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Ruralisation ou ikhwanjisation ?

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  • Ruralisation ou ikhwanjisation ?

    Chacun de nous sauvegarde en lui, dans sa culture, dans son imaginaire, dans ses habitudes langagières une portion de ses origines rurales, qu’importe le degré de cette ruralité. Et ce n’est ni péjoratif ni honteux.
    Ce n’est pas de la nostalgie. Et ce n’est non plus de la lamentation ! Nos villes meurent à grande vitesse. Nos villes sont tristes ! Délaissées. Trahies. Toutes, sans exception aucune !
    Cette mort programmée a débuté dès la mi-soixante-dix. Une épidémie mortelle a frappé nos villes.
    De quel type d’épidémie s’agit-il ?
    Ouvrez, SVP, un album d’anciennes photos personnelles ou d’anciennes cartes postales, remontant aux années soixante-dix, vous allez remarquer que nos villes étaient illuminées, en bonheur, les rues propres, lavées tous les matins, et une femme traversant la rue sans crainte... elle ne marche pas dans l’ombre, elle ne rase pas la rue !
    Le bouquiniste du coin, debout dans son modeste costume, derrière son sourire, nous propose des livres de Camus, de Zola, de Mahmoud Darwich, de Gorki, de Naguib Mahfouz, de Med Dib, de Faulkner, d’Agatha Christie, de Kateb Yacine, de Hanna Minah, de Baudelaire…
    Les trottoirs sont propres et dégagés. Le serveur du café du coin, le visage bien rasé, distribuant le bonjour et le sourire aux habitués. Le barman fredonne une belle chanson de Demis Roussos, de Jaques Brel, d’Abdelhalim Hafez, de Dahmane el-Harrachi… Les croyants prieurs, avec respect et grande spiritualité, en toute quiétude, quittent la mosquée, en souriant à Allah et aux passants, après la prière de Adhouhr.
    Tout était beau : les femmes étaient belles. Les hommes étaient des Algériens ! Soudain, nos villes se sont trouvées frappées par une malédiction. Une épidémie ! Tout a changé. Les rues. Les trottoirs. Les femmes. Les hommes. L’arôme du café. L’odeur de la menthe. La bière. Les livres du bouquiniste. Les prieurs de la mosquée. La voix du muezzin. Mais qu’y a-t-il derrière ce bouleversement, cette chute libre dans nos villes ?
    Pourquoi nos villes sont-elles devenues tristes ? Pourquoi ces occupants de la rue, eux aussi sont abattus et pessimistes ? Mais pourquoi nos villes sont-elles en deuil non déclaré ? Nos villes marchent, en silence, derrière leur cercueil, dans leur cortège funèbre ! Nos villes sont dans cet état sinistré, ce n’est pas parce qu’elles étaient, dans les années soixante et soixante-dix, exposées à une ruralisation mais pour une toute autre raison. La ruralisation n’est pas la cause de la malédiction de nos villes. Même si quelques centaines de milliers de paysans, quelques centaines de milliers de ruraux ont rejoint les villes au cours des premières années de l’indépendance, ce ne sont pas eux la cause de la chute civilisationnelle de cet espace social, la cité. Les ruraux sont propres. Les ruraux sont éduqués. Les ruraux sont généreux. Les ruraux sont laborieux. Les ruraux respectent la femme. La vie dans la campagne est mixte. Les ruraux sont des fêtards.
    Nos villes sont dans cet état macabre parce qu’elles sont islamisées !
    La décomposition sociale a commencé par “la tête”. Depuis l’envahissement de nos villes par les frères musulmans d’Égypte, depuis leur occupation des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des écoles normales supérieures, les médias, les mosquées, les rues, les trottoirs, la langue, la tenue… la ville algérienne a chuté. Elle s’est désalgérianisée !
    Avec et par leurs bagages étranges et étrangers, les frères musulmans ont entamé le rongement de nos villes, en s’attaquant à nos enfants, à nos femmes, à nos mosquées, à nos langues, à nos habitudes, à nos cafés, à nos bars, à nos restos, à nos stades. Et petit à petit la rue s’est bédouinisée (bédouinisation orientale), s’est clochardisée ! La haine s’est répandue. La femme est ridiculisée. La violence s’est généralisée. L’abjection est quotidienne. L’hypocrisie religieuse a remplacé la foi. Le citoyen s’est réconcilié avec la saleté. La haine de l’autre, tout ce qui est différent. On parle du kafer (athée) pour désigner l’Occident, le chrétien, le juif ou le laïc ! La paresse gagne le terrain. La corruption islamisée. La prostitution islamique, dans la guerre sainte et dans les mariages des petites filles. L’islam désalgérianisé. Il n’y a pas de honte à avoir des origines rurales, mais la gangrène islamique bédouine a rongé le corps de nos villes.

    Amin Zaoui
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

  • #2
    La ruralisation n’est pas la cause de la malédiction de nos villes. Même si quelques centaines de milliers de paysans, quelques centaines de milliers de ruraux ont rejoint les villes au cours des premières années de l’indépendance, ce ne sont pas eux la cause de la chute civilisationnelle de cet espace social, la cité.
    faqou bik ya zaoui
    dans le temps il te fallait quelques mètres de chez toi pour faire tes besoins en pleine nature ...et encore moins pour te débarrasser de ta poubelle ...dure pour toi de te débarrasser de gestes innés ...il te faut bien trouver une excuse

    on racontait alors l'histoire du gars qui voulant acceder à la cabine téléphonique au fond du bar s'était trompé de porte ...il prit la chaine de la chasse d'eau pour un combiné et s'écria : ya khawti, el fouha du bled waslatni et pas el hadra !

    sans méchanceté

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    • #3
      La décomposition sociale a commencé par “la tête”. Depuis l’envahissement de nos villes par les frères musulmans d’Égypte, depuis leur occupation des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des écoles normales supérieures, les médias, les mosquées, les rues, les trottoirs, la langue, la tenue… la ville algérienne a chuté. Elle s’est désalgérianisée !
      C'est juste. J'ai été témoin et victime de cet "envahissement" dès l'école primaire dans les années 1960. Certains d'entre nous y ont résisté, d'autres ont succombé parfois sans résistance. A mon avis, les résistants sont ceux qui se sont investis, souvent à titre personnel et avec beaucoup de bonne volonté, dans la connaissance de ce qui peut caractériser l'être et le paraître algérien au passé et au présent.

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      • #4
        Beaucoup d ' Algeriens vous disent l 'Algeriens des années 60 et 70 était discipliné et la laborieux, il s agit de la discipline irritée des européens ;ils avaient la grace dans leur gestes il faut voir aussi leur savoir et leur travail comment etaient finis , et puis arriva cette géneration nourrie par la haine de tout ce qui appartien a l 'occident , suite tout le monde l a connait la .
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Citation:
          La ruralisation n’est pas la cause de la malédiction de nos villes. Même si quelques centaines de milliers de paysans, quelques centaines de milliers de ruraux ont rejoint les villes au cours des premières années de l’indépendance, ce ne sont pas eux la cause de la chute civilisationnelle de cet espace social, la cité.

          Etudiant,
          faqou bik ya zaoui
          dans le temps il te fallait quelques mètres de chez toi pour faire tes besoins en pleine nature ...et encore moins pour te débarrasser de ta poubelle ...dure pour toi de te débarrasser de gestes innés ...il te faut bien trouver une excuse

          on racontait alors l'histoire du gars qui voulant acceder à la cabine téléphonique au fond du bar s'était trompé de porte ...il prit la chaine de la chasse d'eau pour un combiné et s'écria : ya khawti, el fouha du bled waslatni et pas el hadra !

          sans méchanceté
          on dirait que tu n'as pas compris l'extrait que tu as cité....

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          • #6
            Les villes algériennes paraissaient civilisés au sortir de la colonisation uniquement parce queque c'était des villes françaises
            Les colons partis ,les autochtones se sont glissés dans toutes les chaises vides.comme un jeu de théâtre ,ils ont essayés de reproduire l'ancienne pièce qu'ils avaient vu et qu'ils leur avaient plu.
            Seulement on peut faire semblant d'être un autre un certains temps ...mais ca dure jamais
            Pour expliquer cet échec ,cette génération tente maintenant d'accuser l'islam. Les villes turques sont aussi moches ? Les villes tunisiennes ,marocaines,libanaises ,iraniennes ,indonésienne ??
            Non l'islam n'est pas responsable de votre échec ,trouvez vous un autre bouc émissaire
            Tiens, pourquoi pas l'idéologie socialo athées qui gouverne ce pays contre le peuple depuis le départ ?

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            • #7
              Ikhwanisation + exode rurale + boom démographique = Algérie moderne. Même sans l'avoir vécu, on peut effectivement penser que c'était mieux avant. Dix millions d'algériens dans un pays gigantesque encore non contaminé par le flnisme mediocre et la salafisation rampante, le paradis. Après il y avait d'autres problèmes à l'époque et non des moindres. Mais dommage d'avoir remplacé la peste par le choléra.

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              • #8
                Les villes algériennes paraissaient civilisés au sortir de la colonisation uniquement parce queque c'était des villes françaises
                Les colons partis ,les autochtones se sont glissés dans toutes les chaises vides.comme un jeu de théâtre ,ils ont essayés de reproduire l'ancienne pièce qu'ils avaient vu et qu'ils leur avaient plu.
                Seulement on peut faire semblant d'être un autre un certains temps ...mais ca dure jamais

                Pour expliquer cet échec ,cette génération tente maintenant d'accuser l'islam. Les villes turques sont aussi moches ? Les villes tunisiennes ,marocaines,libanaises ,iraniennes ,indonésienne ??
                Non l'islam n'est pas responsable de votre échec ,trouvez vous un autre bouc émissaire
                Tiens, pourquoi pas l'idéologie socialo athées qui gouverne ce pays contre le peuple depuis le départ
                ?
                Bien dit...
                Dernière modification par sako, 24 juin 2017, 14h36.

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                • #9
                  on dirait que tu n'as pas compris l'extrait que tu as cité....
                  tu t'es reconnue aussi !

                  et donc, y a que les étages pour faire la différence pour le vol plané du sac noir
                  faqou bik ya zaoui
                  dans le temps il te fallait quelques mètres de chez toi pour faire tes besoins en pleine nature ...et encore moins pour te débarrasser de ta poubelle ...dure pour toi de te débarrasser de gestes innés ...il te faut bien trouver une excuse

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                  • #10
                    J'appellerais cela la clochardisation de l'Algérie.

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                    • #11
                      Salam,

                      Nos villes sont dans cet état macabre parce qu’elles sont islamisées !
                      Ce Amine Zahi est nostalgique de l’Algérie des mini-jupes dans les rue, des bikinis dans les plages, de la bière sur les terrasses.. des gargotes ouvertes au Ramadhan.. etc. Ca lui fait mal de une femme voilée.. une mosquée pleine.. les restos fermés au ramadhan. Ce n’est pas la réaction d’un kafer classique.. mais d’une personne qui porte la haine de l’Islam dans son coeur.

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                      • #12
                        Avec et par leurs bagages étranges et étrangers, les frères musulmans ont entamé le rongement de nos villes, en s’attaquant à nos enfants, à nos femmes, à nos mosquées, à nos langues, à nos habitudes, à nos cafés, à nos bars, à nos restos, à nos stades. Et petit à petit la rue s’est bédouinisée (bédouinisation orientale), s’est clochardisée ! La haine s’est répandue. La femme est ridiculisée. La violence s’est généralisée. L’abjection est quotidienne. L’hypocrisie religieuse a remplacé la foi. Le citoyen s’est réconcilié avec la saleté. La haine de l’autre, tout ce qui est différent. On parle du kafer (athée) pour désigner l’Occident, le chrétien, le juif ou le laïc ! La paresse gagne le terrain. La corruption islamisée. La prostitution islamique, dans la guerre sainte et dans les mariages des petites filles. L’islam désalgérianisé. Il n’y a pas de honte à avoir des origines rurales, mais la gangrène islamique bédouine a rongé le corps de nos villes.
                        En résumé ce ci a pour NOM la haine de soit ... dans un monde virtuel de ceux que décrit si bien Amine ZAOUI ...

                        Pourquoi attacher de l'importance à tout ce qui est éphémère ici bas? ...alors qu'une autre vie meilleurs nous attend dans l'au delà, selon les préceptes des bédouins destructeurs qui régentent hélas à présent notre vie ...
                        Dernière modification par infinite1, 27 juin 2017, 23h06.

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                        • #13
                          En quelques mots , je dirais que l'Algérien d'avant l'indépendance et de juste après de 2 décennie , était éduqué , propre, pourquoi , parce qu'il avait encore en lui cette mentalité française , cette droiture, cette discipline , cette beauté (et ce charme) du corps et de l'esprit , avec tous ces atouts il ne pouvait pas salir ou clochardiser sa ville par exemple, il ne pouvait pas piétiner la loi, il ne pouvait pas être un corrompu, un voleur, un fainéant, un saboteur ou un voyou ....
                          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                          (Paul Eluard)

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                          • #14
                            Ce Amine Zahi est nostalgique de l’Algérie des mini-jupes dans les rue, des bikinis dans les plages, de la bière sur les terrasses.. des gargotes ouvertes au Ramadhan.. etc
                            consciemment ou inconsciemment , comme certains pseudos d'ailleurs , il pleure son maitre d'hier , son maitre et son baton , et non son maitre et ces valeurs comme il laisse croire . a chaque fois que relis ce genre de singeries , je ne peux m'empecher de penser a la predisposition qu'on certains a etre colonisé et a faire dans le larbinisme chose qui n'etonne pas en soi puisque ce genre de personne on existé de tout temps et comme disent certains , il faut de tout pour faire un monde . par contre ce qui etonne , c'est de voir le larbin atteindre un stade ou il souhaite et "pense" que son mal et ces maux doivent etre generalisé a tout le monde et d'y voir leur salut .

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                            • #15
                              En quelques mots , je dirais que l'Algérien d'avant l'indépendance et de juste après de 2 décennie , était éduqué , propre, pourquoi , parce qu'il avait encore en lui cette mentalité française , cette droiture, cette discipline , cette beauté (et ce charme) du corps et de l'esprit , avec tous ces atouts il ne pouvait pas salir ou clochardiser sa ville par exemple, il ne pouvait pas piétiner la loi, il ne pouvait pas être un corrompu, un voleur, un fainéant, un saboteur ou un voyou ....
                              La clochardisation de l'Algérie est venu avec la clochardisation du systeme politique.

                              Le FLN composé d'incompétent , n'a fait que transposer son incompétence et sa médiocrité sur la société algerienne .
                              Couplé au fait que ce meme FLN à ramener en masse des professeurs d'arabe du moyen orient aux idéologies étrangères aux mœurs algériennes , de la est née la vague islamiste des années 90.

                              Des étudiant à qui on a dit inconsciemment qu'ils n'étaient que des sous race bon a etre rééduquer.

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