharmacies en Algérie : vous voyez très bien de quoi je veux parler !

                          http://i68.tinypic.com/ouqm3b.jpg
                          La rectification, nous passons de avlocardyl tunisien à normocardyl mérite précision .

                          AVLOCARDYL vielle molécule n'est plus produit par ASTRA ZENECA , pour des raisons de rentabilité et mise sur le marché d'autres molécules . Ce retrait explique qu'il est indisponible sur le marché algérien.

                          Pour le prix , le tunisien est vendu 700 dinars les 45 comprimés alors qu'en France les 50 comprimés étaient commercialisés pour moins de 3 euros.

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                          • #14
                            En même temps, la HTA est une maladie chronique prise en charge à 100% par la CNAS.... Nous sommes certe plein de défaut mais faut pas en rajouter!
                            ______________
                            La nomenclature algérienne offre une dizaine de formes de propanolol ...pour remplacer l'avlocardyl qui une fois le stock épuisé a disparu des pharmacies par cessation de production par son labo mère.

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                            • #15
                              C'est pour cette raison que nos citoyens préfèrent se soigner à l'étranger , notre santé est vraiment malade d'un mal peut-être incurable, on ne peut plus faire confiance à ceux qui sont censés soigner
                              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                              (Paul Eluard)

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