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Admirez les délires socialistes de la constitution algérienne du dictateur Boumediène en 1976

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  • Nassim

    Peux-tu nous citer des exemples des exploits militaires et des batailles glorieuses de Boumediène contre l'armée française?

    Au contraire, Boumediène qui était "planqué" au Maroc, était plutôt connu pour ses trahisons et ses crimes contre les révolutionnaires algériens de l'intérieur du pays.
    Il te suffit de lire Sitchad pour voir que Boumediène n'était pas planqué. C'est d'ailleurs ce qui a fait la confiance des autres comme Mohammedi qui est peu cité mais dont il était proche. il ne demandait pas à ses hommes de faire ce qu'il ne faisait pas lui même. Il participait aux opérations et il a réussit à mettre en place des camps d'entraînements qui ont permis une bonne formation des recrues. Il a été à bonne école puisque Boumediène était le poulain de Larbi M'hidi, ce qui fut l'un de ses atouts pour être au commandement.
    Dernière modification par zwina, 13 juin 2017, 19h27.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • Le clan, c'est généralement des gens de l'ALN qui étaient stationnés à Oujda
      Là aussi je souhaiterais qu'on évoque des noms !
      Il ne suffit pas d’écrire des phrases.. on parle de l'ALN bon sang !
      Je réclame une liste de 10 personnages minimum !!.. à vos plumes

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      • Donne moi stp une liste de 5 personnes influentes nées au Maroc (comme tu disais)..
        Je n'ai jamais écris que les membres du groupe d'Oujda sont nés au Maroc même si pour quelques uns d'entre eux, c'est bien le cas.
        Bachi a bien expliqué avant moi.
        Saha f'tourkoum les jeûneurs

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        • Saha f'tourek Slimane..

          Tu disais :

          C'est ce noyau d'Algériens nés au Maroc, qui compte à son actif deux putschs, qui a permis à Boumediène de parvenir à ce destin de chef d'Etat de l'Algérie indépendante
          Est-ce trop demander qu'une liste de 5 noms ?..

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          • Saha ftourkoum , Capo,

            Autre questions :

            Qui a eu la fameuse idée de chapeauter l'ALN ?..
            Autrement dit .. qui était le Ministre des forces armées en 59 ?..
            Et dans quel but ce personnage détenait-il la vice présidence du GPRA et le ministère de la défense, après avoir liquidé ses adversaires ?..
            C'est Krim tout désigné (Allah yerahmou we yeghferlou).
            Comme tout être humain Krim avait des ambitions pour le pouvoir et a usé de moyens pas très "catho" pour écarter tous les obstacles qui l'empêcherait à y parvenir, entres autres utiliser les daf Zerguini, Bencherif, Chabou et Hoffman pour arrêter et emprisonner certains colonels (dont Boumediene) qui se sont opposés à une décision du ministre des armées (Krim); décision par laquelle il permettait à son S.G.(également daf) d'assister à la réunion de des 10 colonel ( 5 de l'interieur et 5 des frontière) en 1959. ils lui évoquèrent prétexte qu'il n'etait pas colonel.

            Mais le plus beau c'est que moins de 3 ans après, tiens toi bien, Krim, en désaccord avec le président du GPRA Benkhedda, proposa .....le grade de Général au même Boumediene en échange de son alliance contre Benkhedda et contre les résolutions du CNRA de mai/juin 1962.
            ps : pour le 2ème exemple, Ce n'est pas moi qui le dis, mais un historien nommé Mohand Amar qui l'a lors d'une conférence donnée dans une université parisienne.
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            • Les intervenants sur ce sujet on omis de préciser qu'en Algérie durant la révolution ; il y a ceux qui ont fait la guerre pour l'indépendance, et d'autres pour l’après indépendance ... et Boumediene a fait parti de la seconde catégorie ! ...

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              • Envoyé par zwina
                Boumediène n'était pas planqué
                Biensûr qu'il était "planqué" au Maroc puisqu'il était basé au Maroc pendant que les vrais combats se déroulaient en Algérie. Boumediène s'occupait des livraisons d'armes et de munitions à destination des maquis algériens mais il n'avait non seulement pas été exemplaire à ce sujet (voir lettres ci-dessous), mais il s'était en plus révélé un traître assoiffé de pouvoir qui n'avait pas hésité à tuer des centaines d'Algériens et plusieurs héros de la révolution pour s'emparer du pouvoir par la force et instaurer une dictature militaire en Algérie.

                Ci-dessous, 2 extraits de lettres envoyées par des révolutionnaires de l'Algérie profonde pour Boumediène et qui montrent que ces révolutionnaires étaient très en colère contre Boumediène qu'ils considéraient quasiment comme un "traitre".

                1. Omar Oussedik à Boumediène: "Nous avons espéré de la fraternité chez le colonel Boumediene. Je dois dire que j'ai perdu mon temps avec un voleur d'armes et de munitions. De plus, il m'a donné sa parole et n'a pas exécuté. J'ai compté sur un faux frère [...]. Il faudra évidemment que Boumediene et Cie changent de comportement à notre égard. Au moment où toutes les wilayas reçoivent un appui sérieux, nous sommes encore obligés de lutter avec le matériel récupéré et de nous occuper de la wilaya VI."

                2. Si Salah à Boumediène: "Il semble définitivement établi que nous n'entretiendrons entre nous qu'un langage de sourds. Vous avez interrompu radicalement tout acheminement de compagnies et de matériel de guerre depuis 1958. Vous êtes enlisés dans la bureaucratie. Nous ne pouvons plus en aucune manière assister les bras croisés à l'anéantissement progressif de notre chère ALN."

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                • Capo,
                  Tu disais :
                  Citation:
                  C'est ce noyau d'Algériens nés au Maroc, qui compte à son actif deux putschs, qui a permis à Boumediène de parvenir à ce destin de chef d'Etat de l'Algérie indépendante
                  Est-ce trop demander qu'une liste de 5 noms ?..
                  En réponse, je te propose l'extrait d'un article paru dans le site Agora Vox signé par le journaliste Saâd Lounès:
                  Les Marocains du Malg de Boussouf
                  "La vérité vient enfin d’être révélée par un de ces hommes de l’ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal Le Soir d’Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D’après l’auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : « Voilà comment sont nés les services secrets algériens », mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.
                  Le colonel Hamlat lève donc « le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg ». À la question « Sur le plan social, quelle était l’origine des membres de cette promotion Larbi Ben M’hidi ? », Hamlat répond sans hésitation : « tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d’agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste ».
                  Selon lui : « Le recensement effectué par l’Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion. »
                  Leur directeur de stage, Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : « Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante ! » Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur État algérien : « La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l’ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l’évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D’autant que la qualité de l’encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d’exploiter utilement la masse d’informations recueillies... par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d’améliorer notre capital documentaire. »
                  Le contraste du mode de vie des « Malgaches » (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d’état d’esprit entre les moudjahidines de l’intérieur et les « planqués » de l’extérieur. « Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie. »
                  Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R’zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).
                  Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie.

                  Le colonel Hamlat raconte l’engouement des jeunes Marocains ou soi-disant « Algériens de longue date » qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d’entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du Parti nationaliste marocain de l’Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l’esprit révolutionnaire maghrébin, l’idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l’ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Égypte, etc., des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s’enrôler dans les rangs de l’ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc. Il est connu que de nombreux Européens et Arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l’ALN et du FLN. Ils n’en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l’ont fait en masse les Marocains recrutés par Boussouf dans l’objectif de prendre le pouvoir." (...)
                  Dernière modification par Slimane53, 13 juin 2017, 23h59.

                  Commentaire


                  • Nassim

                    . Omar Oussedik à Boumediène: "Nous avons espéré de la fraternité chez le colonel Boumediene. Je dois dire que j'ai perdu mon temps avec un voleur d'armes et de munitions. De plus, il m'a donné sa parole et n'a pas exécuté. J'ai compté sur un faux frère [...]. Il faudra évidemment que Boumediene et Cie changent de comportement à notre égard. Au moment où toutes les wilayas reçoivent un appui sérieux, nous sommes encore obligés de lutter avec le matériel récupéré et de nous occuper de la wilaya VI."
                    Omar Oussedik a participé au coup d'état de 1965 aux côtés de Boumediène ...

                    Peux tu nous donner la source de ces deux "lettres" ? Merci
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • @ zwina

                      J'ai repris les 2 extraits de l'article "Clan d'Oujda" sur Wikipedia.org. Les 2 extraits ont aussi été publiés au moins par deux livres, ce qui suggère qu'ils sont probablement crédibles.

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                      • les 2 extraits de l'article "Clan d'Oujda" sur Wikipedia.org. Les 2 extraits ont aussi été publiés au moins par deux livres, ce qui suggère qu'ils sont probablement crédibles
                        Pas forcément crédibles si les sources sont coloniales, ces documents peuvent faire partis des faux qui furent diffusés par les services français pour éliminer Omar Oussedik :

                        L’homme de la Willaya IV visé par les services français était Omar OUSSEDIK dont l’énergie était l’un des facteurs de cohésion de la zone. La procédure d’ attaque consista à diffuser dans le réseau FLN. un faux compromettant un fidèle d’Oussédik, KHALED, responsable de la mintaka 43. Aussitôt la Willaya entra en convulsion. Les interrogatoires et les aveux extorqués se multiplièrent, la purge se répandit ; mais OUSSEDIK est sauvé car appelé à TUNIS pour être nommé Secrétaire d’état par le GPRA.
                        Les purges aidant, l’état de la Willaya sera tel peu après que son nouveau chef Si SALAH demandera un cessez-le-feu séparé.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • @ zwina

                          Les textes cités semblent crédibles jusqu'à preuve du contraire. Le 2e texte est notamment cité par le politologue algérien Naoufel Brahimi El Mili dans son livre "France-Algérie : 50 ans d'histoires secrètes: 1962-1992".

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                          • Nassim

                            Les textes cités semblent crédibles jusqu'à preuve du contraire. Le 2e texte est notamment cité par le politologue algérien Naoufel Brahimi El Mili dans son livre "France-Algérie : 50 ans d'histoires secrètes: 1962-1992".
                            Sauf que Naoufel Brahimi raconte n'importe quoi dans son livre. Aucun secret dans son ouvrage que des rumeurs. Me Anissa Boumediène l'a pulvérisé façon puzzle lors d'une conférence publique. C'est le problème de nombreux politologues ou historiens qui se référent aux documents des services français alors qu'ils contiennent de nombreux pièges et beaucoup de faux.
                            Dernière modification par zwina, 15 juin 2017, 15h42.
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                            • @ zwina

                              Anissa Boumediène était l'ex épouse du dictateur Boumediène. C'est donc évident qu'elle va naturellement défendre son mari à tout prix. Elle n'est donc pas forcément une source d'infos crédible.

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                              • Nassim

                                Anissa Boumediène était l'ex épouse du dictateur Boumediène. C'est donc évident qu'elle va naturellement défendre son mari à tout prix. Elle n'est donc pas forcément une source d'infos crédible.
                                Elle a répondu à tous les points avec documents et chiffres démontrant que Brahimi avait sorti un livre sans s'appuyer sur des témoignages qui lui auraient évité de se ridiculiser. Ce n'est pas la 1ère fois, Mezri Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie à l'Unesco l'avait déjà recadré pour son ouvrage sur les printemps arabes et l'avait comparé à BHL qui serait son gourou.

                                Dois-je d’ailleurs rappeler à M. Brahimi El-Mili qu’au moment où il jouait l’hymne à la joie de la «révolution libyenne» chez Jean-Jacques Bourdin (BFM-TV) et qu’il stigmatisait le colonel Kadhafi, je dénonçais chez le même Bourdin l’offensive néocoloniale en terre arabe ? A ce moment-là, il était plus proche des envolées lyriques de Bernard Henri-Lévy – que j’ai appelé dans mon livre le nouveau Lawrence de Libye – que de mon analyse «complotiste».
                                Dernière modification par zwina, 15 juin 2017, 16h18.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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