M. Ahmed Ouyahia qui s’exprimait en marge de l’ouverture de la session ordinaire de l’APN a précisé que la réunion du Conseil des ministres, attendue demain, sera consacrée notamment à l’examen et à l’adoption du Plan d’action du gouvernement, lequel plan d’action sera présenté, devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) «dans une dizaine jours», a-t-il indiqué. Poursuivant ses propos, le Premier ministre a signalé que si le Plan d’action du gouvernement serait adopté par le Conseil des ministres, il devrait être ensuite soumis, vers la fin de «la semaine en cours, à l’APN, pour examen».
Il est utile de rappeler dans ce contexte que la présentation du Plan d’action du gouvernement intervient dans une conjoncture marquée notamment par l’appel du Président de la République, à l’occasion de la célébration de la journée du Moudjahid, à «la mobilisation, la solidarité, la cohésion et le dialogue continu entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques pour faire face à la crise financière induite par la chute des prix du pétrole, depuis plus de trois ans ».
A noter, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, le Premier ministre avait déclaré qu’il allait poursuivre la mise en œuvre du programme du Président Bouteflika, lancé en 2014.
Aussi et lors de la réunion de concertation avec l’UGTA et les organisations patronales, tenue le 24 août dernier, en préparation de la prochaine tripartite, le Premier ministre avait notamment affirmé que « la tâche du gouvernement consiste à appliquer les lois, y compris dans le secteur économique, mais dans la sérénité ». Aussi, il a été mis en relief en cette même occasion que l’exécutif n’allait «ménager aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises ».
Le Premier ministre avait également assuré que la politique sociale de l’Etat allait être maintenue par le gouvernement et que toutes les entreprises établies en Algérie « bénéficieront de facilitations et de soutien sans aucune discrimination ». M. Ouyahia, qui avait tenu à saluer l’ensemble des entreprises du pays, qu’elles soient publiques, privées ou mixtes issues de partenariats, avait souligné que toutes les entreprises établies en Algérie « sont les leviers du développement du pays ».
Un décret exécutif sur la politique de la monnaie et du crédit, en préparation
L’autre annonce importante faite hier par le Premier ministre, en marge de l’ouverture de la session ordinaire de l’APN, dans ses deux chambres, concerne un décret exécutif portant sur « la politique de la monnaie et du crédit » ; un décret qui est actuellement en cours de préparation. Il faut savoir qu’il s’agit « d’un projet de texte devant figurer également, à l’ordre du jour du Conseil des ministres » et que l’objectif consiste, en fait, à permettre de créer « de nouvelles sources internes de financement non conventionnel au profit du Trésor public», comme expliqué par le Premier ministre.
Répondant à une question sur les licences d’importation, le Premier ministre a précisé que «ces licences sont toujours en vigueur» et que le gouvernement a apporté les éclaircissements nécessaires concernant ce point.
S’agissant des projets de montage de véhicules en Algérie, M. Ouyahia a affirmé que ces derniers «se poursuivent». «Si l’Algérie avait préservé son industrie dans ce domaine depuis l’indépendance, nous serions aujourd’hui en train de produire des véhicules de fabrication algérienne», a souligné le Premier ministre.
«Le Japon et la Corée du Sud, qui sont les leaders mondiaux de l’industrie automobile, avaient débuté avec le boulon et le tournevis», a-t-il fait remarqué avant de poursuivre «pourquoi sommes-nous aujourd’hui pressés en Algérie d’atteindre ce niveau ? Il y a lieu de souligner que le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a évoqué dans une allocution d’ouverture de la session ordinaire du Conseil, l’éventualité de soumettre un projet de loi complétant l’ordonnance 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, ajoutant que «ce projet pourrait être inscrit à l’ordre du jour en début de session en tant que question présentant un caractère d’urgence».
Soraya Guemmouri
Il est utile de rappeler dans ce contexte que la présentation du Plan d’action du gouvernement intervient dans une conjoncture marquée notamment par l’appel du Président de la République, à l’occasion de la célébration de la journée du Moudjahid, à «la mobilisation, la solidarité, la cohésion et le dialogue continu entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques pour faire face à la crise financière induite par la chute des prix du pétrole, depuis plus de trois ans ».
A noter, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, le Premier ministre avait déclaré qu’il allait poursuivre la mise en œuvre du programme du Président Bouteflika, lancé en 2014.
Aussi et lors de la réunion de concertation avec l’UGTA et les organisations patronales, tenue le 24 août dernier, en préparation de la prochaine tripartite, le Premier ministre avait notamment affirmé que « la tâche du gouvernement consiste à appliquer les lois, y compris dans le secteur économique, mais dans la sérénité ». Aussi, il a été mis en relief en cette même occasion que l’exécutif n’allait «ménager aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises ».
Le Premier ministre avait également assuré que la politique sociale de l’Etat allait être maintenue par le gouvernement et que toutes les entreprises établies en Algérie « bénéficieront de facilitations et de soutien sans aucune discrimination ». M. Ouyahia, qui avait tenu à saluer l’ensemble des entreprises du pays, qu’elles soient publiques, privées ou mixtes issues de partenariats, avait souligné que toutes les entreprises établies en Algérie « sont les leviers du développement du pays ».
Un décret exécutif sur la politique de la monnaie et du crédit, en préparation
L’autre annonce importante faite hier par le Premier ministre, en marge de l’ouverture de la session ordinaire de l’APN, dans ses deux chambres, concerne un décret exécutif portant sur « la politique de la monnaie et du crédit » ; un décret qui est actuellement en cours de préparation. Il faut savoir qu’il s’agit « d’un projet de texte devant figurer également, à l’ordre du jour du Conseil des ministres » et que l’objectif consiste, en fait, à permettre de créer « de nouvelles sources internes de financement non conventionnel au profit du Trésor public», comme expliqué par le Premier ministre.
Répondant à une question sur les licences d’importation, le Premier ministre a précisé que «ces licences sont toujours en vigueur» et que le gouvernement a apporté les éclaircissements nécessaires concernant ce point.
S’agissant des projets de montage de véhicules en Algérie, M. Ouyahia a affirmé que ces derniers «se poursuivent». «Si l’Algérie avait préservé son industrie dans ce domaine depuis l’indépendance, nous serions aujourd’hui en train de produire des véhicules de fabrication algérienne», a souligné le Premier ministre.
«Le Japon et la Corée du Sud, qui sont les leaders mondiaux de l’industrie automobile, avaient débuté avec le boulon et le tournevis», a-t-il fait remarqué avant de poursuivre «pourquoi sommes-nous aujourd’hui pressés en Algérie d’atteindre ce niveau ? Il y a lieu de souligner que le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a évoqué dans une allocution d’ouverture de la session ordinaire du Conseil, l’éventualité de soumettre un projet de loi complétant l’ordonnance 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, ajoutant que «ce projet pourrait être inscrit à l’ordre du jour en début de session en tant que question présentant un caractère d’urgence».
Soraya Guemmouri
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