Le PDG du Groupe Cevital Issad Rebrab a appelé l’Europe à repenser son partenariat avec l’Afrique dans un modèle gagnant-gagnant. « L’Europe doit désormais pleinement inscrire sa relation avec le continent [africain] dans une logique gagnant-gagnant qui nécessite autant la mobilisation des gouvernants africains que des dirigeants européens », affirme le PDG de Cevital dans une tribune publiée ce mardi dans l’hebdomadaire La Tribune.
En parallèle, l’essor de l’Afrique « ne doit plus passer par des aides publiques qui ont montré les limites de leur efficacité, mais par de véritables partenariats économiques et techniques qui s’enrichissent mutuellement », estime Rebrab, pour qui le continent africain « a besoin d’affirmer un choc de croissance pour stimuler la diversification de son économie ».
« Pour réussir le pari de sa transformation économique, l’Afrique dispose de ressources financières allouées par des investisseurs de premier plan. Elle doit maintenant affirmer une volonté politique forte pour mettre en œuvre d’ambitieux programmes de transports transnationaux, avec l’appui de partenaires solides », avance le PDG de Cevital.
Issad Rebrab propose notamment la construction de trois lignes de chemin de fer transcontinentales. « L’une partant de Cap Djenet en Algérie jusqu’à l’Afrique du Sud en passant par le Niger, le Tchad, la Centre-Afrique et la République Démocratique du Congo ; l’autre de Bechar à l’ouest de l’Algérie jusqu’au Nigéria en passant par Bamako au Mali ; enfin la troisième, sur un axe horizontal de Djibouti à l’Atlantique », explique Rebrab.
« Mon projet ferroviaire repose sur des études de faisabilité solides et une évaluation budgétaire précise. Les réductions attendues de coûts de transport avoisinent 30% », affirme le patron de Cevital, qui promet également : « grâce à ce raccordement aux ports méditerranéens d’où ils pourront exporter leurs productions ou importer des biens, les pays de l’hinterland, ainsi désenclavés, verront leur attractivité territoriale grimper et leur PIB doubler en moins de dix ans ».
« Les deux Continents ont tout à y gagner pour générer de la croissance de part et d’autre de la Méditerranée. Aujourd’hui, près de 40% des jeunes d’Afrique subsaharienne expriment une forte volonté d’émigrer. L’Europe, première destination de cette immigration du désespoir, doit être un acteur engagé et engageant de la transformation économique du Continent », conclut Issad Rebrab.
TSA
Par: Yacine Babouche 28 Nov. 2017 à 14:08
En parallèle, l’essor de l’Afrique « ne doit plus passer par des aides publiques qui ont montré les limites de leur efficacité, mais par de véritables partenariats économiques et techniques qui s’enrichissent mutuellement », estime Rebrab, pour qui le continent africain « a besoin d’affirmer un choc de croissance pour stimuler la diversification de son économie ».
« Pour réussir le pari de sa transformation économique, l’Afrique dispose de ressources financières allouées par des investisseurs de premier plan. Elle doit maintenant affirmer une volonté politique forte pour mettre en œuvre d’ambitieux programmes de transports transnationaux, avec l’appui de partenaires solides », avance le PDG de Cevital.
Issad Rebrab propose notamment la construction de trois lignes de chemin de fer transcontinentales. « L’une partant de Cap Djenet en Algérie jusqu’à l’Afrique du Sud en passant par le Niger, le Tchad, la Centre-Afrique et la République Démocratique du Congo ; l’autre de Bechar à l’ouest de l’Algérie jusqu’au Nigéria en passant par Bamako au Mali ; enfin la troisième, sur un axe horizontal de Djibouti à l’Atlantique », explique Rebrab.
« Mon projet ferroviaire repose sur des études de faisabilité solides et une évaluation budgétaire précise. Les réductions attendues de coûts de transport avoisinent 30% », affirme le patron de Cevital, qui promet également : « grâce à ce raccordement aux ports méditerranéens d’où ils pourront exporter leurs productions ou importer des biens, les pays de l’hinterland, ainsi désenclavés, verront leur attractivité territoriale grimper et leur PIB doubler en moins de dix ans ».
« Les deux Continents ont tout à y gagner pour générer de la croissance de part et d’autre de la Méditerranée. Aujourd’hui, près de 40% des jeunes d’Afrique subsaharienne expriment une forte volonté d’émigrer. L’Europe, première destination de cette immigration du désespoir, doit être un acteur engagé et engageant de la transformation économique du Continent », conclut Issad Rebrab.
TSA
Par: Yacine Babouche 28 Nov. 2017 à 14:08
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