Consécration
L’enseignement de tamazight, élargi pour cette rentrée scolaire à 38 wilayas, renseigne sur la volonté du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à donner toutes ses lettres de noblesse à cette langue devenue nationale officielle depuis 2016.
C’est une preuve irréfragable de l’intérêt que lui accorde l’État dans le cadre de sa constitutionnalisation en tant que composante de l’identité nationale. Son intégration graduelle dans l’enseignement scolaire et universitaire est un précieux acquis qui lui ouvre d’amples espaces de la vie sociale, éducative, scientifique, culturelle et économique. Ce qui permet à tamazight de renforcer son statut et d’accéder au rang qui est le sien. Il convient d’impulser cette dynamique irréversible avec le concours de tous et de persévérer dans les efforts déployés en faveur de sa généralisation massive dans tous les domaines.
L'objectif, à terme, porte sur sa généralisation aux 48 wilayas du pays ainsi qu'à l'étranger —au profit de la communauté algérienne. Cela exige une mobilisation permanente et qu’un soutien à sa promotion et un accompagnement aux efforts et démarches du Haut commissariat à l'amazighité soit garanti et que l’on ne s’exonère d’aucune initiative pour tendre vers une authentique consécration de la langue amazighe et de tous ses attributs. Les bonnes volontés s’affirment pour n’accorder aucune place au doute, à la méfiance et à la suspicion. La pleine réhabilitation de tamazigh, de son legs millénaire forgé par des siècles d’apports multiples et féconds, de son histoire qui plonge ses racines dans les temps les plus reculés, est une précieuse richesse et un acquis indéniable. L’Algérie n’en sera que plus armée et prémunie contre toutes les tentatives qui pourraient altérer sa personnalité ou l’éloigner de son authenticité dans un monde dominé par une mondialisation effrénée, par de fulgurants bouleversements et de sérieuses convulsions. Se réconcilier avec toutes les composantes de notre personnalité nationale, c’est dresser un rempart inexpugnable contre toutes les menaces de dépersonnalisation. Notre pays, qui attribue aujourd’hui tout son sens au pluralisme des idées, à l’expression politique dans sa diversité, est certainement sur la bonne voie. Il ne reste alors qu’à persévérer.
EL MOUDJAHID
L’enseignement de tamazight, élargi pour cette rentrée scolaire à 38 wilayas, renseigne sur la volonté du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à donner toutes ses lettres de noblesse à cette langue devenue nationale officielle depuis 2016.
C’est une preuve irréfragable de l’intérêt que lui accorde l’État dans le cadre de sa constitutionnalisation en tant que composante de l’identité nationale. Son intégration graduelle dans l’enseignement scolaire et universitaire est un précieux acquis qui lui ouvre d’amples espaces de la vie sociale, éducative, scientifique, culturelle et économique. Ce qui permet à tamazight de renforcer son statut et d’accéder au rang qui est le sien. Il convient d’impulser cette dynamique irréversible avec le concours de tous et de persévérer dans les efforts déployés en faveur de sa généralisation massive dans tous les domaines.
L'objectif, à terme, porte sur sa généralisation aux 48 wilayas du pays ainsi qu'à l'étranger —au profit de la communauté algérienne. Cela exige une mobilisation permanente et qu’un soutien à sa promotion et un accompagnement aux efforts et démarches du Haut commissariat à l'amazighité soit garanti et que l’on ne s’exonère d’aucune initiative pour tendre vers une authentique consécration de la langue amazighe et de tous ses attributs. Les bonnes volontés s’affirment pour n’accorder aucune place au doute, à la méfiance et à la suspicion. La pleine réhabilitation de tamazigh, de son legs millénaire forgé par des siècles d’apports multiples et féconds, de son histoire qui plonge ses racines dans les temps les plus reculés, est une précieuse richesse et un acquis indéniable. L’Algérie n’en sera que plus armée et prémunie contre toutes les tentatives qui pourraient altérer sa personnalité ou l’éloigner de son authenticité dans un monde dominé par une mondialisation effrénée, par de fulgurants bouleversements et de sérieuses convulsions. Se réconcilier avec toutes les composantes de notre personnalité nationale, c’est dresser un rempart inexpugnable contre toutes les menaces de dépersonnalisation. Notre pays, qui attribue aujourd’hui tout son sens au pluralisme des idées, à l’expression politique dans sa diversité, est certainement sur la bonne voie. Il ne reste alors qu’à persévérer.
EL MOUDJAHID
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