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Erdogan veut que les investissements turcs en Algérie soient protégés

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  • Erdogan veut que les investissements turcs en Algérie soient protégés

    Erdogan a évoqué la nécessité de signer « l’accord sur la protection des investissements ».

    La Turquie exporte vers l’Algérie plus de 2 milliards de dollars/an et en importe environ 1.5 milliard de dollars/an. Sixième fournisseur de l’Algérie en 2017, elle est aussi est premier investisseur pour la même année et elle veut que ses investissements soient « protégés ».

    En 2002, la Turquie n’avait aucun projet d’investissement déclaré au niveau de l’Agence Nationale de Développement des Investissements (ANDI). Quinze ans plus tard, elle est classée en tête, avant la France, partenaire historique de l’Algérie. En effet, en 2017, les investissements turcs en Algérie hors hydrocarbures sont de 169 milliards de dinars et ont généré 12306 postes d’emplois. Entre 2003 et 2017, 138 projets d’investissement impliquant des opérateurs turcs et algériens ont été déclarés auprès de l’ANDI et pour un montant de 474 milliards de dollars avec une création potentielle de 340 000 postes d’emploi.

    Selon une source du ministère de l’Industrie, 93 de ces projets, soit 67%, ont déjà été réalisés et les autres sont en cours. Aujourd’hui, 796 entreprises turques activent en Algérie et emploient plus de 28.000 personnes. « Ces chiffres sont appelés à augmenter avec l’entrée en production des différents projets en cours dans les mois et les années à venir», précise une source du ministère de l’Industrie.

    Le textile, un rêve turc
    Plusieurs partenariats sont conclus entre l’Algérie et la Turquie, notamment dans la sidérurgie, l’agroalimentaire, le tourisme, etc. Mais, c’est dans le textile que ce pays compte faire sa grande percée en Algérie. Pour l’heure, les produits textiles turcs envahissent le marché algérien. Toutefois, la Turquie s’est montrée prompte à accompagner l’Algérie dans sa volonté de passer du statut d’importateur à celui de producteur de textile avec, comme perspective, la possibilité d’en exporter. C’est l’un des rêve turcs en Algérie dans ce secteur, une méga-usine de filature de coton devra entrer en production dans les prochains mois à Relizane dans le cadre d'un partenariat algéro-turc.

    D'une capacité de production de 9.000 tonnes/an, cette usine fait partie d'un projet de complexe composé de 8 usines de production intégrée appartenant à la joint-venture Tayal formée de deux filiales du groupe public national de textile Getex, du holding Madar (ex. Snta) et de l'entreprise turque Intertay. Outre cette usine de filature, ce complexe sera composé d'usines de tissage, de traitement, de confection, de bonneterie, et d’ennoblissement de tissus, soit le finissage, le blanchiment et la teinture.

    Il est à noter que la première étape dans la réalisation de ce complexe industriel qui comporte huit usines totalement intégrées, un centre d’affaires et une d’école de formation en métiers de tissage et de confection avec une capacité d’accueil de 500 stagiaires par session, va être opérationnelle vers la fin de l’année en cours. Dans le même secteur, un protocole d'accord a été signé entre l'entreprise publique nationale Texalg et la société turque Boyner Sanayi A.S, pour la création d'une joint-venture de production de fils de laine et d'autres produits textiles à Oum-El Bouaghi. La capacité de production de cette usine est, dans un premier temps, de 1.000 tonnes/an de fils de laine et mélanges (laine, polyester, acrylique) et, dans un deuxième temps, 2.000 T/an pour atteindre 3000 T/an à la deuxième année.

    Les préhensions d’Erdogan
    La Turquie occupe une bonne place dans la liste des partenaires commerciaux et économiques de l’Algérie. Mais le contingentement des importations par l’Algérie ne plait pas aux Turcs dont les exportations vers le pays ont en été sensiblement impactées. Recep Tayyip Erdogan n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude quant à l’avenir des échanges entre les deux pays. Et bien que le président turc ait tablé sur le co-investissement, il a posé certaines conditions dont, principalement, la protection de ces investissements.

    « Nous sommes conscients de tous les défis économiques qu’affrontent l’Algérie en raison de la chute des prix de l’énergie. Nous sommes prêts à accorder tout le soutien qu’il faut pour dépasser ce problème », a-t-il déclaré dans une interview au quotidien national Echorouk, publiée le lundi 26 février. Toutefois, intransigeant, il a évoqué la nécessité de signer « l’accord sur la protection des investissements » qui est resté, a-t-il regretté, « en négociation depuis longtemps ».

    par : Amar Ingrachen
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré, hier à Alger, que les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie vont atteindre les 10 milliards de dollars dans un avenir proche.

    En marge de sa visite officielle en Algérie, le Chef d'Etat turc a co-présidé, hier, à l'hôtel Sheraton, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le forum d'Affaires algéro-turc, lors duquel il a présenté, dans son allocution d'ouverture, sa volonté de nouer «une relation économique forte et solide avec l'Algérie». Dans ce sens, il a signalé que les échanges commerciaux ont atteint, actuellement, 3,5 milliards de dollars. En outre, le Chef d'Etat turc a noté que le partenariat entre les deux pays «élèvera le montant des échanges à 5 milliards de dollars, à court terme».

    Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan a appelé, mardi à Alger, les hommes d'affaires turcs à investir en force en Algérie. Dans son allocution à l'ouverture des travaux du forum des hommes d'affaires algériens et turcs, Erdogan a indiqué que «l'Algérie, qui est une île de stabilité politique et économique en Méditerranée et en Afrique, offre d'importantes et diverses opportunités d'investissement», soulignant que «les entreprises et hommes d'affaires turcs doivent développer leurs activités dans ce pays frère».

    Les travaux d'un Forum algéro-turc des hommes d'affaires ont débuté mardi à Alger en présence du président turc, Recep Tayyip Erdogan et du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que de plusieurs ministres des deux pays. Plus de 200 hommes d'affaires des deux pays, activant dans plusieurs secteurs (industrie du textile, agroalimentaire, pétrochimie, électronique, électroménager...), prennent part à cette rencontre qui vise à renforcer et à diversifier les relations entre les entreprises algériennes et turques.

    Des rencontres «B to B» sont prévues lors de ce forum dans le but de permettre aux sociétés des deux pays d'identifier de nouvelles opportunités de partenariat. Pour rappel, l'Algérie et la Turquie ont signé lundi soir à Alger sept accords de partenariat et de coopération et mémorandums d'entente, à l'occasion de la visite officielle de trois jours qu'effectue en Algérie le Président turc, Erdogan.


    La Nouvelle République

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    • #3
      Je trouve que c'est tout à fait logique et légitime ce que demande Erdogan en matière de sécurité , on ne doit plus tergiverser et perdre du temps là-dessus, cependant , tout ce que l'on peut tirer de positif de la Turquie (entre autres) , c'est surtout le domaine du textile et du prêt -à-porter , si on pouvait transférer leur technologie ça serait un grand acquis pour l'Algérie
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan a appelé, mardi à Alger, les hommes d'affaires turcs à investir en force en Algérie. Dans son allocution à l'ouverture des travaux du forum des hommes d'affaires algériens et turcs, Erdogan a indiqué que «l'Algérie, qui est une île de stabilité politique et économique en Méditerranée et en Afrique, offre d'importantes et diverses opportunités d'investissement», soulignant que «les entreprises et hommes d'affaires turcs doivent développer leurs activités dans ce pays frère».
        le seul souci de la gente du pouvoir comment arriver au présidentiel 2019 ?

        voila que qui intéresse la mafia de Boutflika c'est de trouver des ailée de façade en truque et en France pour assurée leur maintien du pouvoir en Algérie
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          nonobstant nos quelques différents politiques, on font qu'on sache séparer le politique de l'économique. L'économie a horreur des changements politique.

          Relier systématiquement l'économie au politique, c'est que nous a mené et nous mène encore et encore à l'abime.

          Ceci étant dit, si la Turquie a fait un grand effort pour nous accompagner dans l'investissement productif (installation d'usines de fabrication pour l'export, et donc risque de concurrencer leurs propres produits exportés...),
          il est logique qu'il faut qu'il y ait quelque chose en échange, à la mesure de ce qu'il nous donnent. C'est du gagnant-gagnant.

          Autrement, si on ferme la porte aux préoccupations de nos partenaires économiques, on va continuer à nous isoler et nous aliéner encore plus....
          Dernière modification par Pomaria, 02 mars 2018, 09h23.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Pour une fois EILpatroN a mille fois raison!!!

            Il y a un problème sécuritaire .

            Certaines entreprises Turques sont des façades pour les frères musulmans et DAEESH .

            D'autres sont honnêtes et respectables mais le problème c'est que le gouvernement Turc essaye de "pousser" les entreprises "islamistes" en vue d'infiltrer les tissus sociaux de certains pays.
            Ce serait une grosse erreur de céder à cet individu, les entreprises Turcs n'ont pas vocation à être mieux protégées que les autres.
            Il essaye d'endormir les Algériens pour faire mieux passer les "Frères Musulmans".
            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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            • #7
              chouan
              Il essaye d'endormir les Algériens pour faire mieux passer les "Frères Musulmans".
              c'est toujours ton islamophobie qui t'anime dans tous tes sujets !
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                mais le problème c'est que le gouvernement Turc essaye de "pousser" les entreprises "islamistes" en vue d'infiltrer les tissus sociaux de certains pays.
                ElPatroN, Dans ce cas , alors qu'il reste chez lui on en veut pas, déjà que les wahabistes saoudiens et leurs semblables sont entrain de malmener notre société et notre jeunesse en introduisant leurs doctrines , si le Turc vient rajouter sa doctrine pour mieux pourrir notre société , alors non c'est non, sauf s'il vient coopérer sans "contrepartie " religieuse .
                Dernière modification par ACAPULCO, 02 mars 2018, 14h09.
                Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                (Paul Eluard)

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                • #9
                  En effet,
                  wahabites + freros c'est horrible.
                  J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                  • #10
                    Erdogan a évoqué la nécessité de signer « l’accord sur la protection des investissements »
                    Rien de plus normal à mon sens, à ce qu'un président d'un pays quel qu'il soit d'ailleurs, de souligner la nécessité qu'il y est un accord de protection des investissements de son pays dans le pays d'acceuil.

                    C'est un signe de bonne foi des deux côtés qui renforce la confience des investisseurs, Turcs ou autres, je trouve, et qui présage un avenir meilleur pour notre jeunesse.

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