Selon le site d’information Algériepart, qui cite des «sources bien informées», le compte à rebours de l’exécutif gouvernemental a débuté, annonçant ainsi un imminent remaniement ministériel. Les mêmes sources croient savoir que la présidence a «accéléré les pourparlers pour composer un nouveau gouvernement».
Algériepart ajoute que le changement sera, cette fois ci, radical et touchera au moins onze ministres, qui sont, aujourd’hui, sur des sièges éjectables. C’est le début d’une opération «grand ménage» gouvernemental, qui devrait aboutir à la constitution d’un nouveau gouvernement plus à même à relever les défis résultants de la crise financière qui frappe de plein fouet notre pays.
Les résultats de l’actuel gouvernement semblent, ainsi, être très loin de satisfaire le Président de la République. La gestion de la plupart des dossiers sensibles semble être faite de manière complètement hasardeuse, sans aucune vision à court, moyen ou long termes. La fronde sociale est, en outre, un accélérateur de ce processus de remaniement. Plusieurs ministères peinent à calmer les différentes manifestations, grèves et autres revendications cycliques ou illimitées. Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Professeur Mokhtar Hasbellaoui, est aujourd’hui incapable de faire face aux nombreux problèmes que rencontre son département ; les médecins résident sont depuis quatre mois en grève, les paramédicaux menacent de suivre, et d’autres employés du corps médicale aussi. Le ministre ne dispose pourtant d’aucune solution. Cette dernière ne peut venir que de plus haut. Mais le Pr Hasbellaoui n’est pas seule à être dans la tourmente, puisqu’il est accompagné dans cette «traversée du désert», de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit et du ministre du travail Mourad Zemali. La fronde sociale n’est pas le seul échec du gouvernement actuel, puisque d’autres ministres sans aucun lien avec celle-ci ont aussi déçu. C’est le cas de la ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Imane Houda Feraoune. Cette dernière a, après avoir nourri les espoirs des Algériens dans l’amélioration des services proposés par son département, montré son incapacité à gérer un secteur aussi sensible et stratégique que celui-ci. Malgré d’importants investissements consentis, l’Algérie reste à la traine en matière de nouvelles technologies.
Les «sources bien informées» ne révèlent, cependant, pas la date de ce remaniement. «La Présidence de la République souhaite ainsi disposer de la sérénité nécessaire pour mettre en place le futur nouveau gouvernement. Loin de la pression de l’opinion publique et “l’affolement” de la presse», affirme Algériepart.
Qu’en est-il du premier ministre ? Est-il lui aussi concerné par ce changement ? Ou bien s’agit-il, seulement, de lui permettre de placer ses propres hommes, puisque de nombreux ministre de ce gouvernement ont fait leur entrée sous le «règne» de Abdelmadjid Tebboune. Les attaques incessantes dont est «victimes» Ahmed Ouyahia, depuis plusieurs semaines, montrent que ses ennemis -aussi bien au sein de la majorité présidentielle que dans l’opposition- sont légion. Ceci laisse penser que sa position est aussi fragile que les autres ministres.
Il ne faut, tout de même, pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ouyahia a été, depuis sa dernière «tournée», donné sortant à plus d’une reprise, avant de montrer qu’il avait -comme les veilles habitudes- la vie dure.
B.Mustapha
© Le Provincial
Algériepart ajoute que le changement sera, cette fois ci, radical et touchera au moins onze ministres, qui sont, aujourd’hui, sur des sièges éjectables. C’est le début d’une opération «grand ménage» gouvernemental, qui devrait aboutir à la constitution d’un nouveau gouvernement plus à même à relever les défis résultants de la crise financière qui frappe de plein fouet notre pays.
Les résultats de l’actuel gouvernement semblent, ainsi, être très loin de satisfaire le Président de la République. La gestion de la plupart des dossiers sensibles semble être faite de manière complètement hasardeuse, sans aucune vision à court, moyen ou long termes. La fronde sociale est, en outre, un accélérateur de ce processus de remaniement. Plusieurs ministères peinent à calmer les différentes manifestations, grèves et autres revendications cycliques ou illimitées. Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Professeur Mokhtar Hasbellaoui, est aujourd’hui incapable de faire face aux nombreux problèmes que rencontre son département ; les médecins résident sont depuis quatre mois en grève, les paramédicaux menacent de suivre, et d’autres employés du corps médicale aussi. Le ministre ne dispose pourtant d’aucune solution. Cette dernière ne peut venir que de plus haut. Mais le Pr Hasbellaoui n’est pas seule à être dans la tourmente, puisqu’il est accompagné dans cette «traversée du désert», de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit et du ministre du travail Mourad Zemali. La fronde sociale n’est pas le seul échec du gouvernement actuel, puisque d’autres ministres sans aucun lien avec celle-ci ont aussi déçu. C’est le cas de la ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Imane Houda Feraoune. Cette dernière a, après avoir nourri les espoirs des Algériens dans l’amélioration des services proposés par son département, montré son incapacité à gérer un secteur aussi sensible et stratégique que celui-ci. Malgré d’importants investissements consentis, l’Algérie reste à la traine en matière de nouvelles technologies.
Les «sources bien informées» ne révèlent, cependant, pas la date de ce remaniement. «La Présidence de la République souhaite ainsi disposer de la sérénité nécessaire pour mettre en place le futur nouveau gouvernement. Loin de la pression de l’opinion publique et “l’affolement” de la presse», affirme Algériepart.
Qu’en est-il du premier ministre ? Est-il lui aussi concerné par ce changement ? Ou bien s’agit-il, seulement, de lui permettre de placer ses propres hommes, puisque de nombreux ministre de ce gouvernement ont fait leur entrée sous le «règne» de Abdelmadjid Tebboune. Les attaques incessantes dont est «victimes» Ahmed Ouyahia, depuis plusieurs semaines, montrent que ses ennemis -aussi bien au sein de la majorité présidentielle que dans l’opposition- sont légion. Ceci laisse penser que sa position est aussi fragile que les autres ministres.
Il ne faut, tout de même, pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ouyahia a été, depuis sa dernière «tournée», donné sortant à plus d’une reprise, avant de montrer qu’il avait -comme les veilles habitudes- la vie dure.
B.Mustapha
© Le Provincial
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