Le tamazight sera progressivement intégré dans le cursus des stagiaires de la formation professionnelle. Plus de 290 000 nouvelles places pédagogiques seront disponibles pour la session de février prochain.
Les stagiaires ayant déjà étudié en langue amazighe durant leur parcours scolaire seront les premiers à suivre un enseignement professionnel intégrant progressivement ladite langue.
C’est le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels qui en a fait l’annonce jeudi. En réunissant les directeurs de la formation de l’ensemble des wilayas, Mohamed Mebarki a mis l’accent sur les préparatifs de la prochaine rentrée professionnelle prévue en février prochain.
Pas moins de 290 000 nouvelles places pédagogiques seront offertes aux stagiaires avec l’introduction de nouvelles spécialités, notamment celle relative à l’installation de réseaux de télécommunications et de conseillers téléphoniques destinés aux personnes aux besoins spécifiques.
Pour s’adapter aux besoins du marché, la formation cible ce que le gouvernement considère comme prioritaire tout en abandonnant les filières qui sont devenues au fil du temps sans débouchés.
Actuellement, les filières industrielles représentent un taux de plus de 22% du nombre global des offres, suivies du secteur de l'hôtellerie avec 10% puis des filières de l'agriculture et de l'agro-alimentaire avec plus de 7% du nombre total des formations proposées.
D’autres filières, au contraire, sont en recul comme celle des techniques administratives et de gestion, dont le taux est passé de 20% à 12% dans une optique d’adaptation des formations avec le monde du travail. C’est dans cette logique qu’il a été programmé 370 spécialités réparties sur 22 branches professionnelles et sanctionnées par un diplôme d'Etat, et 80 autres spécialités dans la formation qualifiante au profit des jeunes qui n'ont pas pu aller jusqu’au bout de leur cursus scolaire obligatoire.
La liste des filières et des spécialités sera, quant à elle, achevée cette année. Elle a été élaborée sur la base de celle de 2012 et les résultats des études réalisées par l'Agence nationale de l'emploi sur l'intégration des diplômés du secteur.
Le ministre de la Formation professionnelle affirme que pas moins de 50% des diplômés du secteur sont recrutés sans expérience professionnelle, après des stages effectués dans les entreprises économiques.
Un taux appelé à augmenter puisque le projet de loi relatif à l'apprentissage prochainement présenté devant le Parlement autorise les entreprises économiques à recruter les diplômés ayant suivi des stages à leur niveau, sans pour autant passer par les mécanismes d'emploi mis en place, à savoir ceux de l’Anem.
Par :Nawal Imès
(Le Soir)
Les stagiaires ayant déjà étudié en langue amazighe durant leur parcours scolaire seront les premiers à suivre un enseignement professionnel intégrant progressivement ladite langue.
C’est le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels qui en a fait l’annonce jeudi. En réunissant les directeurs de la formation de l’ensemble des wilayas, Mohamed Mebarki a mis l’accent sur les préparatifs de la prochaine rentrée professionnelle prévue en février prochain.
Pas moins de 290 000 nouvelles places pédagogiques seront offertes aux stagiaires avec l’introduction de nouvelles spécialités, notamment celle relative à l’installation de réseaux de télécommunications et de conseillers téléphoniques destinés aux personnes aux besoins spécifiques.
Pour s’adapter aux besoins du marché, la formation cible ce que le gouvernement considère comme prioritaire tout en abandonnant les filières qui sont devenues au fil du temps sans débouchés.
Actuellement, les filières industrielles représentent un taux de plus de 22% du nombre global des offres, suivies du secteur de l'hôtellerie avec 10% puis des filières de l'agriculture et de l'agro-alimentaire avec plus de 7% du nombre total des formations proposées.
D’autres filières, au contraire, sont en recul comme celle des techniques administratives et de gestion, dont le taux est passé de 20% à 12% dans une optique d’adaptation des formations avec le monde du travail. C’est dans cette logique qu’il a été programmé 370 spécialités réparties sur 22 branches professionnelles et sanctionnées par un diplôme d'Etat, et 80 autres spécialités dans la formation qualifiante au profit des jeunes qui n'ont pas pu aller jusqu’au bout de leur cursus scolaire obligatoire.
La liste des filières et des spécialités sera, quant à elle, achevée cette année. Elle a été élaborée sur la base de celle de 2012 et les résultats des études réalisées par l'Agence nationale de l'emploi sur l'intégration des diplômés du secteur.
Le ministre de la Formation professionnelle affirme que pas moins de 50% des diplômés du secteur sont recrutés sans expérience professionnelle, après des stages effectués dans les entreprises économiques.
Un taux appelé à augmenter puisque le projet de loi relatif à l'apprentissage prochainement présenté devant le Parlement autorise les entreprises économiques à recruter les diplômés ayant suivi des stages à leur niveau, sans pour autant passer par les mécanismes d'emploi mis en place, à savoir ceux de l’Anem.
Par :Nawal Imès
(Le Soir)
Commentaire