A en croire certaines sources, le chef du gouvernement serait sur le point de claquer la porte.
Il a, est-il indiqué, fait part de son intention de démissionner de son poste, si le chef de l’Etat ne procède pas au remaniement ministériel qu’il aurait souhaité voir se faire. Le 4 janvier dernier, Abdelaziz Belkhadem avait déclaré lors de son passage à l’émission forum de la Chaîne II de la Radio nationale «souhaiter un remaniement au sein du gouvernement». Il ajoutera en avoir déjà fait part au président de la République. Mieux, Abdelaziz Belkhadem a indiqué avoir saisi par écrit Abdelaziz Bouteflika. Durant son passage à la radio, il a toutefois précisé, que la Constitution qui lui confère le droit de proposer le staff gouvernemental, stipule que la décision de ce changement est de la seule prérogative du chef de l’Etat. Mais le Chef du gouvernement évitera cependant de dire quels sont les changements qu’il souhaitait voir opérés par le chef de l’Etat. En effet, il ne soufflera mot sur la nouvelle liste de la composante du gouvernement qu’il aurait pu proposer au Président de la République. Pourtant, selon ces sources, le Chef du gouvernement n’en peut plus de gérer l’actuel staff. Le climat qui règne au sein du gouvernement n’est pas des plus sains puisque, est-il indiqué, le courant ne passerait pas entre sept ministres et Belkhadem. En réalité, est-il précisé, ils ne s’adressent plus la parole. Toutefois, même si nos sources se garderont de donner les noms, il reste qu’ils sont devinables. La situation vécue aujourd’hui par Abdelaziz Belkhadem ressemble à quelques nuances près à celle vécue par Ali Benflis du temps où il avait assumé cette mission à la tête du gouvernement durant le premier mandat de Bouteflika. A. Benfis qui était également SG du FLN avait eu maille à partir avec ceux qu’on qualifiait comme étant les «hommes» du Président. Le même scénario s’est-il reproduit ? Certainement, à la différence que Belkhadem, au lendemain de sa nomination, s’est présenté non pas sous la casquette d’un Chef du gouvernement classique mais sous celle d’un «coordinateur» d’une équipe gouvernementale. Ce qui aurait pu présager de la mise en place d’une nouvelle méthode de travail d’autant que Belkhadem, pour de nombreux observateurs, n’avait pas le profil requis pour diriger un gouvernement. Reste que pour ce dernier la nuance au fil des mois s’est estompée. Il est vrai que la nouvelle Constitution dont une copie a circulé, devait donner une forme constitutionnelle à cette appellation. Ce qui n’a pas été le cas. Cette situation est-elle aussi derrière le changement d’approche de Belkhadem qui estime être en droit aujourd’hui d’exercer toutes les prérogatives de la Constitution en vigueur ? Peut-être. Reste aussi que l’actuel Chef du gouvernement a pu être aussi excédé par la série de refus successifs que lui a opposés le chef de l’Etat. En effet, il y a lieu de souligner qu’outre son échec à mener à terme son projet de révision constitutionnelle dans lequel il s’est investi personnellement et y a impliqué son parti, il n’a pas pu obtenir le jumelage des élections législatives et locales. En signant le décret de convocation du corps électoral, Bouteflika met un terme définitif à l’espoir nourri par Belkhadem de voir les deux élections se tenir le même jour. Mais faut-il pour autant y voir une divergence profonde entre le Président et sonChef du gouvernement ? Là est toute la question.
Il a, est-il indiqué, fait part de son intention de démissionner de son poste, si le chef de l’Etat ne procède pas au remaniement ministériel qu’il aurait souhaité voir se faire. Le 4 janvier dernier, Abdelaziz Belkhadem avait déclaré lors de son passage à l’émission forum de la Chaîne II de la Radio nationale «souhaiter un remaniement au sein du gouvernement». Il ajoutera en avoir déjà fait part au président de la République. Mieux, Abdelaziz Belkhadem a indiqué avoir saisi par écrit Abdelaziz Bouteflika. Durant son passage à la radio, il a toutefois précisé, que la Constitution qui lui confère le droit de proposer le staff gouvernemental, stipule que la décision de ce changement est de la seule prérogative du chef de l’Etat. Mais le Chef du gouvernement évitera cependant de dire quels sont les changements qu’il souhaitait voir opérés par le chef de l’Etat. En effet, il ne soufflera mot sur la nouvelle liste de la composante du gouvernement qu’il aurait pu proposer au Président de la République. Pourtant, selon ces sources, le Chef du gouvernement n’en peut plus de gérer l’actuel staff. Le climat qui règne au sein du gouvernement n’est pas des plus sains puisque, est-il indiqué, le courant ne passerait pas entre sept ministres et Belkhadem. En réalité, est-il précisé, ils ne s’adressent plus la parole. Toutefois, même si nos sources se garderont de donner les noms, il reste qu’ils sont devinables. La situation vécue aujourd’hui par Abdelaziz Belkhadem ressemble à quelques nuances près à celle vécue par Ali Benflis du temps où il avait assumé cette mission à la tête du gouvernement durant le premier mandat de Bouteflika. A. Benfis qui était également SG du FLN avait eu maille à partir avec ceux qu’on qualifiait comme étant les «hommes» du Président. Le même scénario s’est-il reproduit ? Certainement, à la différence que Belkhadem, au lendemain de sa nomination, s’est présenté non pas sous la casquette d’un Chef du gouvernement classique mais sous celle d’un «coordinateur» d’une équipe gouvernementale. Ce qui aurait pu présager de la mise en place d’une nouvelle méthode de travail d’autant que Belkhadem, pour de nombreux observateurs, n’avait pas le profil requis pour diriger un gouvernement. Reste que pour ce dernier la nuance au fil des mois s’est estompée. Il est vrai que la nouvelle Constitution dont une copie a circulé, devait donner une forme constitutionnelle à cette appellation. Ce qui n’a pas été le cas. Cette situation est-elle aussi derrière le changement d’approche de Belkhadem qui estime être en droit aujourd’hui d’exercer toutes les prérogatives de la Constitution en vigueur ? Peut-être. Reste aussi que l’actuel Chef du gouvernement a pu être aussi excédé par la série de refus successifs que lui a opposés le chef de l’Etat. En effet, il y a lieu de souligner qu’outre son échec à mener à terme son projet de révision constitutionnelle dans lequel il s’est investi personnellement et y a impliqué son parti, il n’a pas pu obtenir le jumelage des élections législatives et locales. En signant le décret de convocation du corps électoral, Bouteflika met un terme définitif à l’espoir nourri par Belkhadem de voir les deux élections se tenir le même jour. Mais faut-il pour autant y voir une divergence profonde entre le Président et sonChef du gouvernement ? Là est toute la question.
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