Révision exceptionnelle du fichier électoral
fin de l’opération
fin de l’opération
El Moudjahid
Entamée le 8 février, l’opération de révision du fichier électoral s’est clôturée, hier, sous l'œil attentif des représentants de la Haute instance indépendante de surveillance des élections qui veillent à la transparence et à la probité des élections, depuis la convocation du corps électoral jusqu'à la proclamation des résultats provisoires du scrutin.

Près de 40.000 encadreurs de l’opération électorale pour la capitale
Pour ce qui est de l’opération de vote en elle-même, M. Hocine Mazouz , secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a annoncé que pas moins de 38.000 encadreurs qui veilleront bon déroulement de scrutin. Un chiffre «important», mais relatif au corps électoral.M. Mazouz a également fait savoir que la modernisation de l’administration locale a «considérablement» soutenu les efforts de préparation aux élections, c’est dans ce contexte qu’il est revenu sur l’importance de la formation dans la consolidation des acquis réalisés jusque-là, en matière de modernisation de l’administration.De même M. Mazouz a demandé la mise en place de services dédiés spécialement aux élections qui seront encadrés selon la composante électorale de chaque commune. Ces services seront dotés de tous les moyens nécessaires matériels et humains pour mener à bien leur tâche en insistant toutefois sur la formation des encadreurs et la nécessité de préserver leur impartialité et neutralité durant l’opération de vote. Il a fait savoir que ses services s'attellent encore à actualiser les listes électorales pour éviter les erreurs passées à l'instar des inscriptions multiples. Le responsable, a par ailleurs, souligné que l’administration mobilisera tous les moyens pour permettre à tout le monde d’accomplir ce devoir et droit national dans les meilleures conditions.Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui a affirmé, dans cette optique que «les prochaines élections seront d'un plus haut niveau», et que la nouvelle Constitution sera «le principal garant de la transparence et de la régularité des élections, grâce aux lois qu'elle renferme, ainsi que la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), qui sera indépendante à 100%».Le vote du 4 mai 2017 constitue, il faut le dire, le premier scrutin intervenant après la révision de la constitution de 2016. Aussi, le prochain rendez-vous électoral sera régi par la loi organique relative au régime électoral, adoptée en juin 2016 par le parlement ; une loi qui offre de nouvelles garanties juridiques pour un scrutin clair et transparent.A retenir, aussi, les prochaines législatives se dérouleront également sous le contrôle de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) ; une haute Instance présidée par M. Abdelwahab Derbal qui est une personnalité nationale nommée par le Président de la République, après consultation des partis politiques, comme stipulé par la Constitution.