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L’école algérienne figure parmi les plus mauvaises du monde en matière de qualité d’enseignement
en mp... adopte un langage clair et précis alors, je suis vraiment en dessous de la moyenne.
sans ironie aucune.oeilfermé
Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!! 9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri ou âachra fi âaynikom
Agression à coups de casque par le député LREM El Guerrab : ouverture d'une information
Après sa garde à vue du vendredi 1er septembre, M'Jdid El Guerrab a été présenté à un magistrat dans le cadre de l'ouverture par le parquet de Paris d'une information judiciaire pour "violences volontaires avec arme" après sa violente altercation avec un responsable PS, Boris Faure. Il lui avait porté deux coups de casque à la tempe.
Ce sont des études ridicules : on ne connait pas les paramètres, l’échantillonnage, l’équipe à l’origine de cette trouvaille. Tout ce que je constate, c’est que les études «déclinistes» et «démoralisantes» sont légions depuis les printemps arabes et elles visent essentiellement certains pays. Alger serait plus froide que Vladivostok, plus chaude que Koweit, plus poluée que Fukushima, plus dangereuse que Rakka sous bombardement, pourvue moins d’infrastructures que N’Djaména mais abritant quand même plus de prostitution que Bangkok et plus de culture de Cannabis que le Maroc dans son intégralité.....etc.
On forme mieux l'elite au Maroc que dans le reste du Maghreb.
Les etudiants marocains continuent de representer chaque année la plus grosse represenation des etrangers dans les grandes ecoles d'ingenieur et de commerce françaises. Ils ne sont concurrencés que par les chinois
1- Ce n’est pas le Maroc qui les forme généralement : entre les lycées français que fréquentent l’élite marocaine et les prépas françaises, le système éducatif marocain n’y est pas pour grand chose.
2- Le mot clef dans ta phrase c’est «élite».
Les élites marocaines sont le fruit d’un vieux système stable qui est caratérisé par des intégalités structurelles.
Les élites marocaines, du Makhzene ou des affaires, ont acquis du capital et sont en mesure de payer l’éducation à leurs enfants dans les écoles françaises et les écoles d’ingénieurs.
L’Algérie a choisi une autre voie, celle de la République égalitariste : ce n’est que très récémment (depuis le milieu des années 90’s) que l’on commence à clairement observer une stratification sociale. Cette dernière, pour l’instant, ne se traduit pas par un accès différencié aux institutions éducatives : il existe un lycée français en Algérie et les écoles privées n’ont pas la côte. Que vous soyez extrêmement riches ou sensiblement modestes, vos enfants fréquenteront les mêmes écoles publiques.
Peut-être trouvez-vous plus de Marocains dans les écoles de commerces et les écoles d’ingérieurs car ces écoles qui sont au coeur du système éducatif français : pour y accéder, au premier cycle, il faut avoir suivi une partie du cursus dans les écoles françaises et les écoles préparatoires reconnues. Cela veut dire une dépendance au système français et une charge financière certaines. Donc bizzarement, le fait que vous trouviez beaucoup de Marocains dans ces filières-là, n’est pas le synonoyme de la réussite du système éducatif marocain mais plutôt de sa médiocrité et de son inégalité : si vous êtes riches, vous pouvez suivre vos études dans les lycées français et les écoles préparatoires avant de rejoindre la France, sinon, c’est plus compliqué.
A contrario, la supériorité observable des Algériens dans certains domaines comme la médecine (je parle en nombre) sont la preuve de la fortune du système algérien: ils sont quasiement tous le produit du système éducatif et universitaire algérien (qui est lui autonome) et ils ne rejoignent la France qu’à la fin de leur cursus de généralistes en Algérie.
Dernière modification par Dandy, 16 novembre 2017, 14h49.
La majorité des marocains qui intègrent les grandes écoles francaises viennent des lycées publics marocains et quelques lycées privés marocains. Il y a un système dur de sélection, les meilleurs partent en France, une partie reste étudier au pays.
L élite marocaine regroupe des gens issus de differentes régions du pays et de diffrentes couches sociales , ce n était pas le cas avant. D ailleurs on peut le verifier sur les CV des ministres actuels, des directeurs de grands groupes.
Le système éducatif marocain malgré ses carences fait dans la qualité, le votre fait dans la quantité.
Dernière modification par upup, 16 novembre 2017, 15h02.
pourtant nos étudiants algériens qui arrivent en France s'en sortent mieux que les étudiants résidants ici et ayant fait leur scolarité ici... ils sont donc surdoués ?
surdoués, peut être pas , mais les meilleurs de leurs promos , peut être...ça reste une piste à creuser.
Et puis, n'oublions pas que lorsque'on doit faire ses preuves, on a tendance à doubler d'effort...et l'effort ça paye. ...une autre piste à creuser
et bien sur , les Algériens intelligents 3la les Français bel bezaf, c'est normal qu'ils les rattrapent et qu'ils les dépassent, une fois que yefahmou beli ghir el haf
Classes prépa Le Lycée My Youssef de Rabat maintient sa suprématie
Par Noureddine EL AISSI | Edition N°:5081 Le 07/08/2017
Sur les 20 admis à l’écrit du concours Polytechnique, 9 du lycée de la capitale
Il pourrait faire mieux avec un cadre de travail plus convenable
Cela permettra à l'établissement de faire face à la concurrence
Contrairement aux années précédentes, le Lycée Moulay Youssef de Rabat n’arrive pas à occuper les premières places de la liste des grands admis de la filière MP. Ainsi, la première et la troisième position reviennent au lycée Ibn Timiya de Marrakech. Sur le top 20 de cette liste, trois places sont décrochées par le lycée de la ville ocre et autant pour le centre de Rabat.
En dépit des reproches faits à notre système d’enseignement, les élèves des classes prépa marocaines continuent à briller dans les concours d’accès aux grandes écoles françaises. Si on se limite à l’Ecole Normale Supérieure, 24 candidats marocains ont pu réussir cette année les épreuves de l’écrit et de même pour la prestigieuse école Polytechnique avec une vingtaine d’admissibles.
Les élèves des classes prépa du lycée Moulay Youssef de Rabat se positionnent toujours en tête. Par exemple, pour le concours de Polytechnique, 9 de ses élèves figurent parmi les admis aux épreuves de l’écrit. Toutefois, cet établissement pourrait mieux faire eu égard à la qualité de ses élèves et au dévouement d’une partie de ses professeurs notamment ceux qui assurent l’encadrement des élèves de la classe MP* (regroupant l’élite).
Plusieurs problèmes sont soulevés par un groupe d’étudiants de la 2e année des classes prépa. «Après une année, on attend toujours la désignation du nouveau directeur des études», regrettent ces étudiants. Ces derniers évoquent également la perturbation des cours suite aux grèves déclenchées de temps à autre en guise de protestation contre la mauvaise qualité de la restauration de l’internat. Il y a aussi le manque des équipements et des moyens à commencer par une bibliothèque dotée des manuels et des livres nécessaires. Concernant le volet encadrement, on soulève une baisse au niveau des séances de concertation organisées comme par le passé au profit de l’ensemble des étudiants.
Parmi les grands problèmes posés, la suppression des colles, une sorte d’évaluation orale qui fait distinguer les étudiants des classes prépa de ceux des universités, ajoutent les étudiants. Ces derniers constatent que l’encadrement de certains professeurs est impacté par le travail qu’ils effectuent dans les centres privés. Conscients de ces problèmes, les professeurs comptent revoir le système d’organisation en procédant à la révision du règlement intérieur avec l' objectif d’améliorer les conditions de travail et d’encadrement des élèves, est-il indiqué. Ce travail est nécessaire pour permettre à cet établissement de maintenir son image de marque en tant que lycée d’excellence.
D’ailleurs, les résultats de cette année du concours national commun (CNC) pour l’accès aux grandes écoles d’ingénieurs marocaines ont montré l’émergence de redoutables concurrents du lycée de la capitale. Ainsi, contrairement aux années précédentes, cet établissement n’arrive pas à occuper les premières places de la liste des grands admis de la filière MP. Ainsi, la première et la troisième position reviennent au lycée Ibn Timiya de Marrakech. Sur le top 20 de cette liste, trois places sont décrochées par le lycée de la ville ocre et autant pour le centre de Rabat. La majorité des nos meilleurs élèves de la classe MP* se sont contentés de passer uniquement les concours des grandes écoles françaises, argumente un professeur du lycée rbati.
Signalons par ailleurs que cette année a été marquée par la participation de la première promotion du nouveau lycée d’excellence de Benguérir qui est le fruit d’un partenariat public-privé entre le Ministère de l’Education nationale et le Groupe OCP. Pour les grands admis du CNC 2017, le 4e rang revient à un élève de cet établissement. Plusieurs de ses collègues se positionnent dans cette liste des grands admis. Le même constat est valable pour les résultats de l’écrit des concours des grandes écoles françaises pour l’année 2017. Sur les 20 admissibles marocains à la prestigieuse école Polytechnique figurent trois élèves du Lycée de Benguérir. Comment expliquer l’émergence de ce jeune établissement?
«Si tous les ingrédients sont réunis: les meilleurs élèves, encadrés par les meilleurs professeurs, dans un environnement scolaire et de vie très agréable cela ne pourrait se couronner que par d’excellents résultats», explique un responsable du Ministère de l’Education nationale.
Mais avec les moyens mobilisés et la qualité des élèves, ce lycée devrait en principe réaliser des résultats meilleurs avec au moins une dizaine en Polytechnique par exemple, nuance un ancien professeur dans les classes prépa.
Coût
En plus de l’intelligence et l’endurance, poursuivre les études dans les classes prépa nécessite également des moyens financiers. Les élèves qui n’arrivent pas à être sélectionnés par les lycées publics (27 centres) sont obligés de chercher une place dans le secteur privé (47 établissements) dont les frais de scolarité dépassent 3.000 DH par mois. A cela s’ajoutent les heures de soutien pratiquées par la majorité des élèves que ce soit du public ou du privé avec un tarif moyen de 200 DH l’heure qui peut atteindre 500 DH pour les mathématiques, indique le père d’un élève des classes prépa.
leconomiste.com
Dernière modification par upup, 16 novembre 2017, 15h11.
Comme pressenti, c’est une fausse nouvelle, concontée par les services propagandistes du Makhzen pour être diffusées sous proxys. Quand des pervers apportent une nouvelles (et je parle des gens qui la concontent pas de celui qui a ouvert le post et que je ne connais pas), il faut se méfier.
Comparez les indices de l’Algérie avec le Maroc et vous allez rigoler...
Prenons un exempe (p. 19) :
«Cette crise de l’apprentissage est de grande ampleur. Les analyses récentes montrent que moins de la moitié des enfants apprennent les bases dans 21 des 85 pays pour lesquelles toutes les données sont disponibles.
Dix-sept sont situés en Afrique subsaharienne ; les autres sont l’Inde, la Mauritanie, le Maroc et le Pakistan». P. 19
Tableau 1.1.2 : Probabilité pour les pays d’atteindre l’objectif de scolarisation préprimaire d’au moins 70 % d’ici à 2015 : Algérie (avec d’autres pays)
Loin de l’objectif (30-69%) : Le Maroc (et d’autres pays)
P. 64
Probailité pour un pays d’atteindre l’objectif d’alphabétisation d’au moin 95%
- Loin de l’objectif (80-94%) : Algérie avec Liban, Afrique du Sud, Emirats Arabes Unis....etc.
- Très loin de l’objectif (Moins de 80%) : Maroc avec Haiti, Sierra Leone, Yemen..etc.
@ Merci pour le lien upup, je le lirai attentivement.
Cela ne change pas la véracité de mon propos quant à la dépendance au système français à tous les nivaux et le fait qu’il faille disposer de certains moyens pour pouvoir poursuivre sa scolarité en France (outre les frais d’inscription, le rythme et la charge de travail requis ne permettent pas de travailler parallèllement).
Observez bien les ponts pour comprendre ce que veut dire «marocain» dans le système de prépa.
CPGE POLYPREPAS est un établissement privé qui a ouvert ses portes en 2009-2010. Spécialisé dans les prépas économiques et commerciales il prépare aux grandes écoles de commerce françaises et marocaines. Les premiers étudiants – voie technologique – vont se présenter aux concours des grandes écoles en 2011. CPGE POLYPREPAS est adossé à un grand groupe d’enseignement privé à Casablance au Maroc qui regroupe POLYFINANCE (filières de la finance), IMADE (filières de mangement et droit des affaires) et l’EMIAE (filière informatique, électronique et l’automatique) actuellement érigé en université privée sous le nom de MUNDIAPOLIS. Le groupe a placé plusieurs étudiants dans les grandes écoles de commerce françaises via le concours Passerelle à partir de son entité Polyfinance. Le groupe est en partenariat avec des grandes écoles de commerce et universités françaises: SKEMA Lille et Nice, avec Sciences Po Bordeaux, des universités françaises Nice, Grenoble… anglaises et canadiennes.
Deux témoignages pour comprendre la spécificié française du système de prépa et d’inféodation au système français quand on adopte le modèle :
La prépa vue d’ailleurs
Mario, originaire de Bolivie, aujourd’hui à HEC Paris
Que penses-tu du système prépa ? Efficace, améliorable ?
Je pense que la prépa est un système très pédagogique (les élèves sortent avec une discipline de travail incroyable!), mais il reste de la place pour l’amélioration. Surtout dans certaines prépas où on confond « travailler » et « exploiter », même si je comprends qu’il faut être dur pour motiver les élèves. De plus, les prépas où les élèves sont encadrés du début à la fin sont des prépas privées où l’on paie 9 000 euros par an, ce que je trouve injuste. Je pense aussi que c’est un système trop fermé sur lui-même : ceux qui font une prépa viennent quasiment tous de familles où les parents et grands-parents ont aussi fait une prépa, alors que pour moi c’était l’extrême inverse ; au lieu de favoriser la méritocratie, ce système est un lieu élitiste et parfois dépourvude valeurs. Je comprends un peu mieux le dur travail des personnes qui ne sont pas issues « du milieu » et qui essaient de faire une prépa : elles partent avec un désavantage qui exige un travail encore plus dur…Et avec le rythme qui est déjà très intense, cela devient parfois un peu inhumain.
Youssef, originaire du Maroc, aujourd’hui à Telecom ParisTech
Il existe de nombreuses prépas au Maroc… Qu’est ce qui t’as décidé à tenter la prépa en France ? Comme j’étais dans un bon lycée, la quasi-totalité de ma classe a fait une prépa, mais je suis le seul à l’avoir faite en France. C’est la réputation des prépas françaises qui m’a avant tout attiré, où plus de moyens sont mis que dans les prépas marocaines. Quitter le foyer après dix-huit ans fait aussi partie d’une tradition familiale : ma sœur avait déjà fait sa prépa en France, ce qui m’encourageait à faire de même.
Comment as-tu vécu la prépa ?
La mentalité prépa existe aussi au Maroc, et même si j’étais dans un lycée marocain, on était déjà très habitué à la culture française, ça n’a donc pas vraiment été un choc culturel. Le plus gros changement, bien sûr, c’était de se retrouver loin de chez soi. Je trouve que c’est un système très formateur au niveau personnel : je sais que beaucoup de gens remettent en cause le système prépa, mais moi je ne vois pas grand-chose à revoir là-dessus…
A quand l’ouverture des prépas aux Etats-Unis ?
La prépa, un modèle exportable ? Sans aucun doute, vous répondra Philippe Heurdon, président des professeurs de prépa HEC. Voilà un an déjà que ce professeur de mathématiques au lycée Stanislas travaille à l’ouverture de la première prépa aux Etats-Unis : en partenariat avec l’université de Harley et le ministère de l’Education nationale, cette filière pourrait voir le jour à la rentrée 2013. Un projet ambitieux, s’adressant aussi bien aux Français expatriés qu’aux étudiants américains. En effet, 250 000 enfants d’expatriés français résident actuellement aux Etats-Unis : « ces étudiants ont énormément de mal à revenir au système éducatif français, car on ne compte que cinq lycées nationaux dans tout le pays… » De même, certains étudiants américains pourraient trouver un intérêt dans cette filière, qui déboucherait sur un double diplôme entre une université américaine et une grande école française – une double compétence de plus en plus valorisée dans le monde du travail… « Or, les universités américaines proposent peu de doubles diplômes à proprement parler. »Philippe Heurdon pense aussi proposer un modèle plus « américanisé », avec moins d’heures de cours, pour dégager plus de temps libre pour le travail personnel.
Un modèle expérimental qui, à terme, pourrait également faire évoluer le système français. Ce programme prendrait néanmoins en compte d’autres aspects moins positifs de la culture éducative américaine : financés par l’université de Harley, les frais de scolarité pourraient s’élever à 20 000 dollars l’année…Selon Philippe Heurdon, le modèle des prépas françaises pourrait facilement s’implanter dans d’autres pays, notamment en Inde et en Chine. A Pékin, un établissement exclusivement dédié à la préparation des concours de Centrale Pékin a déjà été ouvert, et recrute « la crème du pays ». C’est jusqu’à présent aux anciennes colonies françaises (Maghreb, Vietnam, Laos, Cambodge…) que se limite le rayonnement international des classes préparatoires. En proposant « un programme d’excellence à l’américaine exportant les outils pédagogiques français », ce projet saura-t-il populariser le modèle prépa, actuellement peu reconnu à l’international ?
Alizée Gau
@up up,
C’est le rapport de 2013/2014....
Je n’ai pas trouvé de plus récent mais si tu l’as, je veux bien le lire. Par ailleurs, je ne pense pas que la situation éducative d’un pays se transcende en 2 ans....
Dernière modification par Dandy, 16 novembre 2017, 15h34.
Selon la même étude, l’école algérienne figure à la 119 ème place mondiale sur 140 en matière de qualité d’enseignement, loin derrière les voisins marocain et tunisien
Nous attendons toujours une preuve de cette soi-disant étude (ne serait-ce qu'un lien)...
Tu as raison, ça ne va pas changer en deux ans.
Le système éducatif marocain a beaucoup de problemes, ça se voit dans les classements d institutions intenationales sur l education et dans le classement IDH, il faut faire de gros efforts pour remédier à ces problèmes.
Je ne critique pas le modèle éducatif marocain. En réalité, chaque pays adopte un modèle en rapprot avec son paradigme culturel.
Le Maroc a fait le choix de l’élitisme en reconduisant certaines inégalités : ce n’est pas le seul système qui fait cela. Ces inégalités d’accès à un enseignement de qualité sont présents dans beaucoup d’autres sytèmes parmi lesquels le système américain est un cas extrême. La différence, c’est que le système marocain «discrimine» dès la petite enfance et c’est ce qui explique le gap qu’il y a entre les enfants «pauvres» et les enfants des classes «aisées».
L’Algérie a fait un choix avec lequel, je suis personnellement plus d’accord mais qui a terme risque de disparaître. Selon moi, il est important que les enfants des élites dirigeantes ou aisées fassent l’école publique: cela permet la mixité sociale, l’uniformisatoin de certaines références qui font la Nation, cela pousse les élites à s’intéresser à la question éducative et que le système algérien demeure en grande partie méritocratique («la ma3rifa» ce que l’on appelle le «réseau» en France ne contredit pas la méritocratie, il l’affaiblit seulement).
Je constate simplement que chez mes amis Marocains : ceux qui appartiennent aux classes aisées ont quasiment tous le même parcours : lycée français (plus rarement lycée marocain réputé) + Prépa en France (financement familial) + Ecole de commerce ou école d’ingénieur = très bons postes dans des multinationales + Nationalité française et plus tard retour au Maroc ou départ pour l’étranger.
Ceux qui appartinnent aux classes plus modestes (je parle de la moyenne, pas des exceptions) , elle ressemble en partie à celle des beaucoup Algériens avec un handicap supérieur en langue : arrivée en France, faculté au hasard (où on les accepte finalement), difficulté de financement, la priorité est l’établissement en France car le Maroc ne leur offre pas ce qu’il peut offrir aux autres.
C’est juste deux systèmes mais je pense que si on except les élites qui sont formés dans un système français ou sous-traitant pour le système français, le système marocain ne paraît performant et plus grave à mes yeux égalitaire. Mais ce n’est qu’un avis, le plus important, c’est qu’ils conviennent aux Marocains comme la philosophie du système algérien me convient (pour les performances, c’est autre chose...).
Dernière modification par Dandy, 16 novembre 2017, 15h52.
je ne comprenais pas moi non plus que l'école algérienne soit derrière celle du Maroc alors que tous les indices idh du pnud démontrent le contraire.
La différence est de taille au niveau de l'accessibilité, de la persévérance, du décrochage et de la diplomation.
maintenant un Marocain ou un Algérien ayant poursuivi jusqu'à la licence d'ingénieur dans chacun des deux systèmes sont du même niveau; beaucoup trop théoriques, peu de culture générale et vraiment pas du tout de niveau dans la pratique.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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