Quand l'APS occulte le problème des disparus en Algérie et traite " avec aisance" des droits de l'homme au Maroc.
L'agence de presse officielle algérienne l'APS n'a pas trouvé mieux que d'amplifier un article d'un journal marocain sur l'indemnisation versée par l'Etat à certaines victimes des graves violations passées des droits de l'homme.
Croyant avoir épinglé le Maroc, cette agence a cru bon de s'attarder sur le dossier des droits de l'homme au Maroc, feignant ignorer que ce même dossier demeure entièrement ouvert en Algérie où les familles de 18. 000 personnes attendent encore de connaître la vérité sur le sort de leurs proches, disparus lors de la décennie noire du terrorisme (1992-2002), selon la ligue algérienne de défense des droits de l'homme.
Cette dernière, avec d'autres ONG, s'est vue d'ailleurs interdire dernièrement, la tenue d'un séminaire à Alger sur le dossier des disparus. Un non événement pour l'APS qui n' a pas soufflé mot sur cette interdiction, qui a suscité de vives protestations en Algérie et à l'étranger, alors que des invités étrangers s'apprêtaient à se rendre dans la capitale algérienne.
Dès lors, comment la très officielle agence algérienne occulte-t-elle cet épineux dossier, préférant plutôt s'en prendre au voisin marocain qui, de l'avis même de la presse algérienne, a eu le mérite d'ouvrir ce dossier et d'en débattre en toute franchise ?.
L'attitude de l'APS qui, dans bien des cas, puise ses gloires professionnelles sur son hostilité au Maroc, au lieu de balayer devant sa porte, est contestée à l'intérieur même de l'Algérie.
L'exemple nous est donné, dans le cas d'espèce, par le quotidien Liberté. Dans son édition de jeudi, le journal s'étonne de voir l'APS évoquer " avec aisance" l'opposition des victimes et militants marocains à ces indemnisations mais sans piper mot, par contre, sur la contestation d'ONG algériennes de la manière dont la très officielle commission nationale pour la promotion et la défense des droits de l'homme (CNCPPDH) a voulu clore le dossier des disparus en Algérie.
" Quand l'APS nous apprend que les victimes marocaines ont trouvé qu'il y avait de l'humiliation dans ces indemnités dérisoires, ne craint-elle pas qu'on fasse ici le parallèle avec le règlement préconisé de la question locale des disparus ?, s'interroge le journal.
" Quand elle (APS) reproduit la position des ONG marocaines, qui estiment que +ce dossier ne peut être fermé par une opération d'indemnisation+, et +qu'il ne le sera qu'avec la divulgation de toute la vérité+, croit-elle pouvoir nous montrer l'inanité d'une approche compensatoire d'un problème de mémoire quand cela se passe chez nos voisins, sans nous rappeler que la même question est posée, ici, par le cri des familles que le silence étouffe ?", s'interroge encore l'auteur de l'article.
Pour paraphraser Liberté, au lieu de reprendre les points de vue des uns et des autres, l'APS se contente de répercuter uniquement les communiqués officiels de la CNCPPDH, dirigée par Farouk Ksentini, et ceux sur la mise en uvre de la charte de réconciliation nationale.
Nulle place sur le fil de l'agence algérienne aux points de vue des organisations représentant les familles des disparus. L'APS qui n'est pas à une incohérence près dans la voie qu'elle s'est donnée pour charger le Maroc, se met en situation de flagrant délit de mensonge par omission, sachant la chape de silence qu'elle entretient sur les doléances des associations algériennes concernées.
El le journal Liberté, qu'on ne saurait ranger parmi les sympathisants du Maroc, ne manque pas de le lui rappeler en se demandant comment l'APS puisse-t-elle aborder la question de la réconciliation chez le voisin à partir de chez nous et parler ainsi de corde dans la maison d'un pendu.
L'agence de presse officielle algérienne l'APS n'a pas trouvé mieux que d'amplifier un article d'un journal marocain sur l'indemnisation versée par l'Etat à certaines victimes des graves violations passées des droits de l'homme.
Croyant avoir épinglé le Maroc, cette agence a cru bon de s'attarder sur le dossier des droits de l'homme au Maroc, feignant ignorer que ce même dossier demeure entièrement ouvert en Algérie où les familles de 18. 000 personnes attendent encore de connaître la vérité sur le sort de leurs proches, disparus lors de la décennie noire du terrorisme (1992-2002), selon la ligue algérienne de défense des droits de l'homme.
Cette dernière, avec d'autres ONG, s'est vue d'ailleurs interdire dernièrement, la tenue d'un séminaire à Alger sur le dossier des disparus. Un non événement pour l'APS qui n' a pas soufflé mot sur cette interdiction, qui a suscité de vives protestations en Algérie et à l'étranger, alors que des invités étrangers s'apprêtaient à se rendre dans la capitale algérienne.
Dès lors, comment la très officielle agence algérienne occulte-t-elle cet épineux dossier, préférant plutôt s'en prendre au voisin marocain qui, de l'avis même de la presse algérienne, a eu le mérite d'ouvrir ce dossier et d'en débattre en toute franchise ?.
L'attitude de l'APS qui, dans bien des cas, puise ses gloires professionnelles sur son hostilité au Maroc, au lieu de balayer devant sa porte, est contestée à l'intérieur même de l'Algérie.
L'exemple nous est donné, dans le cas d'espèce, par le quotidien Liberté. Dans son édition de jeudi, le journal s'étonne de voir l'APS évoquer " avec aisance" l'opposition des victimes et militants marocains à ces indemnisations mais sans piper mot, par contre, sur la contestation d'ONG algériennes de la manière dont la très officielle commission nationale pour la promotion et la défense des droits de l'homme (CNCPPDH) a voulu clore le dossier des disparus en Algérie.
" Quand l'APS nous apprend que les victimes marocaines ont trouvé qu'il y avait de l'humiliation dans ces indemnités dérisoires, ne craint-elle pas qu'on fasse ici le parallèle avec le règlement préconisé de la question locale des disparus ?, s'interroge le journal.
" Quand elle (APS) reproduit la position des ONG marocaines, qui estiment que +ce dossier ne peut être fermé par une opération d'indemnisation+, et +qu'il ne le sera qu'avec la divulgation de toute la vérité+, croit-elle pouvoir nous montrer l'inanité d'une approche compensatoire d'un problème de mémoire quand cela se passe chez nos voisins, sans nous rappeler que la même question est posée, ici, par le cri des familles que le silence étouffe ?", s'interroge encore l'auteur de l'article.
Pour paraphraser Liberté, au lieu de reprendre les points de vue des uns et des autres, l'APS se contente de répercuter uniquement les communiqués officiels de la CNCPPDH, dirigée par Farouk Ksentini, et ceux sur la mise en uvre de la charte de réconciliation nationale.
Nulle place sur le fil de l'agence algérienne aux points de vue des organisations représentant les familles des disparus. L'APS qui n'est pas à une incohérence près dans la voie qu'elle s'est donnée pour charger le Maroc, se met en situation de flagrant délit de mensonge par omission, sachant la chape de silence qu'elle entretient sur les doléances des associations algériennes concernées.
El le journal Liberté, qu'on ne saurait ranger parmi les sympathisants du Maroc, ne manque pas de le lui rappeler en se demandant comment l'APS puisse-t-elle aborder la question de la réconciliation chez le voisin à partir de chez nous et parler ainsi de corde dans la maison d'un pendu.
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