Une délégation du ministère de la justice dépêchée par Belaïz
Des émissaires à Londres pour négocier le cas Khelifa
Il n’est pas exclu que les émissaires dépêchés par Tayeb Belaïz à Londres déposent officiellement la demande de l’Algérie pour l’extradition de l’ancien golden boy. Cette formalité une fois accomplie, la justice britannique pourra alors commencer à étudier le cas Khelifa.
Une délégation d’experts de haut niveau du ministère de la Justice s’est rendue hier en Grande-Bretagne, a-t-on appris de sources judiciaires. L’objectif de ce déplacement, dont la durée de séjour n’a pas été précisée, est de dynamiser les accords judiciaires conclus entre les deux pays à la faveur de la visite d’État du président Bouteflika à Londres, le 9 juillet dernier, selon les mêmes sources.
Si aucune autre indication n’a été donnée sur le programme exact de cette visite, il n’en reste pas moins que les mêmes sources n’excluent pas que l’Algérie ne dépose officiellement auprès des autorités britanniques compétentes la demande d’extradition de Abdelmoumen Khelifa qui s’est réfugié à Londres depuis 2003.
Il faut savoir que l'Algérie et la Grande-Bretagne sont liées par une convention d'extradition. Cette dernière avait été ratifiée par le Parlement britannique en octobre 2006 et publiée au Journal officiel algérien le 13 décembre. Cependant, elle n'entrera en vigueur qu'un mois après l'échange officiel de ses instruments de ratification entre les deux pays. Il faut savoir que cet échange n’a pas encore eu lieu, selon une source proche de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger. Le Foreign Office doit adresser incessamment la convention ratifiée et signée à l'ambassade britannique à Alger, qui la remettra au gouvernement algérien. En décembre dernier, le ministre de la Justice avait déclaré que les discussions entre l’Algérie et la Grande-Bretagne pour l’extradition de l’ex-patron du groupe Khalifa, Abdelmoumen Khelifa, étaient en cours et que l’Algérie attendait une “réponse favorable”.
Le déplacement des émissaires de la chancellerie à Londres intervient quelques jours après l’entretien accordé par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, à l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, M. Andrew Tesoriere.
La coopération judiciaire ainsi que le dossier d’extradition de l’ancien golden boy, dont le procès se déroule toujours au tribunal de Blida, ont été abordés.
Selon des sources proches du dossier, il semblerait que les déclarations de Abdelmoumen Khelifa sur son improbable, voire impossible extradition vers l’Algérie auraient irrité les autorités britanniques sur le fait qu’elles auraient “négocié” avec l’ancien milliardaire une sorte d’immunité qui ne dit pas son nom. Ce qui est loin d’être le cas, puisque les choses sérieuses commencent.
Du coup, le processus de mise en œuvre des accords conclus en juillet dernier pourrait connaître une accélération afin de pouvoir poser de façon concrète le cas Khelifa.
Ainsi, si l’Algérie demandait de manière officielle son extradition, la justice britannique entamerait alors l’étude du dossier. Ce qui n’est pas encore le cas, mais risque très probablement de l’être dans les prochaines semaines.
Certes, le processus devant aboutir à son arrestation puis à son expulsion de Grande-Bretagne pourrait connaître certaines difficultés liées en particulier aux priorités de la justice britannique, mais dès lors que l’opération judiciaire est enclenchée, c’est désormais une question de temps.
Des émissaires à Londres pour négocier le cas Khelifa
Il n’est pas exclu que les émissaires dépêchés par Tayeb Belaïz à Londres déposent officiellement la demande de l’Algérie pour l’extradition de l’ancien golden boy. Cette formalité une fois accomplie, la justice britannique pourra alors commencer à étudier le cas Khelifa.
Une délégation d’experts de haut niveau du ministère de la Justice s’est rendue hier en Grande-Bretagne, a-t-on appris de sources judiciaires. L’objectif de ce déplacement, dont la durée de séjour n’a pas été précisée, est de dynamiser les accords judiciaires conclus entre les deux pays à la faveur de la visite d’État du président Bouteflika à Londres, le 9 juillet dernier, selon les mêmes sources.
Si aucune autre indication n’a été donnée sur le programme exact de cette visite, il n’en reste pas moins que les mêmes sources n’excluent pas que l’Algérie ne dépose officiellement auprès des autorités britanniques compétentes la demande d’extradition de Abdelmoumen Khelifa qui s’est réfugié à Londres depuis 2003.
Il faut savoir que l'Algérie et la Grande-Bretagne sont liées par une convention d'extradition. Cette dernière avait été ratifiée par le Parlement britannique en octobre 2006 et publiée au Journal officiel algérien le 13 décembre. Cependant, elle n'entrera en vigueur qu'un mois après l'échange officiel de ses instruments de ratification entre les deux pays. Il faut savoir que cet échange n’a pas encore eu lieu, selon une source proche de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger. Le Foreign Office doit adresser incessamment la convention ratifiée et signée à l'ambassade britannique à Alger, qui la remettra au gouvernement algérien. En décembre dernier, le ministre de la Justice avait déclaré que les discussions entre l’Algérie et la Grande-Bretagne pour l’extradition de l’ex-patron du groupe Khalifa, Abdelmoumen Khelifa, étaient en cours et que l’Algérie attendait une “réponse favorable”.
Le déplacement des émissaires de la chancellerie à Londres intervient quelques jours après l’entretien accordé par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, à l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, M. Andrew Tesoriere.
La coopération judiciaire ainsi que le dossier d’extradition de l’ancien golden boy, dont le procès se déroule toujours au tribunal de Blida, ont été abordés.
Selon des sources proches du dossier, il semblerait que les déclarations de Abdelmoumen Khelifa sur son improbable, voire impossible extradition vers l’Algérie auraient irrité les autorités britanniques sur le fait qu’elles auraient “négocié” avec l’ancien milliardaire une sorte d’immunité qui ne dit pas son nom. Ce qui est loin d’être le cas, puisque les choses sérieuses commencent.
Du coup, le processus de mise en œuvre des accords conclus en juillet dernier pourrait connaître une accélération afin de pouvoir poser de façon concrète le cas Khelifa.
Ainsi, si l’Algérie demandait de manière officielle son extradition, la justice britannique entamerait alors l’étude du dossier. Ce qui n’est pas encore le cas, mais risque très probablement de l’être dans les prochaines semaines.
Certes, le processus devant aboutir à son arrestation puis à son expulsion de Grande-Bretagne pourrait connaître certaines difficultés liées en particulier aux priorités de la justice britannique, mais dès lors que l’opération judiciaire est enclenchée, c’est désormais une question de temps.