L’Algérie disposera de sa propre agence de sécurité nucléaire, qui sera rattachée au ministère de l’Energie et des Mines, a annoncé avant-hier soir Chakib Khelil. De passage au forum de l’ENTV un 24 février, une date hautement symbolique, le ministre de l’Energie et des Mines, en réponse aux questions du Quotidien d’Oran, a tenu à souligner tout l’attachement de notre pays pour le développement de la technologie nucléaire pacifique et cela sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le ministre révélera même à ce sujet qu’une loi est en cours de préparation et sera, semble-t-il, présentée au gouvernement prochainement. Pour ce qui est de la recherche et du développement de cette énergie très complexe, le ministre rappellera les « buts pacifiques » de notre pays et précisera qu’il appartient au Commissariat à l’énergie atomique d’en assumer le rôle.
L’intervention du ministre, qui coïncide ainsi avec le 36e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a été bien évidemment l’occasion de revenir sur la nouvelle loi régissant le secteur et à laquelle des amendements ont été apportés sur décision du chef de l’Etat. Le ministre reste convaincu que la nouvelle loi permettra à l’Algérie d’être compétitive mais surtout d’attirer des investissements étrangers. D’après Chakib Khelil, la nouvelle loi, décriée par nombre de partis politiques et même certains responsables algériens, n’a pas connu des « modifications de fond », puisque, explique-t-il, les amendements concernent principalement l’obligation de détenir au moins 51% d’actions par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach dans tous les accords conclus avec des partenaires étrangers. Mais le plus important également, souligne-t-il, c’est l’impôt sur « les profits exceptionnels » que devront verser les sociétés étrangères et qui sera destiné, souligne encore le ministre, aux générations futures.
Chakib Khelil s’est interrogé par ailleurs sur cet « abcès de fixation » des médias algériens sur cette taxe imposée aux compagnies étrangères. Le ministre, qui rappellera que des pays à l’image des USA et de l’Angleterre disposent et appliquent la même loi pour les compagnies étrangères, n’hésitera pas à évoquer des « manipulations » dans le but évident, dit-il, de faire pression sur son département. Interrogé sur l’affaire BRC, le ministre, qui n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet, a fait savoir qu’il ne voit aucun scandale dans cette affaire, en soulignant toutefois que l’affaire est entre les mains de la justice. « BRC existait déjà avant que je sois ministre », déclare Chakib Khelil, en précisant que cette société est de droit privé et que l’Inspection générale des finances (IGF), tel que soulevé par un journaliste, n’a pas le droit d’intervenir. Par ailleurs, lors de son introduction, le ministre de l’Energie et des Mines a annoncé que les exportations en hydrocarbures ont connu une hausse significative de près de 54 milliards de dollars, dont, précisera-t-il, 5 milliards reviennent aux partenaires de Sonatrach.
Quelque 1.800 milliards de dinars représentant des impôts ont été versés au Trésor public. La production en hydrocarbures a atteint, quant à elle, souligne encore le ministre, 1,4 million de barils par jour, alors que 18 nouveaux gisements pétroliers et gaziers ont été découverts. Chakib Khelil prévoit une éventuelle baisse de la demande mondiale au cours du prochain trimestre et table sur une stabilisation des prix du baril de pétrole entre 50 et 60 dollars.
L’intervention du ministre, qui coïncide ainsi avec le 36e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a été bien évidemment l’occasion de revenir sur la nouvelle loi régissant le secteur et à laquelle des amendements ont été apportés sur décision du chef de l’Etat. Le ministre reste convaincu que la nouvelle loi permettra à l’Algérie d’être compétitive mais surtout d’attirer des investissements étrangers. D’après Chakib Khelil, la nouvelle loi, décriée par nombre de partis politiques et même certains responsables algériens, n’a pas connu des « modifications de fond », puisque, explique-t-il, les amendements concernent principalement l’obligation de détenir au moins 51% d’actions par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach dans tous les accords conclus avec des partenaires étrangers. Mais le plus important également, souligne-t-il, c’est l’impôt sur « les profits exceptionnels » que devront verser les sociétés étrangères et qui sera destiné, souligne encore le ministre, aux générations futures.
Chakib Khelil s’est interrogé par ailleurs sur cet « abcès de fixation » des médias algériens sur cette taxe imposée aux compagnies étrangères. Le ministre, qui rappellera que des pays à l’image des USA et de l’Angleterre disposent et appliquent la même loi pour les compagnies étrangères, n’hésitera pas à évoquer des « manipulations » dans le but évident, dit-il, de faire pression sur son département. Interrogé sur l’affaire BRC, le ministre, qui n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet, a fait savoir qu’il ne voit aucun scandale dans cette affaire, en soulignant toutefois que l’affaire est entre les mains de la justice. « BRC existait déjà avant que je sois ministre », déclare Chakib Khelil, en précisant que cette société est de droit privé et que l’Inspection générale des finances (IGF), tel que soulevé par un journaliste, n’a pas le droit d’intervenir. Par ailleurs, lors de son introduction, le ministre de l’Energie et des Mines a annoncé que les exportations en hydrocarbures ont connu une hausse significative de près de 54 milliards de dollars, dont, précisera-t-il, 5 milliards reviennent aux partenaires de Sonatrach.
Quelque 1.800 milliards de dinars représentant des impôts ont été versés au Trésor public. La production en hydrocarbures a atteint, quant à elle, souligne encore le ministre, 1,4 million de barils par jour, alors que 18 nouveaux gisements pétroliers et gaziers ont été découverts. Chakib Khelil prévoit une éventuelle baisse de la demande mondiale au cours du prochain trimestre et table sur une stabilisation des prix du baril de pétrole entre 50 et 60 dollars.