Ouyahia réagit aux déclarations de Macron
défend sa gestion de la crise durant les années 1990
défend sa gestion de la crise durant les années 1990
tsa-algerie 17:47 samedi 18 février 2017
AHMED OUYAHIA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU RND

L’Algérie vaincra la crise financière
Après avoir réagi aux déclarations de Macron, Ahmed Ouyahia, enchaîne sur la crise économique qui frappe l’Algérie. Pour lui, le peuple qui a pu vaincre le colonialisme, puis le terrorisme durant les années 1990 et le printemps arabe a les capacités de vaincre cette crise. « Est-ce que le peuple algérien n’a pas vaincu la tragédie nationale en plein embargo sans ami ou frère ? On luttait contre le terrorisme qu’ils appelaient groupes d’opposition armés. Est-ce qu’il n’a pas vaincu la tragédie du printemps arabe qui a détruit les nations arabes ? Ce n’est pas donc une crise financière ou économique qui peut faire agenouiller ce peuple », tranche Ahmed Ouyahia.
Les choix avisés du président Bouteflika
Le chef de cabinet de Bouteflika assure que le pays « affronte » la crise due à la chute des prix des hydrocarbures avec « une capacité de résistance appréciable grâce aux efforts » consentis. « Notre pays résiste aussi à la crise financière grâce à l’émergence de capacités productives nouvelles dans les secteurs industriel, agricole et des services. Imaginez si on comptait toujours sur Souk El Fellah. Notre pays conserve également son indépendance économique grâce aux choix avisés du président Abdelaziz Bouteflika contre l’endettement extérieur et pour la préservation des réserves de changes », se vante-t-il.
« Beaucoup de choses sont dites sur ce qui manque »
Le Secrétaire général du RND déplore que beaucoup de choses sont dites « sur ce qui manque ». « On ne parle pas des choses qui ont été réalisées dans notre pays. On parle beaucoup en revanche de ce qui manque. Qui a dit aux Algériens que dans ce pays il y a 60.000 kilomètres de fibre optique (…) ? Qui a rappelé aux Algériens qu’ils ont 40 aéroports et 15 ports et 70 barrages d’eau ? », égrène-t-il, en assurant l’économie algérienne est « diversifiée à plus de 50% »
« Influence extérieure colonisatrice »
Selon lui, le « succès de la transition (économique et sociale) repose d’abord sur une évolution des mentalités pour se libérer de la logique rentière, pour surmonter les entraves des lobbies intérieurs destructrices et l’influence extérieure colonisatrice. On veut que cette transition soit au service des intérêts économiques du pays et les intérêts sociaux du peuple », soutient le patron du RND, en affirmant que l’Algérie a des ressources financières qui lui permettent d’appliquer sa politique en toute tranquillité et de ne pas mendier à l’étranger ».
Le parcours du RND
Dans son discours, le Secrétaire générale du RND est revenu sur le parcours de son parti né « dans la tragédie nationale ». Sur le plan politique, il a notamment rappelé le soutien du RND au président Bouteflika durant deux décennies. Sur le plan économique et social, il a fait allusion aux licenciements des nombreux cadres à la fin des années 1990 en indiquant : « Nous avons été critiqués sur la gestion de cette période. Nous rappelons que nos cadres ont rendu services aux travailleurs dont certains sont devenus propriétaires des entreprises (publiques) dissoutes », se défend-t-il.
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