Cette chaîne de télévision propagandiste, créée et soutenue financièrement par l'Emirat du Qatar, est une arme dirigée contre l'Algérie.
La chaîne «qatarie» Al Magharibia diffuse depuis quelques jours le message du président de l'ex-FIS, se rapportant à la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954. Le chef intégriste, en exil volontaire doré à Doha, y compare la situation de l'Algérie de 2017 à celle de l'ère coloniale, à la veille du 1er Novembre 1954. Le parallèle, on ne peut plus clair, sur les deux périodes et l'appel à la révolte sont explicites.
Le propos de Abbassi Madani n'est certes pas étonnant. L'homme, responsable de la tragédie qui a endeuillé des dizaines de familles algériennes, a déjà trempé sa plume dans le poison. Une récidive de plus ou de moins n'est pas pour choquer, outre mesure, l'opinion nationale. Ce qui vient s'ajouter à la sauce «fisiste», cette année, c'est le traitement médiatique dudit message. Il faut savoir que la chaîne du Fis dissous s'est octroyée la mission de relayer les propos du chef de l'ex-FIS en usant d'un stratagème digne des plus grands propagandistes.
En effet, les animateurs qui passent le message à l'antenne en boucle, interpellent au téléphone, des «téléspectateurs» sur le fond et la forme de l'intervention du chef intégriste et ne se suffisent pas de cela. Ils font mine de convaincre leurs interlocuteurs d'une similitude «frappante» entre l'Algérie de 1954 et celle de 2017. Il va de soi que l'essentiel des discussions tournent autour d'un prétendu état délabré du pays, où sévirait l'extrême pauvreté de la majorité de la population, la prédation d'une minorité de décideurs et surtout une démission des élites politique du pays qui, disent les animateurs, sont complices d'une manière ou d'une autre de ce qu'ils qualifient de «nouveau colonialisme».
Avec ce terme, «les journalistes» d'Al Magharibia bouclent la boucle et croient avoir semé le poison dans le corps de la société algérienne. Cette stratégie paraît même une réussite, à travers l'impression d'unanimisme qui fuse des «téléspectateurs», évidemment triés sur le volet.
Ces scènes ahurissantes qui se répètent à longueur d'émission finissent par s'émousser, mais n'en gardent pas moins leur pouvoir de nuisance. Les actions de propagande, c'est connu, ne cherchent pas l'effet immédiat, mais investissent dans la durée auprès d'une minorité d'aventuriers, et maintiennent une espèce d'atmosphère trouble, pour que le moment venu, la phase de l'action sera déclenchée. Cette fonction a été «admirablement» assurée par El Jazeera pour la Tunisie, la Libye, l'Egypte et la Syrie.
On se souvient du fameux discours de Mouamar El Gueddafi qui mettait en garde les chefs d'Etat arabes sous les rires de ses compères. En ce temps, la chaîne Qatari «mettait à nu» tous les régimes arabes et en rajoutait, avec le concours de traîtres, tous recrutés dans la mouvance des Frères musulmans.
La chaîne d'El Qaïda
Nous ne sommes pas, à proprement parler, dans ce cas de figure en Algérie, mais l'agitation qui tourne autour d'Al Magharibia et les «invités» quelque peu «louches» et leurs propos «problématiques» sur leur propre pays, préparent, à n'en pas douter, un scénario chaotique pour l'Algérie.
Il est clair, cependant, que les réalisations concrètes et physiques au profit de toute la société algérienne, réduisent considérablement l'impact sur l'opinion nationale des «dénonciations» des «invités» et des «téléspectateurs» d'Al Magharibia. Mais les propagandistes qui se fournissent en dollars sonnants et trébuchants de Doha n'ont cure de cela. Ils ont un plan, ils s'y conforment et même si l'objectif ne sera pas atteint en 2018, il le sera tôt au tard. Un événement improbable, un tremblement de terre, une nouvelle disqualification de l'Equipe nationale de foot au Mondial de 2022. Bref, le moindre «couac» peut servir de facteur déclenchant. Ce n'est pas là un scénario de politique-fiction, puisque cela relève de l'histoire très récente du Monde arabe.
Cela pour dire que le cas d'Al Magharibia ne doit pas être pris à la légère, en ce sens que cette chaîne n'est pas un organe d'information d'une opposition politique, ni un espace d'expression pour certains personnages aigris. Ce média est financé par une puissance étrangère. Sa responsabilité dans la déstabilisation de nombreux pays arabes n'est plus à démontrer.
Les aveux de cheikh Hamad ben Jassem al-Thani sont assez éloquents en la matière. Ce personnage était au centre du pouvoir à Doha durant toute la période où tombaient un à un les régimes arabes. Il a été ministre des Affaires étrangères, de 1993 à 2013, un poste qu'il cumulera avec celui de Premier ministre de 2007 à 2013. La dernière révélation en date concernant les sombres affaires de ce père des «révolutions», vient de son frère-ennemi, le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Mohamed Qarqash.
Ce dernier a révélé, ce jeudi que «les documents d'Oussama Ben Laden saisis dans sa cachette par l'armée américaine en 2011 confirment l'existence de liens entre le Qatar, Youssef Al-Qaradawi et Al-Qaîda et l'implication de Doha dans le chaos libyen et les troubles qu'a connus Bahreïn en 2011». Ces documents, rapporte le ministre dans un twitt, que des écrits de la main même de l'ancien chef d'Al-Qaîda, prouvent qu'Al Jazeera, était bel et bien une tribune quasi officielle de Ben Laden. Ce n'est pas tout, le ministre émirati annonce des liens étroits entre le chef d'El Qaïda et Youssef Al-Qaradawi. Le désordre à Bahreïn faisait partie de leurs plans.
On ne peut trouver un témoin plus crédible des manigances du petit Emirat. Et c'est ce responsable du régime qatari qui a confirmé la création et le financement d'Al Magharibia, dans la foulée des printemps arabes. De fait, cette chaîne de télévision propagandiste est une arme dirigée contre l'Algérie. Si jusque-là, ses «tirs» se sont révélés des pétards mouillés, ils font, toute fois, planer une menace permanente contre la stabilité du pays.
Acharnement criminel
Nous sommes donc dans une autre logique que simplement médiatique. Il y a, dans le soutien direct de cette télévision, un acte presque de «guerre» pourrait-on dire. L'Algérie est en droit, preuves à l'appui, de réclamer des comptes au Qatar. Comment donc cet Emirat pourra-t-il expliquer toutes les campagnes mensongères qui ciblent ouvertement l'Algérie et attentent à sa stabilité? Objectivement, il ne peut exister d'arguments recevables.
Cette affaire d'Al Magharibia relève de la diplomatie, et celle de l'Algérie n'est certainement pas dupe au point de se laisser berner par des propos «hypocrites» de Doha. Le positionnement algérien, d'ailleurs salué par l'Emir du Qatar, dans le conflit qui l'oppose à l'Arabie saoudite, est un signe de maturité de l'Algérie dans ce dossier. Mais ne faut-il pas revoir cette posture, en raison du «jeu trouble» du petit Emirat? Les investissements économiques ne devraient pas tout excuser.
Il est grand temps que cette chaîne de propagande, qui a dénaturé le message de Novembre, soit définitivement enterrée, avec les fausses illusions de puissance d'un petit Emirat qui s'est cru tout permis. Une mise au point dans les relations algéro-qataries ne devrait-elle pas intervenir, au regard de ce qui se trame avec l'argent de Doha? Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui a effectué une importante tournée dans la région du Golfe et discuté avec des responsables qataris, tient dans les aveux de l'ancien Premier ministre de l'Emirat du Qatar, un argument de taille pour aboutir à une solution face à un acharnement criminel contre l'Algérie.
l'expression
La chaîne «qatarie» Al Magharibia diffuse depuis quelques jours le message du président de l'ex-FIS, se rapportant à la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954. Le chef intégriste, en exil volontaire doré à Doha, y compare la situation de l'Algérie de 2017 à celle de l'ère coloniale, à la veille du 1er Novembre 1954. Le parallèle, on ne peut plus clair, sur les deux périodes et l'appel à la révolte sont explicites.
Le propos de Abbassi Madani n'est certes pas étonnant. L'homme, responsable de la tragédie qui a endeuillé des dizaines de familles algériennes, a déjà trempé sa plume dans le poison. Une récidive de plus ou de moins n'est pas pour choquer, outre mesure, l'opinion nationale. Ce qui vient s'ajouter à la sauce «fisiste», cette année, c'est le traitement médiatique dudit message. Il faut savoir que la chaîne du Fis dissous s'est octroyée la mission de relayer les propos du chef de l'ex-FIS en usant d'un stratagème digne des plus grands propagandistes.
En effet, les animateurs qui passent le message à l'antenne en boucle, interpellent au téléphone, des «téléspectateurs» sur le fond et la forme de l'intervention du chef intégriste et ne se suffisent pas de cela. Ils font mine de convaincre leurs interlocuteurs d'une similitude «frappante» entre l'Algérie de 1954 et celle de 2017. Il va de soi que l'essentiel des discussions tournent autour d'un prétendu état délabré du pays, où sévirait l'extrême pauvreté de la majorité de la population, la prédation d'une minorité de décideurs et surtout une démission des élites politique du pays qui, disent les animateurs, sont complices d'une manière ou d'une autre de ce qu'ils qualifient de «nouveau colonialisme».
Avec ce terme, «les journalistes» d'Al Magharibia bouclent la boucle et croient avoir semé le poison dans le corps de la société algérienne. Cette stratégie paraît même une réussite, à travers l'impression d'unanimisme qui fuse des «téléspectateurs», évidemment triés sur le volet.
Ces scènes ahurissantes qui se répètent à longueur d'émission finissent par s'émousser, mais n'en gardent pas moins leur pouvoir de nuisance. Les actions de propagande, c'est connu, ne cherchent pas l'effet immédiat, mais investissent dans la durée auprès d'une minorité d'aventuriers, et maintiennent une espèce d'atmosphère trouble, pour que le moment venu, la phase de l'action sera déclenchée. Cette fonction a été «admirablement» assurée par El Jazeera pour la Tunisie, la Libye, l'Egypte et la Syrie.
On se souvient du fameux discours de Mouamar El Gueddafi qui mettait en garde les chefs d'Etat arabes sous les rires de ses compères. En ce temps, la chaîne Qatari «mettait à nu» tous les régimes arabes et en rajoutait, avec le concours de traîtres, tous recrutés dans la mouvance des Frères musulmans.
La chaîne d'El Qaïda
Nous ne sommes pas, à proprement parler, dans ce cas de figure en Algérie, mais l'agitation qui tourne autour d'Al Magharibia et les «invités» quelque peu «louches» et leurs propos «problématiques» sur leur propre pays, préparent, à n'en pas douter, un scénario chaotique pour l'Algérie.
Il est clair, cependant, que les réalisations concrètes et physiques au profit de toute la société algérienne, réduisent considérablement l'impact sur l'opinion nationale des «dénonciations» des «invités» et des «téléspectateurs» d'Al Magharibia. Mais les propagandistes qui se fournissent en dollars sonnants et trébuchants de Doha n'ont cure de cela. Ils ont un plan, ils s'y conforment et même si l'objectif ne sera pas atteint en 2018, il le sera tôt au tard. Un événement improbable, un tremblement de terre, une nouvelle disqualification de l'Equipe nationale de foot au Mondial de 2022. Bref, le moindre «couac» peut servir de facteur déclenchant. Ce n'est pas là un scénario de politique-fiction, puisque cela relève de l'histoire très récente du Monde arabe.
Cela pour dire que le cas d'Al Magharibia ne doit pas être pris à la légère, en ce sens que cette chaîne n'est pas un organe d'information d'une opposition politique, ni un espace d'expression pour certains personnages aigris. Ce média est financé par une puissance étrangère. Sa responsabilité dans la déstabilisation de nombreux pays arabes n'est plus à démontrer.
Les aveux de cheikh Hamad ben Jassem al-Thani sont assez éloquents en la matière. Ce personnage était au centre du pouvoir à Doha durant toute la période où tombaient un à un les régimes arabes. Il a été ministre des Affaires étrangères, de 1993 à 2013, un poste qu'il cumulera avec celui de Premier ministre de 2007 à 2013. La dernière révélation en date concernant les sombres affaires de ce père des «révolutions», vient de son frère-ennemi, le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Mohamed Qarqash.
Ce dernier a révélé, ce jeudi que «les documents d'Oussama Ben Laden saisis dans sa cachette par l'armée américaine en 2011 confirment l'existence de liens entre le Qatar, Youssef Al-Qaradawi et Al-Qaîda et l'implication de Doha dans le chaos libyen et les troubles qu'a connus Bahreïn en 2011». Ces documents, rapporte le ministre dans un twitt, que des écrits de la main même de l'ancien chef d'Al-Qaîda, prouvent qu'Al Jazeera, était bel et bien une tribune quasi officielle de Ben Laden. Ce n'est pas tout, le ministre émirati annonce des liens étroits entre le chef d'El Qaïda et Youssef Al-Qaradawi. Le désordre à Bahreïn faisait partie de leurs plans.
On ne peut trouver un témoin plus crédible des manigances du petit Emirat. Et c'est ce responsable du régime qatari qui a confirmé la création et le financement d'Al Magharibia, dans la foulée des printemps arabes. De fait, cette chaîne de télévision propagandiste est une arme dirigée contre l'Algérie. Si jusque-là, ses «tirs» se sont révélés des pétards mouillés, ils font, toute fois, planer une menace permanente contre la stabilité du pays.
Acharnement criminel
Nous sommes donc dans une autre logique que simplement médiatique. Il y a, dans le soutien direct de cette télévision, un acte presque de «guerre» pourrait-on dire. L'Algérie est en droit, preuves à l'appui, de réclamer des comptes au Qatar. Comment donc cet Emirat pourra-t-il expliquer toutes les campagnes mensongères qui ciblent ouvertement l'Algérie et attentent à sa stabilité? Objectivement, il ne peut exister d'arguments recevables.
Cette affaire d'Al Magharibia relève de la diplomatie, et celle de l'Algérie n'est certainement pas dupe au point de se laisser berner par des propos «hypocrites» de Doha. Le positionnement algérien, d'ailleurs salué par l'Emir du Qatar, dans le conflit qui l'oppose à l'Arabie saoudite, est un signe de maturité de l'Algérie dans ce dossier. Mais ne faut-il pas revoir cette posture, en raison du «jeu trouble» du petit Emirat? Les investissements économiques ne devraient pas tout excuser.
Il est grand temps que cette chaîne de propagande, qui a dénaturé le message de Novembre, soit définitivement enterrée, avec les fausses illusions de puissance d'un petit Emirat qui s'est cru tout permis. Une mise au point dans les relations algéro-qataries ne devrait-elle pas intervenir, au regard de ce qui se trame avec l'argent de Doha? Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui a effectué une importante tournée dans la région du Golfe et discuté avec des responsables qataris, tient dans les aveux de l'ancien Premier ministre de l'Emirat du Qatar, un argument de taille pour aboutir à une solution face à un acharnement criminel contre l'Algérie.
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