Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Affaire Khalifa Bank/ Une centaine d’avocats vont défiler

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Affaire Khalifa Bank/ Une centaine d’avocats vont défiler


    Affaire Khalifa Bank/ Une centaine d’avocats vont défiler
    Les plaidoiries ont commencé


    Les plaidoiries des avocats de la défense ont débuté hier au tribunal de Blida.

    Le coup d’envoi a été donné par les avocats des personnes prévenues dans le cadre du correctionnel. Le premier avocat a avoir fait sa plaidoirie est

    Me Mustapha Zeghini, défendant Bouabdallah Boulefred, directeur général de l’Entreprise publique de boissons d’Algérie, à Oran, accusé de «corruption», «abus d’autorité» et d’avoir «reçu des privilèges» de Khalifa Bank. D’emblée, cet avocat a estimé que le réquisitoire fait la veille par le procureur général est sévère. Cet avocat a tenté de démonter ces chefs d’inculpation en se référant aux dates de dépôts à termes, par tranches, de 31 milliards de centimes par cette entreprise publique dans Khalifa Bank. «Bouabdallah Boulefrad est licencié en droit et, donc, est censé connaître, davantage, la loi». «Durant son activité, il n’a reçu que des félicitations de la part de ses responsables. L’impact psychologique pesant sur lui et sur les autres prévenus et accusés dans cette affaire est important. Nous sommes très heureux qu’ils n’aient pas sombré dans la folie», ajoutera-t-il. Plusieurs responsables d’entreprises publiques ont été accusés au cours de ce procès, d’avoir perçu des «commissions» de l’ordre de 1% sur les montants des sommes d’argent déposées chez Khalifa Bank. Cet avocat a tenté de démentir ces accusations en comparant les montants déposés par cette entreprise publique dans la banque de Rafik Abdelmoumen Khalifa et les «soi disant commissions» que son client aurait perçues. «Madame la présidente, cette entreprise publique a déposé ces 31 milliards de centimes en trois opérations. Le premier et le deuxième dépôt à terme (DAT) sont de 150 millions de dinars, avec un taux d’intérêt de 10,75 %, le 28 février et le 3 décembre 2001. Le 10 mars 2002, un de ces DAT arrivait à terme et un autre DAT de 160 millions de dinars, cette fois, a été effectué le 10 mars 2002. Le taux d’intérêt avait atteint 11%, mon client est accusé d’avoir perçu des commissions de 1% des montants déposés. Les dates de ces dépôts ne coïncident pas avec les dates auxquelles il aurait perçu ces soi disant commissions», souligne-t-il. «On dit que les commissions étaient de l’ordre de 1%, la logique voudrait que pour 31 milliards de centimes déposés, il percevrait une commission de 310 millions de centimes, or, l’accusation dit qu’il aurait perçu en tout 340 millions de centimes. Voyez, Madame la présidente, les chiffres ne coïncident pas», ajoute-t-il. «Que conclut-on ?», s’interroge-t-il. «Que c’est possible que de l’argent soit sorti», mais que rien ne prouve que ce soit son client qu aurait bénéficié de cet argent. «La corruption est un délit infâme» , lance-t-il, refusant que ce délit soit imputé à son client. Cet avocat demande la relaxe à son client à la fin de sa plaidoirie. De concert avec le tribunal, un collectif d’avocats a programmé que soient faites, dans la matinée d’hier, les plaidoiries de 14 avocats de personnes prévenues, dans le cadre du correctionnel ainsi qu’il a établi une liste d’autres avocats devant plaidoyer durant l’après-midi d’hier. Ces prévenus sont accusés, en majorité, d’avoir maintenu en leur possession des voitures et parfois des téléphones portables, biens du groupe Khalifa. A ces plaidoiries suivront les plaidoiries d’avocats défendant des personnes accusées en criminelle.
Chargement...
X