Alger- « Un Moudjahid ne démissionne jamais », c’est ainsi que répondit le colonel Tounsi, directeur général de la sûreté nationale (DGSN), hier aux journalistes qui posaient avec insistance la question. Une réponse qui pourrait être compris comme un message codé.
La déclaration du colonel Tounsi, considérée comme ambiguë et vague, notamment que ce dernier a troquer son titre de colonel, directeur général de la DGSN par celui de Moudjahid, alors qu’il pouvait simplement répondre « Je ne démissionne pas ». Tounsi a préféré dire « Un moudjahid ne démissionne jamais », avant de quitter la salle El Mouggar laissant derrière lui planer le doute sur la question de sa démission, soulevée par Ennahar il y a quelques jours. Par ailleurs, et lors de son inauguration hier, de trois nouveaux sièges de la sûreté urbaine dans les circonscriptions administratives de Zeralda, Draria et Dar El Beida, et la pose de la première pierre pour la construction de deux sièges pour les unités républicaines de la sûreté de la wilaya d’Alger, la couverture sécuritaire en Algérie est loin d’être au niveau des normes internationales, puisque la direction générale de la sûreté nationale dispose d’un policier pour 400 citoyens qui veille sur leurs sécurité, alors que dans les autres pays compte un policier pour 120 citoyens.
Tounsi a déclaré que les moyens matériels et humains dont dispose le gouvernement aideront dans l’amélioration du secteur. Et d’ajouter, en marge de ses inaugurations, que le code de la police qui n’a pas encore vu le jour, comporte des lois encore en étude, évitant de donner plus de détail sur ce code. Concernant le nombre final des sièges de la sûreté qui n’ont pas encore été inaugurés, Tounsi a répondu que leur nombre est très grand et qu’il n’est pas possible de les recenser. En parallèle, Tounsi a procédé à l’inauguration de sièges de la sûreté urbaine et la pose de la première pierre pour la construction des unités républicaines de la sûreté à « Bir Touta » et « Ben Talha », qui seront ajoutées à celle de « Bach Djarah » et « Kouba » ou il a reçu des explications en compagnie du wali d’Alger. Ce dernier a tenu à préciser que le terrain réservé pour la construction d’une caserne était occupé par des constructions illicites dont les occupants ont été relogés.
Aïcha Bouzermane
Quotidien Ennahar : 16 Juillet 2009
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Le résumé d’un document rédigé par un groupe d’officiers de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), soucieux de dénoncer les exactions de l’ex-officier de la Sécurité Militaire et un fidèle de Larbi Belkheir. LE TORTIONNAIRE D’hier , GRAND PATRIOTE aujourd’hui : ALI TOUNSI.
Né en 1934 a Metz en France. Fils de Tayeb, un militaire français (Officier) jusqu’à sa retraite. Nationalité double, Française et Algérienne. Elevé a Meknes au Maroc ou son père était en garnison dans l’armée française.
En 1961, on le retrouve au sein du 2 eme bureau de l’armée française a Sidi Bel Abbes. Membre du commando »TEMPETE » composé de supplétifs récupérés par les services secrets français sous les ordres de l’officier français de saint georges d’où l’appellation «Commando Georges» L’engagement de Tounsi au sein de ce sinistre commando de chasse a été le fruit de sa collaboration sans réserve avec l’armée coloniale.
Au cessez le feu, il est injecté dans l’administration naissante grâce a des relations familiales nouées au Maroc qui ignoraient sa collaboration avec l’armée coloniale, il est enrôlé dans les rangs de l’ANP.
En 1983, son engagement avec l’armée française durant la guerre de libération ayant été dévoilé, il est radié de l’ANP.
Son passage au sein d’une structure dépendant du ministère de la jeunesse et des sports lui vaut en 1994 une condamnation a une peine de prison pour détournement et dilapidation de deniers et de biens publics.
En appel, début 1995, et malgré son intimité avec « la magistrate » siégeant, la peine de prison fut confirmée bien qu’abaissée.
La déclaration du colonel Tounsi, considérée comme ambiguë et vague, notamment que ce dernier a troquer son titre de colonel, directeur général de la DGSN par celui de Moudjahid, alors qu’il pouvait simplement répondre « Je ne démissionne pas ». Tounsi a préféré dire « Un moudjahid ne démissionne jamais », avant de quitter la salle El Mouggar laissant derrière lui planer le doute sur la question de sa démission, soulevée par Ennahar il y a quelques jours. Par ailleurs, et lors de son inauguration hier, de trois nouveaux sièges de la sûreté urbaine dans les circonscriptions administratives de Zeralda, Draria et Dar El Beida, et la pose de la première pierre pour la construction de deux sièges pour les unités républicaines de la sûreté de la wilaya d’Alger, la couverture sécuritaire en Algérie est loin d’être au niveau des normes internationales, puisque la direction générale de la sûreté nationale dispose d’un policier pour 400 citoyens qui veille sur leurs sécurité, alors que dans les autres pays compte un policier pour 120 citoyens.
Tounsi a déclaré que les moyens matériels et humains dont dispose le gouvernement aideront dans l’amélioration du secteur. Et d’ajouter, en marge de ses inaugurations, que le code de la police qui n’a pas encore vu le jour, comporte des lois encore en étude, évitant de donner plus de détail sur ce code. Concernant le nombre final des sièges de la sûreté qui n’ont pas encore été inaugurés, Tounsi a répondu que leur nombre est très grand et qu’il n’est pas possible de les recenser. En parallèle, Tounsi a procédé à l’inauguration de sièges de la sûreté urbaine et la pose de la première pierre pour la construction des unités républicaines de la sûreté à « Bir Touta » et « Ben Talha », qui seront ajoutées à celle de « Bach Djarah » et « Kouba » ou il a reçu des explications en compagnie du wali d’Alger. Ce dernier a tenu à préciser que le terrain réservé pour la construction d’une caserne était occupé par des constructions illicites dont les occupants ont été relogés.
Aïcha Bouzermane
Quotidien Ennahar : 16 Juillet 2009
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Le résumé d’un document rédigé par un groupe d’officiers de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), soucieux de dénoncer les exactions de l’ex-officier de la Sécurité Militaire et un fidèle de Larbi Belkheir. LE TORTIONNAIRE D’hier , GRAND PATRIOTE aujourd’hui : ALI TOUNSI.
Né en 1934 a Metz en France. Fils de Tayeb, un militaire français (Officier) jusqu’à sa retraite. Nationalité double, Française et Algérienne. Elevé a Meknes au Maroc ou son père était en garnison dans l’armée française.
En 1961, on le retrouve au sein du 2 eme bureau de l’armée française a Sidi Bel Abbes. Membre du commando »TEMPETE » composé de supplétifs récupérés par les services secrets français sous les ordres de l’officier français de saint georges d’où l’appellation «Commando Georges» L’engagement de Tounsi au sein de ce sinistre commando de chasse a été le fruit de sa collaboration sans réserve avec l’armée coloniale.
Au cessez le feu, il est injecté dans l’administration naissante grâce a des relations familiales nouées au Maroc qui ignoraient sa collaboration avec l’armée coloniale, il est enrôlé dans les rangs de l’ANP.
En 1983, son engagement avec l’armée française durant la guerre de libération ayant été dévoilé, il est radié de l’ANP.
Son passage au sein d’une structure dépendant du ministère de la jeunesse et des sports lui vaut en 1994 une condamnation a une peine de prison pour détournement et dilapidation de deniers et de biens publics.
En appel, début 1995, et malgré son intimité avec « la magistrate » siégeant, la peine de prison fut confirmée bien qu’abaissée.
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