En visite à Aïn Témouchent
Benbouzid sermonne un élève en tenue saoudienne
Le ministre de l’Éducation nationale, Boubakeur Benbouzid, est sorti hier de ses gonds à Aïn Témouchent où il était en visite de travail et d’inspection. Au niveau d’une nouvelle école de haï Zitoune, le ministre n’a pas ménagé ses observations en apercevant un élève de 1re année primaire faisant partie de la délégation d’accueil et qui était habillé en tenue saoudienne.
Ce qui n’a pas manqué visiblement d’irriter le ministre. S’adressant à l’élève, l’hôte de Aïn Témouchent a voulu tout simplement lancer un message fort, à savoir la fidélité à nos propres usages vestimentaires : “Mon fils, dis à tes parents que le burnous et la djellaba sont beaucoup plus importants que ce que tu portes aujourd’hui.”
Dans le même établissement scolaire, le ministre a piqué une autre colère au moment de la levée de l’emblème national, en constatant le manque d’enthousiasme des élèves en raison des rires constatés dans les rangs. Le ministre de l’Éducation a vite fait d’interpeller le chef d’établissement pour le rappeler à l’ordre devant l’ensemble des autorités locales. Benbouzid s’est montré intransigeant quant au comportement et à la discipline des élèves dans les établissements scolaires.
D’ailleurs, il a insisté, lors d’un point de presse improvisé, sur le manque de civisme de la part des élèves lors de la levée des couleurs en déclarant qu’il ne s’agit nullement d’une méthode martiale, mais que tout commence par l’éducation civique. “L’éducation aux valeurs patriotiques est un segment très important à travers la matière de l’éducation civique qu’on a commencé à enseigner depuis 1999.”
Par ailleurs, le ministre de l’Éducation nationale a rappelé que l’application du projet Benzeghou sur la réforme du système éducatif suit son cour le plus normalement du monde. “Ce projet arrive à terme dans le domaine de l’enseignement moyen. Nous allons donc préparer le BEF nouvelle version qui devient désormais BEM (Brevet d’enseignement moyen). La prochaine rentrée scolaire de septembre 2007, nous allons entamer la 5e année primaire qui nous permettra d’achever le programme que nous avons tracé dans ce cycle, et en même nous allons entamer la dernière année secondaire qui est la dernière année de la réforme. Comme vous voyez, nous allons parachever la dernière année de la réforme du système éducatif à travers les programmes, la formation des formateurs, la production de manuels, etc. Donc la réforme est en train d’emprunter le bon chemin et nous sommes en train de réussir d’après les spécialistes. D’ailleurs, les indicateurs sont très encourageants et nous permettent d’aller de l’avant.”
Cependant, M. Benbouzid n’a pas manqué de soulever les difficultés rencontrées sur le terrain quant à l’application de ce programme relatif à l’enseignement des langues étrangères en raison, surtout, de l’absence d’un encadrement de qualité ainsi que l’insuffisance de l’encadrement pour couvrir tous les besoins au niveau national.
“Nous sommes en train de former les enseignants en quantité et en qualité pour pallier ces insuffisances.”
[IMG]http://www.liberte-***********//apps/edition/images_editions/4394/72994.jpg[/IMG]
Benbouzid sermonne un élève en tenue saoudienne
Le ministre de l’Éducation nationale, Boubakeur Benbouzid, est sorti hier de ses gonds à Aïn Témouchent où il était en visite de travail et d’inspection. Au niveau d’une nouvelle école de haï Zitoune, le ministre n’a pas ménagé ses observations en apercevant un élève de 1re année primaire faisant partie de la délégation d’accueil et qui était habillé en tenue saoudienne.
Ce qui n’a pas manqué visiblement d’irriter le ministre. S’adressant à l’élève, l’hôte de Aïn Témouchent a voulu tout simplement lancer un message fort, à savoir la fidélité à nos propres usages vestimentaires : “Mon fils, dis à tes parents que le burnous et la djellaba sont beaucoup plus importants que ce que tu portes aujourd’hui.”
Dans le même établissement scolaire, le ministre a piqué une autre colère au moment de la levée de l’emblème national, en constatant le manque d’enthousiasme des élèves en raison des rires constatés dans les rangs. Le ministre de l’Éducation a vite fait d’interpeller le chef d’établissement pour le rappeler à l’ordre devant l’ensemble des autorités locales. Benbouzid s’est montré intransigeant quant au comportement et à la discipline des élèves dans les établissements scolaires.
D’ailleurs, il a insisté, lors d’un point de presse improvisé, sur le manque de civisme de la part des élèves lors de la levée des couleurs en déclarant qu’il ne s’agit nullement d’une méthode martiale, mais que tout commence par l’éducation civique. “L’éducation aux valeurs patriotiques est un segment très important à travers la matière de l’éducation civique qu’on a commencé à enseigner depuis 1999.”
Par ailleurs, le ministre de l’Éducation nationale a rappelé que l’application du projet Benzeghou sur la réforme du système éducatif suit son cour le plus normalement du monde. “Ce projet arrive à terme dans le domaine de l’enseignement moyen. Nous allons donc préparer le BEF nouvelle version qui devient désormais BEM (Brevet d’enseignement moyen). La prochaine rentrée scolaire de septembre 2007, nous allons entamer la 5e année primaire qui nous permettra d’achever le programme que nous avons tracé dans ce cycle, et en même nous allons entamer la dernière année secondaire qui est la dernière année de la réforme. Comme vous voyez, nous allons parachever la dernière année de la réforme du système éducatif à travers les programmes, la formation des formateurs, la production de manuels, etc. Donc la réforme est en train d’emprunter le bon chemin et nous sommes en train de réussir d’après les spécialistes. D’ailleurs, les indicateurs sont très encourageants et nous permettent d’aller de l’avant.”
Cependant, M. Benbouzid n’a pas manqué de soulever les difficultés rencontrées sur le terrain quant à l’application de ce programme relatif à l’enseignement des langues étrangères en raison, surtout, de l’absence d’un encadrement de qualité ainsi que l’insuffisance de l’encadrement pour couvrir tous les besoins au niveau national.
“Nous sommes en train de former les enseignants en quantité et en qualité pour pallier ces insuffisances.”
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